mercredi 8 avril 2009

Bonjour Gentillesse !


Un matin direction le travail. Mon chéri m’annonce qu’à la page 14 de Libération, il y a un article capital sur le sujet documentaire que je prépare.
Je file donc au premier kiosque à journaux et au moment de payer… Je me rends compte que je n’ai que 60 centimes.

« - Et bien, ce sera pour une autre fois Libération. Je suis trop pauvre là !

- C’est pas grave. Vous me paierez demain.- Pardon ?

- C’est pas grave, vous me paierez demain.- Si vous voulez, je repasse à l’heure du déjeuner, car là je vais au travail, je suis en retard…

- Ne vous compliquez pas la vie, vous me paierez demain… »
Devant mon étonnement doublé d’émerveillement, le vendeur de journaux a alors haussé les épaules avec un petit sourire de rien du tout “Ben, non, c’est normal quoi !”

Et bien, non ce n’est pas normal. C’est rare, exceptionnel et… troublant !

Souvent d’ailleurs quand je finis un magazine dans le métro ou dans le train, je le propose à ma voisine pour peu qu’elle ait l’air de s’ennuyer. Autant faire tourner, plutôt que jeter. La plupart du temps, elles sont tellement surprises qu’elles l’enfournent d’un geste rapide dans leur sac sans dire merci… Des fois que je change d’avis.

En fait, la gentillesse n’est pas naturelle. Tout au moins, elle ne l’est plus. Selon un article paru dans The Guardian, les années Thatcher et Reagan ont dézingué les valeurs de solidarité dans notre société. D’ailleurs, qualifiez quelqu’un de gentil et les autres s’empresseront de traduire gentil par niais…


Par katia chapoutier

dimanche 5 avril 2009

Huit nouveaux petits anges nommés Joëlle, Marc-Ange, Louis-Philippe, Olivier, Anne-Sophie, Jérôme, Sabrina et Amanda !


Protéger de jeunes vies


Huit enfants de 3 à 12 ans ont perdu la vie depuis le début de l'année au Québec. Non pas à cause d'une maladie incurable ou d'un accident fatal, mais bien parce qu'un de leurs parents a décidé de mettre fin à leur courte existence dans un moment de détresse ou de rage.


Faudrait-il que les médias passent sous silence de tels drames familiaux? Non. En parler peut contribuer à protéger des vies. Pour tenter tenter d'expliquer et peut-être prévenir des actes meurtriers au sein des familles.


Qu'un père ou une mère tue son enfant, les gens sont bouleversés, même s'ils n'ont aucun lien avec la famille brisée. C'est l'incompréhension totale. Comment cela est-il possible? Comment une personne peut-elle éliminer de ses mains la vie qu'elle a elle-même engendrée? Et quel sera l'avenir de ceux qui restent, privés à jamais d'une partie d'eux-mêmes?


Ces tragédies familiales suscitent des inquiétudes et des intro-spections. Est-ce que je pourrais moi-même un jour commettre un acte meurtrier à l'égard d'êtres aimés? Comment éviter de sombrer dans la folie qui fait croire que la mort est ce qui peut arriver de mieux à des enfants pleins de vie? Où et auprès de qui peut-on trouver de l'aide si on s'enfonce dans une séparation douloureuse ou si sa santé mentale devient de plus en plus précaire?


Les meurtres commis par des parents interpellent les proches, mais aussi les services publics. Les personnes qui ont du mal à vivre une rupture reçoivent-ils le soutien voulu des services de médiation familiale? Le personnel médical est-il suffisamment vigilant à l'égard des individus souffrant de troubles mentaux qui ont la garde d'enfants? Les services de santé sont-ils adaptés pour répondre aux besoins des hommes en détresse? Sommes-nous attentifs à la souffrance et au désespoir de notre entourage?


Si nous nous posons toutes ces questions, c'est parce que nous avons été informés du destin tragique de Joëlle, de Marc-Ange, de Louis-Philippe, d'Olivier, d'Anne-Sophie, de Jérôme, de Sabrina et d'Amanda, et de la détresse qui a poussé leurs parents à commettre l'irréparable. Si nous cherchons des réponses, c'est pour éviter de tristes répétitions.


Brigitte Breton

Une manifestation contre la brutalité policière… Vraiment ?


