samedi 28 février 2009

Les rouages de l'intimidation



Avec le concours de deux experts, Denis Leclerc, psychoéducateur et conseiller en prévention de la violence à la Commission scolaire Marguerite-Bourgeoys, et Pierrette Verlaans, de l'Université de Sherbrooke, nous avons tenté de décortiquer la mécanique de l'intimidation.


L'intimidation, c'est quoi?
C'est un abus de pouvoir entre deux élèves, dont l'un a l'intention de blesser ou de nuire à l'autre. L'agression peut être physique ou psychologique.


Qui y participe?
L'élève qui prend l'initiative de l'intimidation, le leader. Ses «acolytes», souvent deux ou trois amis proches, qui embarquent tout de suite dans la danse. Et aussi, les témoins?: les autres enfants qui regardent, qui rient ou détournent le regard parce qu'ils ont peur d'intervenir font aussi partie de la mécanique de l'intimidation.


Qui peut en être victime?
Les enfants avec des différences ou des troubles d'apprentissages sont souvent les victimes toutes désignées, mais parfois les enfants qui subissent l'intimidation n'ont aucun «signe particulier», sinon certaines lacunes dans leurs habiletés sociales. Il y a deux types de victimes. La victime passive?: l'enfant anxieux, solitaire, timide, qui ne provoque pas et ne se défend pas. Et aussi la victime plus provocatrice, l'enfant, agressif, impulsif, qui agace les autres.


Quels enfants peuvent se livrer à l'intimidation?
Les filles et les garçons peuvent adopter des comportements d'intimidation, dont la nature diffère. Les garçons font plus d'intimidation directe (donner des coups, pousser). Les filles, elles, choisissent davantage l'intimidation indirecte (rumeurs, ostracisme, isolement). Les enfants qui intimident ne sont pas toujours les costauds de la cour d'école. Chose certaine, l'enfant harceleur manque généralement d'empathie envers les autres.


À quel âge a lieu l'intimidation?
Le plus souvent entre 10 et 14 ans, sauf pour l'intimidation à caractère homophobe, qui peut durer plus longtemps. La plupart du temps, vers 16 ou 17 ans, les comportements des jeunes harceleurs sont jugés plus sévèrement par les autres élèves.

Que faut-il faire devant une situation d'intimidation?

Les directions d'école devraient statuer que l'intimidation est inadmissible, en parler ouvertement, encourager la dénonciation et prendre au sérieux les plaintes d'élèves. Surveillants comme enseignants devraient être attentifs aux signaux et aux changements qui se produisent dans les comportements des élèves.


Les victimes doivent aussi accepter de briser la loi du silence en s'ouvrant à un enseignant, à un surveillant ou à ses parents. L'agresseur devrait être immédiatement sanctionné et ses parents, informés. Les témoins peuvent aussi jouer un rôle-clé dans l'arrêt des situations d'intimidation. S'ils interviennent en bloc pour faire cesser une situation, l'élève qui intimide perd tout pouvoir. Une intervention peut également être faite par un leader positif de l'école, un élève aimé de tous qui accepterait d'intervenir auprès des élèves qui harcèlent.

Katia Gagnon La Presse

Les confessions contrites d'un ex-harceleur !



Comme vous le savez, Il y a maintenant près de 20 jours, le jeune David Fortin est parti de chez lui et a disparu. Le jeune de 14 ans était persécuté depuis le primaire à l'école. L'histoire de David Fortin, c'est celle de milliers de jeunes au Québec qui, eux aussi, sont les souffre-douleur de la cour d'école. Avec deux histoires, nous vous présentons aujourd'hui les deux visages de l'intimidation. Ceux qui harcèlent et ceux qui sont harcelés.


Voici une histoire particulière..les intimidateurs ne sont pas toujours ceux que l'on pense. Il y a des nuances.
* * *

Philippe a 26 ans et étudie à l'université en sciences politiques. Parents professionnels, classe moyenne supérieure; il a fréquenté un collège privé. Philippe n'a jamais été costaud. «Je n'ai jamais fait mal à personne physiquement», dit-il. Non, l'arme de Philippe, c'était l'intelligence. Et une bonne dose de méchanceté.


