dimanche 23 novembre 2008

"Tu ne seras jamais plus seul pour courir…"


Porteur du flambeau de l'espoir
«Tu ne seras jamais plus seul pour courir…»


Une expérience commune douloureuse allait rapprocher deux sportifs de deux âges et provinces différents. Chacun avait dû subir une ablation d’une tumeur importante au cerveau.Un reportage télévisuel présente le combat de Daniel, 13 ans, contre une maladie rare et grave. Ce jeune sportif du Manitoba impressionne André, alors âgé de 57 ans.Il entre en contact avec l’adolescent et les deux se rencontrent à Montréal, «parce qu’il faut en parler». C’est le début d’une belle complicité, rassurante pour le jeune et stimulante pour l’aîné.André, c’est un porteur d'espoir pour tous ceux qu’il croise: «Si André est passé à travers, moi aussi je le peux… C’est mon idole.» Malheureusement, plusieurs de ses amis sont décédés, alors que lui a survécu à quatre opérations.


En 1993, alors qu’il participe comme d’habitude à son programme d’activités physiques au centre Claude-Robillard, il s’écroule avec des convulsions. Il est hospitalisé 36 jours après son opération.
En janvier 1997, il est opéré de nouveau et il reçoit 34 traitements intensifs d’oncologie. Quelques mois plus tard, en septembre, on doit l’opérer une troisième fois pour enlever un abcès à l’intérieur de l’os frontal.Le lendemain de son opération, il appelle ses amis pour leur dire qu’il va revenir: «J’ai encore trop de choses à faire.» Il reste trois mois branché sur une machine, son crâne n’ayant pu être refermé à ce moment… Une quatrième opération en 1998 permettra de compléter la chirurgie de son front.

C’est avec courage et fierté, dans le cadre des Jeux Olympiques d’hiver de Calgary en 1988, qu’il porte le flambeau dans les rues de Montréal, le 12 décembre 1987. Photos et souvenirs attestent encore de cette participation officielle qu’il avait préparée avec sérieux, s’entraînant pendant dix mois à jogger avec un poids de quatre livres au bout de son bras.

La vie trace quelquefois un drôle de chemin entre la pauvreté et les honneurs, entre la santé et les épreuves. Il parle avec émotions de ses responsabilités lorsqu’il était jeune.
Ses parents étant très pauvres, il allait «demander la charité» aux cuisines de l’hôpital Sainte-Jeanne-d’Arc, pour nourrir la famille «à la soupe aux vermicelles et aux patates». Il se procurait également les vêtements au Jardin d’Enfance. Il commence à travailler dès l’âge de 14 ans.Un jour, en 1978, il se retrouve à Monte Carlo, en présence de son altesse sérénissime, la princesse Grace de Monaco. Il est le créateur des robes portées par les mannequins du Canada au Premier congrès mondial de la haute coiffure.


Aujourd’hui âgé de 69 ans, il raconte ses «miracles» avec les larmes aux yeux: «J’ai eu beaucoup de chance et d’amis pour m’encourager.» Il continue à aider ceux qui doutent et ceux qui souffrent, à lutter avec obstination contre ses migraines, à vivre avec satisfaction son quotidien.Il porte solidement et fièrement le flambeau de ses réussites avec l'espoir à partager.


Merci et bravo André!


(Claude Pelletier, Ahuntsic) Forum 17


Article mis en ligne le 19 novembre 2008 à 11:11

4 commentaires:

Anonyme a dit…

moi cher M lavoie votre nouvelle page sur votre blog je la trouve très amussante vous devrier en mettre plus souvent.et moi l article sur tu ne seras jamais seul pour courrir je la trouve très bonne sa me rappelle mont amie du primaire quand ont était en éduc et qui ont joait aux ballon chsseur aux parck
de.bazou tremblay gr#107

Anonyme a dit…

Je trouve cette histoire assez émouvente. Deux personnes d'âges aussi différente qui deviennent amis est assez rare. C'est d'ailleur un lien assez unique qui les unis; la maladie.
Wow!

- Joanie Houle gr: 503

Anonyme a dit…

Quelle vie!
Ca doit être dur mais je savais qu'il s'en sortirai.
C'est rare de voir des ami avec une telle diference d'Aae.
Ne jamais abendoner la vie.

Pascal Deslauriers

Anonyme a dit…

Bonjour Monsieur Lavoie,
Je trouve cet article émouvante car mes deux grand-parents sont décédés du cancer. J'ai vu la détermination avec laquelle ma grand-mère a essayé de vaincre cette maladie et je dois dire que ceci m'a énormément touché. J'étais très proche de ma grand-mère. J'espère qu'un jour il n'y aura plus de cancer dans le monde car trop de personnes ont souffert.

Julie Morrison,ecr502-06.