Mais là, va falloir qu’il y en ait un qui m'explique, où est la logique de dénoncer la brutalité policière, en lançant des boules de billard, des briques, des pommes et à peu près tout ce qui peut se lancer. On rajoute des pare-brises de voitures d'honnêtes citoyens et des vitrines de commerçants en éclat. Et vlan, à la manifestation, comme dirait les Cowboys Fringants.

Excusez la comparaison un peu boiteuse, mais c'est un peu comme si je dénonce la malbouffe en m'enivrant joyeusement de Big Mac. Je me mets à la place d'un policier. Je reçois trois tomates, une brique, une balle de golf, et tient donc, une autre brique. Moi aussi je vais avoir le goût d'y aller d'un « tassez vous de d'là » en direction d'une masse peu courageuse. Pourquoi peu courageuse ?

J'ai très peu d'estime pour des gens, qui profitent d'un phénomène de masse pour se défouler, lorsque les chances de sévères réprimandes sont quasi nulles. Mais bon, ils ont ensuite la chance d'étaler leurs faits d'armes avec leur groupe d'amis aussi simple d'esprit qu'eux. Il faut bien comprendre que je n'en ai pas contre la manifestation. Au contraire, elle laisse la chance aux citoyens de s'exprimer. J'en ai contre que le gars qui a les cheveux quatre pieds de haut avec des bottines y allant jusqu'à la mi-cuisse n'étant pas capable de dire trois mots sans blasphémer sur les ondes publiques.


Par Daniel Richard

La patience, force ou faiblesse ?



Face aux petites et grandes difficultés de la vie, il nous arrive de perdre patience. Pourtant, l’exaspération n’améliore pas vraiment les choses. Dans bien des situations, la patience est une force qui nous permet de mieux vivre. Mais elle a ses limites, au-delà desquelles elle devient de la faiblesse, de l’apathie, du renoncement stérile. Comment bien la gérer ?
Devons-nous toujours prendre notre mal en patience ? Peut-être pas. Car si cette qualité a des forces, elle possède aussi des faiblesses.

La patience ne nous est pas naturelle ; le tout petit enfant est par nature impatient. Il lui faut tout, tout de suite et ses parents devront faire preuve de beaucoup de constance et d’habileté pour lui apprendre à accepter d’attendre pour obtenir ce qu’il veut.
Coincés dans un embouteillage, une file d’attente interminable, confrontés à l’agressivité de l’entourage ou à un problème grave, il ne nous est pas facile de prendre patience et de garder notre calme. Cela réclame un effort sur soi, un effort d’autant plus grand que notre mode de vie sera précipité.

Comment être patient dans un monde pressé ?
La patience est une force capable de "déplacer des montagnes", mais, à un certain degré d’excès, elle peut devenir un véritable facteur d’inertie. Lorsqu’elle conduit, par exemple, un individu ou un peuple opprimés à ne plus oser espérer que leur destin puisse évoluer.
Sans un minimum de patience, la vie devient intolérable et nous n’obtenons rien d’important. Mais, pour rester une force, la patience doit être habitée d’un espoir, d’une promesse en un futur meilleur. Patience et impatience ne sont dommageables que dans leurs excès. Elles nous sont toutes deux indispensables, la première pour nous aider à ne pas nous laisser démonter par les difficultés, la seconde pour nous pousser à nous défendre face aux situations qui nous sont nuisibles.
Dominique Pir

Le respect commençe à la maison, non ?





Étienne, 15 ans, est parfois impoli ou sarcastique avec sa mère.

Par exemple, il peut lever les yeux au ciel lorsqu'elle lui donne un conseil qu'elle lui a déjà répété par le passé. Il peut lui répondre : «Ben là, pourquoi?» lorsqu'elle refuse une de ses demandes déraisonnables. Cela ne lui arrive pas très souvent et lorsqu'il le fait, il le regrette peu de temps après.


Lorsque Étienne se montre un peu impoli, sa mère continue son intervention en restant rationnelle, sans entrer dans une lutte de pouvoir avec lui. Elle ne lui dit pas : «Sois poli jeune homme ou tu seras privé de sortie». S'il lève les yeux au ciel, elle continue de donner son conseil sans le harceler trop longtemps. S'il lui répond «pourquoi?» lorsqu'elle vient de lui imposer une limite, elle lui dit qu'elle comprend que cette limite puisse le frustrer et elle lui fait part de ses arguments.