Lorsqu'il était en cinquième année, ses parents ont déménagé et il a changé d'école. Il s'est rapidement retrouvé isolé. Il a souffert, seul, pendant deux ans. En arrivant au secondaire, dans un collège privé, le scénario s'est poursuivi. «Il y avait une hiérarchie tacite, mais très bien établie. On aurait pu faire un classement de tous les élèves, de 1 à 155. Et tous ceux qui étaient en bas de toi, tu pouvais les écoeurer.»


Au début du secondaire, Philippe moisissait dans le dernier quartile du «classement». À la fin de la 3e secondaire il était «au top». Comment avait-il gravi les échelons? En riant, souvent très méchamment, des autres. «Une tyrannie sociale insidieuse», résume-t-il.
«Écoeurer, c'était un loisir, une activité parascolaire. On donnait des surnoms aux gens, on trouvait une caractéristique de la personne et on l'exploitait. On faisait des exposés oraux pleins d'allusions pour niaiser certaines personnes, raconte-t-il. Et il fallait que la personne réagisse. Sinon, on passait à un autre. Gosser quelqu'un qui ne réagit pas, c'est plate. Il y a plein de monde qui a pleuré à cause de moi, c'est sûr.»


Les cibles de Philippe? Les jeunes pas cool. «Ça n'avait rien à voir avec le fait qu'ils étaient bons ou pas à l'école. Au secondaire, un des gars les plus cool était dans les scouts. Jamais personne ne l'a niaisé avec ça. Imagine, sinon, à quel point il se serait fait écoeurer.»
Dans un tout autre registre, le portrait que Philippe dresse de la cour d'école moyenne n'est pas si différent de celui de Jean. «C'est hostile, une cour d'école. Ce n'est pas une société libre et démocratique.» Philippe ne croit pas à l'intervention des adultes dans ce genre de problème «C'est intense, l'omerta, dans une cour d'école.»


Et s'il avait lui-même un enfant victime de harcèlement, que lui dirait-il? «J'essaierais d'en faire un mâle ou une femelle alpha. De lui inculquer une confiance en lui inébranlable.» Car il y a bien peu d'armes contre le harcèlement insidieux auquel il s'est adonné. «Quand quelqu'un te frappe, tu peux le frapper. Mais comment répliquer à la mesquinerie, à des regards? Tu mines le moral de la personne.»


Dix ans plus tard, Philippe s'en veut d'avoir tant harcelé d'autres jeunes. «Je le regrette amèrement. J'y repense souvent.» Ironie du sort, il a aujourd'hui plusieurs amis sur Facebook qui étaient autrefois ses souffre-douleur. Lui ont-ils déjà parlé des conséquences de ses frasques? «Jamais. C'est un non-dit entre nous.»
* * *


Katia Gagnon, La Presse

samedi 21 février 2009

David Fortin aperçu dans Lanaudière


Disparu d'Alma il y a 11 jours, le jeune David Fortin aurait été aperçu dans le secteur de Berthierville, non loin de Joliette. La Sûreté du Québec a été contactée par un habitant de la région qui a pris l'adolescent en auto-stop, dimanche dernier.

Le garçon de 14 ans, victime d'intimidation à l'école, a quitté sa maison le 10 février dernier. Tout indique qu'il est en fugue.
Les policiers affirment qu'il a été aperçu à maintes reprises au Saguenay-Lac-Saint-Jean et en Mauricie dans les jours qui ont suivi sa disparition. Le 15 février, il aurait été pris en auto-stop entre Saint-Thomas et Berthierville, dans Lanaudière. Les témoins affirment que l'adolescent a ensuite poursuivi son chemin, toujours en auto-stop.

La SQ demande à quiconque aurait vu David Fortin d'appeler le 1-800-659-4264.


La Presse, le samedi 21 février 2009

mercredi 18 février 2009

Une autre disparition de trop dont nous sommes tous un peu responsable ?