Puis, lorsqu'elle remarque qu'il est particulièrement de bonne humeur et ouvert à la discussion, elle souligne qu'elle aime son attitude. C'est souvent à ce moment qu'Étienne s'excuse pour les occasions où il a été impoli ou impatient avec elle. C'est dans ces moments que sa mère se félicite d'être patiente avec lui et de tolérer ses petites sautes d'humeur d'adolescent sans mettre de l'huile sur le feu. Elle se dit alors qu'au fond, son fils la respecte et qu'en prenant de la maturité, ses petits signes d'impatience s'estomperont.


Pour les parents, il est parfois difficile d'accepter que les adolescents «fassent de l'attitude» : les yeux au ciel, les «bla-bla-bla», les réponses sèches, les argumentations... Il ne faut pas nécessairement percevoir ces comportements comme un pur manque de respect, mais plutôt comme un signe que notre enfant a besoin d'exprimer qu'il est différent de sa famille et qu'il devient plus indépendant. En fait, nombreux sont les ados qui respectent leurs parents et qui les admirent secrètement, même chez ceux qui ont ces comportements un peu impolis.


Dans d'autres foyers, c'est plus compliqué. Certains parents réagissent fortement lorsque leur ado se met à manifester ces signes. Ils peuvent leur répondre tout aussi sèchement, se mettre à crier des noms, à les menacer de punitions extrêmes, ce qui amène la relation parent-ado à se détériorer. Ce qui pousse l'ado à croire que finalement, il avait raison : son parent n'est pas si respectable que ça!


En effet, pour s'assurer d'un minimum de respect de la part de son ado, il faut d'abord et avant tout le respecter! Et ce, dès la petite enfance. Cela ne veut pas dire de le laisser faire tout ce qu'il veut sans l'encadrer. Cela veut tout simplement dire de le traiter comme une personne à part entière et de l'encadrer d'une manière bienveillante plutôt que d'une manière écrasante.


Concrètement, une telle attitude respectueuse chez un parent peut se traduire par les exemples suivants :
- Ne pas banaliser les peurs ou les problèmes des enfants.
- Ne pas infantiliser son ado en lui parlant en bébé.
- Faire des critiques constructives en nommant le comportement indésirable plutôt qu'en accusant la personne (ex. : «quand tes souliers traînent dans l'entrée...», plutôt que «grand paresseux, tu ne te ramasses jamais...»).
- S'excuser et reconnaître nos erreurs devant nos enfants (ex. : «Hier soir, je ne t'ai pas écouté quand tu avais envie de me parler, je m'en excuse et je ferai attention la prochaine fois»).
- Quand l'enfant grandit, lui expliquer le rationnel derrière les limites qu'on lui impose, lui dire à quel âge il aura telle ou telle permission au lieu de simplement lui dire non.
- Reconnaître que nos limites peuvent parfois être frustrantes.
- Ne pas répondre aux méchancetés de l'ado par d'autres méchancetés. Cela équivaudrait à mordre votre bambin après qu'il vous a mordu : si vous faites cela, vous vous comportez comme un copain de son âge, pas comme un parent.
Bref, ne sous-estimez pas le pouvoir de l'apprentissage par l'exemple, par modèle. Le respect attire le respect!


Dre Nadia Gagnier, psychologueLe Soleil

jeudi 2 avril 2009

Les visages de la fugue ou pour mieux comprendre le geste de David


La disparition non résolue du jeune David Fortin a braqué les projecteurs sur les fugues d'adolescents.

Bon an, mal an, on recense autour de 5000 fugues au Québec. La majorité sont très courtes: après 24 heures de révolte, le jeune rentre chez lui. Cependant, d'autres s'évanouissent carrément dans la nature: la répression policière et l'émergence des gangs de rue ont fait en sorte que les fugueurs disparaissent de plus en plus de l'espace public.


Il y a un an et demi, Jean Larivée a reçu un appel de son ex-femme. Leur fils de 15 ans avait quitté le domicile de sa mère. Il avait laissé une note. «Je pars. N'appelle pas la police.» Les parents, paniqués, ont immédiatement composé le 911. La police a retrouvé Mathieu quelques jours plus tard dans une autre ville.

Jean Larivée avait pourtant tout fait pour protéger son fils à l'adolescence. Il a payé des tuteurs privés pour l'aider à l'école. Il a déménagé dans une banlieue cossue. «Je voulais m'assurer d'être le plus loin possible des éléments du centre-ville de Montréal.»


Mais la révolte de l'adolescence précisément poussé Mathieu chez les jeunes de la rue, pour qui son père manifestait le plus grand mépris. Après sa fugue initiale, Mathieu est reparti. Il a vécu dehors tout un été. Il a été squeegee, il a mendié pour manger, a pris de la drogue.


Des jeunes comme Mathieu, qui fuient une famille sans histoire, représentent la majorité des 5163 cas de fugue recensés au Québec en 2007. Ces fugues sont généralement très courtes : les deux tiers se règlent en moins de 24 heures. Rapidement, les jeunes se heurtent à la dure réalité de la rue et retournent chez eux.


Qu'attends-tu David, alors, pour revenir ?


La Presse

Nombrils et Burquette : Du bitchage à l'horizon ?


Deux styles de bandes dessinées complètement différents mais des auteurs tout aussi passionnés.
Maryse Dubuc et Marc Delafontaine, co-auteurs de la série Les Nombrils, mettent en scène deux adolescentes au «look» sexy, Vicky et Jenny, qui multiplient sadiquement les méchancetés à l’endroit de Karine, leur bouc émissaire. Adolescente maigre et dégingandée, Karine possède toutefois beaucoup plus de profondeur que ses deux acolytes, qui lui en font voir de toutes les couleurs.

Les victimes du «bitchage» entre filles au secondaire ou dans les collèges privés, tout comme leurs «bourreaux» se reconnaîtront peut-être à travers l’un ou l’autre des trois personnages principaux des Nombrils. Fait anecdotique: Maryse Dubuc a elle-même fréquenté le collège privé pour filles François Delaplace, près de Sherbrooke.

Les coups bas dont est victime le personnage de Karine démontrent… un certain souci d’originalité. C’est le cas lorsque Karine, à la Saint-Valentin, reçoit un valentin de Dan, le gars qu’elle convoite. Jenny et Vicky, en bonnes fautrices de troubles, s’empressent de faire avorter sa sortie avec Dan en inventant que le valentin reçu… n’en est pas un et qu’il s’agit plutôt d’une publicité pour un restaurant sous forme de valentin. Savoureux!

Souvenirs d’adolescence
«On se replonge dans nos souvenirs, pas pour les événements en tant que tels mais plus pour les émotions, les angoisses, les malaises de l’adolescence».

Leur lectorat est majoritairement constitué de filles, ce qui est remarquable. «Il y a une majorité de filles, ce qui est étonnant parce qu’en bande dessinée, souvent, le lectorat est plus masculin» souligne Maryse Dubuc.
Le ton utilisé pousse aussi le lecteur à tourner en dérision des situations qui pourraient être beaucoup moins supportables sinon. «On essaie de partir d’émotions vraies, même si certaines sont très dures. On veut pousser plus loin pour arriver à rire de situations qui pourraient faire pleurer», explique Maryse Dubuc.

Burquette: un registre différent
Burquette raconte l’histoire d’une adolescente d’environ 14 ans dont le père, aspirant au titre de grand intellectuel, voudrait voir adopter une conduite plus… sobre. «Il est découragé par sa fille qui écoute Britney Spears et se maquille», explique Francis Desharnais, bédéiste. Aussi tente-t-il de lui imposer son autorité par tous les moyens, dont le port d’une «burka», d’où le titre de la bande dessinée.
«J’ai essayé d’adopter un traitement plus léger pour un sujet qui est quand même assez lourd. La réponse du public actuellement est très positive; pour un premier album, c’est rare qu’on a autant d’attention» ajoute l’auteur, qui, dans la vie, fait de l’animation 2-D.
Ses thèmes? «La tolérance et les relations entre un père et sa fille» explique celui qui s’est lui aussi rendu à Angoulême (France) l’an dernier, après avoir remporté un concours de bande dessinée organisé par l’Organisme franco-québécois pour la jeunesse. Lui aussi sera présent au Festival de la bande dessinée francophone.