L’histoire du jeune David Fortin nous touche tous: les parents parmi nous peuvent très bien imaginer le désespoir de la famille du jeune adolescent qui a disparu depuis une semaine. Le cauchemar.

On compatit avec leur souffrance quotidienne: c’est la crainte de tous les parents de voir leur enfant rejeté, exclu, sans ami. Si on se fie aux nombreux témoignages entendus jusqu’ici, la vie du jeune David Fortin était un véritable enfer et tout le monde était au courant. Comment une situation peut-elle se détériorer à ce point?

Ce drame met aussi en lumière le terrible conformisme qui règne chez les jeunes: les parents des enfants qui sont le moindrement différents le savent, la différence n’est pas tolérée. L’enfant un peu original, excentrique ou encore, qui s’adapte moins bien au milieu scolaire sera rapidement l’objet de railleries, de la petite violence verbale ordinaire de ses “camarades” de classe….
Chez les adolescents, les rumeurs et la médisance font souvent partie du quotidien, à l’école comme dans le cyberespace.

Bien sûr, les directions d’école et les enseignants ont un rôle à jouer. Bien sûr, les parents (autant ceux des victimes que ceux des tyrans) doivent collaborer. Et bien sûr, dans un monde idéal, les jeunes témoins d’intimidation devraient s’élever contre ce genre de comportement et la dénoncer sur le champ. Malheureusement, il y a beaucoup d’indifférence et beaucoup d’enfants qui veulent faire partie de la gang, à n’importe quel prix…
Bref, du silence et beaucoup de souffrance.
Nathalie Collard - Le blogue de l'édito de La Presse

David, appelle-nous. Appelle la police !



Les recherches pour retrouver David Fortin, cet adolescent d'Alma porté disparu depuis mardi dernier, s'intensifient dans la région. L'enquête a d'ailleurs connu des développements cette fin de semaine, puisque le jeune homme de 14 ans aurait été vu à trois reprises, du côté de Mékinac, Shawinigan et Trois-Rivières.

«C'est le coeur qui t'arrache dans ce temps-là. C'est mon garçon. Tu sais ce que c'est un garçon pour son père... Ça fait mal», confie le père de David, Éric Fortin. «David, appelle-nous. Appelle la police. On va aller te chercher où tu es et on va s'occuper de toi», supplie-t-il.
L'attente pèse de plus en plus lourd sur cette famille du Lac-Saint-Jean et l'angoisse est omniprésente. «Je ne souhaiterais jamais ça à mon pire ennemi. C'est le coeur qui t'arrache dans ce temps-là. C'est mon garçon. Tu sais ce que c'est un garçon pour son père... Ça fait mal», confie M. Fortin, émotif et les traits tirés.


Selon les informations disponibles, David Fortin aurait quitté la résidence familiale située à Alma, vers 7 h 50 mardi, sans jamais prendre l'autobus pour se rendre en classe. À en croire le récit de ses proches, l'adolescent vivait d'énormes difficultés d'intégration à l'école. Taxage et violence faisaient partie du quotidien du jeune homme de 14 ans.


Aurait-il fugué, conséquence de tous ses problèmes et cette peur qui l'habitait?

C'est l'hypothèse actuellement retenue tant par les policiers que les parents de l'Almatois. «Il avait déjà fait une petite fugue, mais ça n'avait duré que trois ou quatre heures», raconte son père.
De plus, David aurait confié son désir de s'enfuir à des collègues de classe au cours de la semaine ayant précédé les événements. «Il a aussi dit qu'il avait un peu d'argent sur lui. Mais on ne sait pas si tout ça est vrai», poursuit son père, qui refuse de croire pour l'instant que son fils ait pu s'enlever la vie.


Éric Lallier Le Nouvelliste(Trois-Rivières)

lundi 16 février 2009

Un adolescent devient papa à l'âge 13 ans !!! 1




Un adolescent de 13 ans et sa petite amie âgée de 15 ans viennent d'avoir de semaine une petite fille. Alfie Patten mesure à peine 1,20 m et on lui donne facilement en photo l'âge de 10 ans. Il en avait 12 lorsqu'il a conçu son enfant avec Chantelle Steadman, une adolescente un peu plus âgée que le très jeune papa. La maman adolescente a donné naissance à une petite Maisie Roxanne et l'accouchement s'est déroulé normalement.



Ces informations, ainsi que la vidéo qui les accompagne, ont été glanées dans les pages du tabloïd The Sun, lequel précise que la police, qui aurait pu lancer des poursuites pour relations sexuelles entre mineurs de moins de 16 ans, a annoncé y avoir renoncé dans l'intérêt du jeune couple et de leur petite fille.



Le Royaume-Uni enregistre l'un des taux de grossesse chez les adolescentes parmi les plus élevés d'Europe, malgré de nombreuses campagnes d'éducation sexuelle dans les établissements scolaires. Le plus jeune père répertorié dans ce pays avait 12 ans au moment de l'accouchement de sa petite copine. Adolescence, grossesse et sexualité, un problème de société à prendre à bras le corps de société alors que certains le jugent comme un acte socialement déviant.Je suis encore trop " bouche bée" pour en dire quoi que soit. à la revoyure sur ce sujet, alors..



http://transmedia.blog.

Quand le jeu tourne au mensonge




Il y a des publicités qui frappent, notamment celles qui "vendent" des atttitudes plutôt que des produits. ou qui dénoncent certains travers de notre société, des travers qui aboutisent parfois à des tragédies humaines qui pourraient être évitées, si ses acteurs, avaient plus de "jugeotte" comme on dit. Pensons simplement à la rage ou l'alcool au volant, la violence conjugale, etc..
Cette conscience sociale et morale, qui prend posssesion de nos écrans de télé a-t-elle vraiment autant d'impact qu'il le serait souhaitable ? Je ne saurais le dire. Mais elle est essentielle, à mes yeux.
Tant qu'elle persisteront, Il faudra lever nos boucliers pour ne jamais se taire sur ces "erreurs de conscience".
La prévention est un remède fondamental et élémentaire de la solidarité.
La dernière campagne pour prévenir le jeu pathologique du Ministère de la Santé et des services sociaux du Québec est sur les ondes médiatiques depuis près d'une semaine et en voici le scénario - si vous ne l'avez pas vue encore - : de la première "annonce" des trois.
Nous voyons de petites patineuses artistiques qui participeront sous peu à un championnat de patinage artistique.Un homme parle au cellulaire. À côté de lui, sa fille de 8 ans l’attend en tutu et en patins.Père (au téléphone) : Oui... oui... ha… ok…. Juste un instant.Le père se penche et parle à sa fille. Il met sa main sur le micro du téléphone. Nous découvrons à ce moment qu’il ne s’agit pas d’un téléphone mais d’une carte à jouer.Père (à sa fille) : Désolé ma chouette. Je ne peux pas rester, j’ai un client au téléphone qui veut voir papa. Je dois y aller.Père (au téléphone) : Oui, ok... j’arrive.
Source : http://dependances.gouv.qc.ca/index.php?messages-televises-mensongeshttp://www2.infopresse.com/blogs/actualites/archive/2009/02/02/article-29855.aspx :Pour voir les trois publicités en intégralité.

Trop plein d'estime de soi chez les ados



Une nouvelle étude publiée dans une revue de psychologie affirme que la jeunesse actuelle fait preuve d'une trop grande estime de soi.

Ces adolescents seraient donc trop confiants en eux et en leurs compétences par rapport aux générations précédentes. Pour arriver à cette constatation, les chercheurs ont comparé les réponses à des questionnaires réalisés en 1975 et en 2006. Ces questionnaires concernaient leurs qualités et capacités. Les enfants d'aujourd'hui se considèrent comme beaucoup plus intelligents et capables que leurs équivalents de 1970.