Occupation double vu par Élisabeth qui connaît Olivia


Voici un autre commentaire d'un élève de notre école digne de mention que je publie en page principale..


Je suis d'accord avec cet article!Je l'admet que j'ai suivi la dernière saison d'occupation double et je connais même Olivia qui en faisait partie... Je lui ai demandé pourquoi s'est-elle inscrit à l'émission et elle m'a répondu par une simple réponse : J'avais envie de nouvelles expérience hors du commun de ma vie quotidienne! Et elle a raison, c'est vrai que c'est une expérience complètement différente de ce que l'on vit en réalité mais est ce que vraiment la réalité ou tout est arranger à occupation double? Ça, on ne le saura jamais parce que c'est le secret de la télévision!


C'est vrai que ces genre d'émission affectent beaucoup mentalement les jeunes et les influencent beaucoup à être belles ou beaux comme les candidats, c'est plus pour les filles. Les candidates sont toutes jolies et des fois je me demande si c'est juste l'apparence qui compte dans cet émission.


ET ce qui me dérange vraiment dans ce genre d'émission quand je l'écoute c'est lors d'une élimination, la personne qui se fait éliminer et qui retourne à la maison... on demande toujours à ces parents :

Êtes-vous fière de votre fille ou de votre fils?..................................

Fière de quoi ? Fière que votre fille aie embrassé 3 différents gars en 1 semaineou fière que votre garçon a réussi à coucher avec 2 filles différentes en 2 nuits?................

C'est complètement stupide!


Élisabeth

École André-Laurendeau

CSMV

La liste de Katerine


Suite à l'article intitulé "Maigrir n'est pas vivre" Katerine Carreiro Machado de cinquième secondaire a dressé sa propre liste, plus " réaliste" destinées aux personnes qui, malheureusement, banalisent encore l'anorexie. C'était si pertinent, que Éthicien - moi-même, M. lavoie en personne, s'est empressé de le publier et d'en faire un "billet" en tant que tel.


"Bon, je vais réellement refaire cette liste!

1 Tu seras laide.

2.Tu envieras les autres, car eux sont normales

3.Tu sera capable de porter les vetements de ta petite soeur

4. Tu auras l'air pas en santé, peu importe ce que tu portes.

5. Les hommes te trouveront dégueulasse.

6. Tu te sentiras plus en confiance peut etre mais tu ne devrais pas.

7.Tu auras l'air fragile de l'extérieur, épuisée de l'intérieur

8. Tu auras un controle sur ta faim seulement.

9. Le gras est normal.

10. Tu maitriseras ton estomac certes, mais pas le reste de ton corps frêle.

11. T'économise pas d'argent puisque t'acheteras des nouvelles fringues pour ta nouvelle taille chez GAP KIDS.

12. Tu découvriras pas des nouvelles heures dans ta journée car à la place de tu t'examines dans le miroir, tu te pèses sans cesse, tu te fais vomir.

13. Tu te sentiras de plus en plus faible, ÉVIDEMMENT

14.Quels beaux os? Ils sont FRAGILES et MOUS.

15. Peut être bien mais plus de t'évanouir.

16. Etre fière? Au contraire ta une plus grande raison de te cacher sous une serviette. C'est LAID.

17. Les gens vont s'inquieter par la quantité de poids que tas perdu.18. La nature ta pas fait ainsi, les bébés naissent pas squeletiques.

19. Tu tourneras des têtes mais pour les mauvaises raisons

20. T'es tellement légere qu'on a peur que le vent t'emporte chère


Katrine Carreiro Machado Sec.5

École André-Laurendeau

Commission scolaire Marie-Victorin

Décrochage scolaire - La cour des parents


Cela revêt toutes les allures d'un constat d'échec: lorsque l'État a déployé en vain ce qu'il croit être toutes ses ressources, et que le tiers des jeunes désertent toujours l'école, que fait-il? Il cherche un coupable. Le fautif à la mode, c'est le parent. Le parent décrocheur. Celui qui a baissé les bras, ne croit pas à la réussite scolaire, exige de l'école qu'elle lui modèle un parfait petit écolier sans histoire, demande que l'on ne fasse pas de lui un associé qui poursuit à la maison ce qui est entrepris en classe.