Ils se sentent bien plus souvent « complètement satisfaits » d'eux-mêmes! On avait auparavant le souci que l'estime de soi des adolescents et particulièrement des jeunes femmes était trop faible et que cela pouvait créer des problèmes sociaux. On avait ainsi accusé différents facteurs comme les mannequins ou l'éducation (discrimination sexuelle dans les classes) etc. Ce résultat montre qu'il n'y a manifestement plus aucun signe de problème de confiance en soi.


Chez les jeunes Américains, 93 % des adolescents affirment être contents d'eux-mêmes : de leur intelligence, de leur corps, de leurs apparences et capacités. Reste le problème contraire : une trop grande confiance en soi inquiète autant qu'une trop faible confiance en soi.


Penser qu'on est « génial » implique qu'on mérite beaucoup de bonnes choses dans la vie ; on est alors inévitablement déçu.


L'hypersexualisation passe-t-elle par la télé?



L'hypersexualisation passe-t-elle d'abord par la télé? La sexologue Anik Ferron pense que certaines émissions, comme Occupation double ou Loft Story, contribuent à l'encourager chez les jeunes.
«Ces émissions nous montrent une image de la sexualité qui ne colle pas à la réalité. C'est à celui qui dépassera les limites des autres. Une surenchère pernicieuse!», sanctionne même la sexologue de l'Université du Québec à Trois-Rivières. Ces émissions, particulièrement chez les jeunes adultes, ouvrent la porte à l'intimité des autres, encourageant le voyeurisme et l'exhibitionnisme. Ce divertissement contribue à banaliser l'hypersexualité chez les jeunes. «Ce que je trouve triste, c'est que les adolescents y croient. Ils sont convaincus que c'est comme cela que ça se passe. Mais là, il y a surtout perte de sens véritable à la sexualité et l'intimité entre deux personnes», tranche Anik Ferron.

Cette situation alarme la sexologue particulièrement au moment même où l'on retire des écoles les cours d'éducation à la sexualité. En effet, en 2010, les cours de formation personnelle et sociale ne figureront plus au programme. La sexualité sera plutôt abordée, en tant terme de compétence transversale, dans les classes de mathématiques, français, etc. «Les enseignants ont déjà assez à faire avec leur matière. Sans compter que beaucoup ne seront pas à l'aise de parler de sexualité en classe», relève la chercheuse.

Une autre chose dérange la sexologue : le manque de diversité des candidats. À Occupation double, il n'y a pas de personnes handicapées, rondes ou bègues. «Quel message lance-t-on à nos jeunes? Il n'y a que l'apparence qui compte!», s'écrie Anik Ferron.

Et les jeunes perdent de vue que l'objectif s'avère surtout un prix matériel. Pour ce gain et pour ne pas être éliminés de l'émission, certains seront prêts à tout... même à tout montrer!
Cette fausse réalité, basée sur la performance et l'apparence, devient alors anxiogène pour bien des jeunes. «Cette anxiété de performance est très présente chez les jeunes de 20 ans», relève la sexologue. Ce sont majoritairement eux qui consultent pour cela, bien plus que les adultes.


Source cyberpresse par Isabelle Burgun

samedi 7 février 2009

Maigrir n'est pas vivre








Les 20 bénéfices ( !!! ) de l’anorexie:
Selon le site pro-anorexie d'une adolescente !!!
1. Tu seras mince.
2. Tu ne regarderas pas les photos des mannequins ou des stars en enviant leur taille, parce que tu l’auras.
3. Tu seras capable de porter des vêtements étroits à nouveau.
4. Tu auras l’air bien qu’importe ce que tu portes.
5. Les hommes te trouveront plus attirante.
6. Tu te sentiras plus en confiance et en osmose avec toi même.
7. Tu auras l’air parfaite de l’extérieur, brillante de l’intérieur.
8. Tu auras un contrôle total sur ta vie.
9. Le gras est une personne paresseuse, dégoutante, avide de nourriture et stupide. La minceur est intelligente, vive, sait controler sa vie.
10. Tu maîtriseras ton estomac, tandis que d’autres sont esclaves de leur faim.
11. Tu économiseras de l’argent, au lieu de le dépenser en nourriture.
12. Tu découvriras de nouvelles heures dans la journée durant lesquelles tu pourras faire des choses bien plus utiles que perdre du temps en cuisinant, mangeant et faisant la vaisselle.
13. Tu te sentiras mieux (et moins fatiguée en faisant du sport), tu marcheras le pas léger.
14. Tu seras capable de voir tes beaux et purs os.
15. Tu auras moins de chance d’avoir une crise cardiaque.
16. Tu seras capable de te mettre en bikini et d’être fière.
17. Les gens te féliciteront sur la quantité de poids que tu auras perdue; ceux qui ne le feront pas sont jaloux.
18. Tu seras parfaite, la nature t’a faite ainsi, sans toute cette graisse qui recouvre qui tu es vraiment.
19. Tu tourneras les têtes !
20. Tu peux te sentir supérieure du fait que tout les autres vivent sur de la graisse tandis que tu es légère comme l’air
Mais c'est d'un triste !!!
Chaque jour, nous donne son lot d'absurdités.
Mais il y a des sources à tout cela..
On s'en reparle..

Ce vendredi, sur plusieurs écrans du Québec, sort Polytechnique de Denis Villeneuve. Je serai son spectateur, en compagnie de mon amie Louise. J'ai hâte et j'ai peur. Le sujet est sensible, vulnérable, peut-on dire. Cette tuerie a fauché la vie de quatorze jeunes femmes, le 6 décembre 1989. Un drame humain atroce. Du sexisme macabre. Innomable. Insupportable. Jusqu'à nausée de l'âme. Mais les critiques jusqu'à maintenant parle d'une oeuvre sobre, empathique, respectueuse.


De tous les papiers concernant ce film, le plus intéressant provient de la plume d'une journaliste de la Presse que j'aime bien : Louise Leduc. Il explore les sentiments, les appréhensions de parents des victimes, de survivants, de témoins de la premières heures concernant ce délicat "sujet ".


«Moi, vous savez, j'ai déjà joué, dans ce film-là...» Comme les autres parents qui ont perdu une fille dans le drame de Polytechnique, en 1989, Carmen Pepin, la mère d'Annie Turcotte, a été invitée à voir le film de Denis Villeneuve avant sa sortie en salle, la semaine prochaine. Carmen Pepin n'y est pas allée. Son mari non plus. «Je ne suis pas contre le film, surtout si c'est bien fait. Seulement moi, je n'ai pas envie de le voir.» Son fils y est allé, avec sa conjointe et ses trois filles. «Après le film, mes petites-filles ont tout de suite dit: «Il faut qu'on aille voir papi et mamie.»» Douloureux de se faire parler du 6 décembre à répétition? Difficile d'entendre parler de ce film, de revoir des reportages commémorant le 6 décembre ou d'avoir vu la mère de Marc Lépine en entrevue? «Pas du tout. Ce n'est pas comme si on me rappelait quelque chose que je peux oublier de toute façon. Ça ne peut pas rouvrir de plaies puisqu'elles ne se sont jamais vraiment refermées. Même si c'est de moindre intensité, pour moi, c'est tous les jours le 6 décembre. Faire le deuil de son enfant, ce n'est jamais fini. Et en ce qui concerne la mère de Marc Lépine, à mes yeux, elle n'est pas différente des autres mères: elle aussi a perdu son enfant et elle n'avait pas à nous demander pardon.»


Sylvie Haviernick, qui a perdu sa soeur ce jour-là, a été l'intermédiaire entre les artisans du film et les familles, offrant sa collaboration aux premiers et s'assurant que les proches soient traités avec délicatesse. La semaine prochaine, elle en dira plus. Pour l'instant, elle fait remarquer à quel point les réactions sont tranchées. «Il y a ceux qui sont certains d'aller voir le film et ceux qui sont certains de ne pas vouloir y aller.»