Voilà ce que l'on décode du message livré la semaine dernière par le premier ministre Jean Charest, alors qu'il dévoilait la Stratégie d'action jeunesse 2009-2014. Québec ajoute, bien sûr, 5 millions aux 900 qu'il dépense déjà dans l'espoir de cramponner des jeunes à l'école. Tant et aussi longtemps que les méthodes actuelles de lutte contre le décrochage n'auront pas été sainement évaluées, ce financement à l'aveugle semblera bien vain. M. Charest insiste en outre sur l'importance de faire de la réussite l'affaire de tout le monde.


On ne peut lui reprocher cet élan du coeur. Le succès fulgurant de l'expérience saguenéenne, où d'inquiétants taux d'abandon scolaire ont décliné, repose justement sur une prise en charge collective. Il y avait toutefois dans son appel à la responsabilité une pointe accusatrice déplorable. Rappelons-le: les parents ne sont pas tous issus de la même... école. Les «parents performants», dont le club ne cesse de grandir, méritent peut-être quelque blâme pour n'avoir pas compris que l'école ne peut jouer les rôles de gardienne, d'éducatrice et de psychologue à la fois tout en retenant tous ses protégés. Mais à côté de cette cour, un groupe de parents fantômes cause des torts irréparables, et ce, bien malgré lui!


Ce sont les décrochés de la réussite, eux-mêmes anciens déserteurs de l'école. Ceux-là abhorrent le terrain scolaire, qui les renvoie à de sombres souvenirs. Dans les milieux défavorisés, où les taux d'absentéisme sont affolants, ces parents excusent tout bonnement l'école buissonnière de leur enfant, se moquant de l'importance de l'école. Or, les études le confirment: la défavorisation et la sous-scolarité des parents sont d'excellents indicateurs du décrochage. On ne gagnera rien à sermonner ces ex-décrocheurs, qui ne participent pas aux réunions d'école, boudent les bulletins et n'associent l'enseignant qu'à un oiseau de malheur distribuant les mauvaises notes. L'école communique encore bien mal avec les parents en général, et avec ceux-là, indifférents à ses efforts, encore moins bien.


C'est pourtant sur eux qu'elle devrait peut-être jeter son dévolu -- et une partie de ses ressources! L'école ramera toujours à contre-courant si ses miracles accomplis en classe sont anéantis à la maison par l'indifférence parentale. Le Rapport Ménard, qui a récemment présenté sa recette antidécrochage, vante des expériences inspirantes, à Chicago ou Minneapolis. Là-bas, on multiplie les visites à domicile et les activités d'encadrement des parents plutôt que de distribuer les griefs.


Le Québec souffre, il est vrai, d'un grave problème de valorisation de la réussite en général, de l'école en particulier. Ce mépris -- et la désaffection qui en découle -- doit être combattu à sa source, dans le giron familial, où l'élève puise ses raisons de motivation ou d'apathie. Il s'agit là d'un immense défi, qui demande que l'État voie la famille comme un partenaire plutôt que de se répandre en réprimandes contre elle.


machouinard@ledevoir.com

Impérial Killer


Impérial Killer
Les jeunes pris au piège par les grandes compagnies de tabac.
jeudi 30 octobre 2008, par Thiery Dubreuil
Depuis des décennies, le débat à propos du tabac reste autour des mêmes concepts, entre autres la cigarette de contrebande et, bien sûr, les jeunes (majeurs et mineurs) qui fument régulièrement. Heureusement le nombre de fumeurs baisse tranquillement, car cette année, 15% des jeunes mineurs fument comparé à 19% l’année passée ou 19% en 1998. Mais un tout nouveau problème s’annonce : le retour en force des cigares dans un tout nouvel habit : cigarillos.