Samuel Pierre, qui est professeur à l'École polytechnique, y était étudiant, le 6 décembre 1989. Pour sa part, il passera son chemin. Pas parce qu'il est contre l'idée d'un film. «Parce que je l'ai vécu. Je n'apprendrais rien de neuf.» À l'instar de M. Pierre, d'autres professeurs encore actifs à l'École polytechnique se sont montrés très réservés dans leurs commentaires au motif que le service des communications de l'École avait demandé au personnel de s'en remettre aux porte-parole officiels.


Chantal Cantin, la directrice des communications, explique que, en fait, chacun est libre d'y aller de ses commentaires personnels mais que, pour un commentaire officiel, ça doit venir d'un porte-parole. «Nous avons 300 employés et professeurs qui ont vécu le drame et qui travaillent toujours à Polytechnique. Dans nos murs, c'est un sujet délicat."


Un autre professeur, qui a demandé l'anonymat, se souvient que les autorités avaient demandé la même réserve aux employés quand les recherchistes du film ont sollicité des témoignages. Lui-même n'a pas donné suite à leurs appels et ne compte pas aller voir le film non plus. «Peut-être aurais-je été plus intéressé par un documentaire. Par un film de fiction? Pas vraiment.»
LOUISE LEDUC, LA PRESSE, LE 29 JANVIER 2009

lundi 2 février 2009

S'exercer au bonheur !



Selon Martin Seligman, spécialiste de la psychologie positive, il existe de petits exercices, de petites approches ayant pour but de nous aider, apparemement, à être un peu plus heureux !

Les exercices suggérés pour augmenter le bonheur de façon durable sont nombreux : Seligman et ses collègues en ont recensé plus d'une centaine. Ils ont testé rigoureusement plusieurs de ces exercices auprès d'étudiants et de psychothérapeutes les utilisant auprès de leurs clients afin de vérifier si certains d'entre eux augmentaient vraiment le bonheur.


Étant donnés les témoignages encourageants de soulagement durable de la dépression et de bien-être amélioré, les chercheurs ont entrepris une étape de vérification selon les normes scientifiques. Pour ce, les participants sont assignés au hasard à un groupe mettant en pratique des exercices ou à un groupe contrôle recevant un traitement placebo afin de comparer les résultats. Environ 500 personnes ont participé à une expérience qui consistait simplement, après une batterie de tests, en une semaine d'exercices supervisés à partir du web (aucune intervention humaine). Les gens étaient retestés répétitivement concernant leur bien-être durant les six mois suivants.


Trois exercices étaient testés:

- écrire trois choses qui ont bien été dans la journée et pourquoi, remarquer sa propre contribution à ce qui a bien été

- écrire un témoignage de gratitude et le remettre personnellement

- utiliser ses plus grandes forces personnelles de façon nouvelle afin de passer des moments agréables (un test permettait aux participants d'identifier leurs forces personnelles)


Les recherches se poursuivent pour tester d'autres exercices. Une recherche a vérifié l'effet du premier exercice (identifier trois choses ayant bien été dans la journée) auprès de personnes sévèrement déprimées. Après 15 jours seulement, 92% se disaient plus heureuses, avec une moyenne de diminution de 50% des symptômes de dépression.


Ce qui se compare avantageusement, précise le chercheur, avec la psychothérapie et les antidépresseurs. D'autres expériences, comparant l'effet des antidépresseurs, de la psychothérapie et de la psychologie positive comme traitement de la dépression confirmeraient les avantages de cette dernière approche.


Dans l'ensemble, résume le chercheur, il y a de bonnes évidences que plusieurs exercices augmentent le bonheur et diminuent la dépression.


La théorie selon laquelle chacun a un niveau de bonheur déterminé s'avère fausse, estime-t-il. Concernant l'impact des exercices sur les personnes en dépression, la psychothérapie est traditionnellement, commente le chercheur, un endroit pour parler de ses difficultés. La psychothérapie du futur, dit-il, pourrait aussi être un endroit pour parler des émotions positives, des forces et des façons de construire davantage de sens dans sa vie.



PsychoMédia avec source: BBC News: Staying happier for longer by Martin Seligman


Je te reviens bientôt, avec une suite d'exercices à faire...

Pourquoi pas ? MDR !