Revenons dans le temps, en 1999, quand des documents privés des conférences de la compagnie Impérial Tabaco ont étés soutirés car des millitants contre le tabac ont intenté une poursuite pour avoir ces derniers. Ces documents contiennent des discours à propos de leur nouvelle clientèle cible : les jeunes. Dans leur conférence, ils parlent qu’il faut qu’ils axent leurs publicités sur les jeunes, car il faut remplacer les fumeurs qui sont morts ou qui ont arrêté de fumer ! Il s affirment aussi être en train de faire des études sur les fumeurs de 15 ans ! Quel égoïsme de leur part de vouloir recréer la même erreur ! ! Les compagnies de tabac sont les plus égoïstes entreprises du monde. Pourquoi ? Simplement parce qu’elles savent qu’elles tuent des gens, mais elles continuent sans morale. Toutes ces études et recherches pour trouver un tout nouveau destrier offensif semble être résolues. Un nouveau puissant compagnon est né : le cigarillos.


Se petit cigare a les mêmes propriétés que les petites cigarettes : plein de goudron, avec autant de nicotines et, bien sûr, les mêmes effets destructeurs ! La difference entre cigarillos et cigarettes est qu’ils rajoutent des saveurs de fruit, de bonbon et d’alcool. C’est bien attirant pour les jeunes. En vérité, c’est un peu comme saler une viande périmée pour cacher sont gout. En plus, il y a eu une augmentation de 300% des ventes de cigarillos entre 2000 et 2005 et une augmentation de jeunes mineurs qui fument des cigarillos de 18% (l’an passée) et cette année 22%. 70% des gens au Québec croient que l’effet de mettre des saveurs attirantes dans les cigarettes cause une augmentation du nombre de fumeurs mineurs et majeurset que ça devrait être interdit comme produit ! Bien sûr, si j’ai parlé de Impérial Tabaco, c’est parce que cette compagnie controle 70% du marché mondial du tabac, mais bien d’autres compagnies de tabac ont les mêmes façons de penser et d’agir.


Source : Info-tabac.com

IMAGINE, Petite balade pour la paix


Petite femme toute menue, vêtue de noir, lunettes fumées au bout du nez, la tête couverte de son classique chapeau, Yoko Ono a lancé un message d'espoir et de paix hier, au Musée des Beaux-arts de Montréal. Quarante ans après son bed-in avec John Lennon, elle assistait à l'ouverture de l'exposition Imagine qui leur rend hommage.
Son message s'adressait particulièrement aux jeunes : «soyez vous-mêmes, restez en amour et continuez à danser», a indiqué Yoko Ono de sa voix à peine audible, souriant timidement.
Cette femme maintenant âgée de 72 ans est une icône, une star comme en font foi les réactions à sa présence dans une salle. Elle répondra à très peu de questions, demandera qu'on ne l'aveugle pas avec les caméras. Une dame lui répète les questions à l'oreille. Mais on sentira énormément de douceur et de paix dans tout son être.
Elle rappelle qu'elle était en lune de miel avec John lors de ce fameux bed-in en mai 1969. Elle dit d'ailleurs bien sentir sa présence dans la pièce du musée où une centaine de journalistes et photographes l'accueillent et épient chacun de ses gestes.
Y croire
Yoko Ono croit que «99% des gens veulent la paix. C'est ensemble que nous faisons la paix. Il faut y croire.»
«Imaginez-la et elle viendra à vous», clame Yoko Ono.
Elle se rappelle que le ciel montréalais était magnifiquement bleu les premiers jours du bed-in, «parmi les plus beaux moments de ma vie. J'étais en lune de miel», répète-t-elle en souriant.
À la fin de la courte période des questions, Yoko Ono se lèvera lentement et, comme si elle marchait sur le bout des pieds pour ne pas faire de bruit, disparaîtra derrière une grande porte du musée.
C'était sa petite balade pour la paix, quarante ans plus tard.
La veuve de John Lennon ne fait qu'une visite éclair à Montréal. En matinée, elle a donné cette conférence de presse et en fin d'après-midi elle inaugurait officiellement l'exposition en présence de plusieurs personnalités.
Elle devait repartir en soirée pour New York. Pas question qu'elle couche dans la fameuse suite 1742 au Reine Elizabeth, l'endroit l'émeut trop.
Imagine
Cette exposition Imagine, la ballade pour la paix de John & Yoko, est une initiative de Nathalie Bondil, la directrice du Musée des Beaux-arts. Cette femme accumule les expositions populaires à succès depuis son arrivée à la tête du musée, il y a deux ans. Elle a reçu l’appui d’Emma Lavigne, conservatrice du Centre Pompidou à Paris et de Thierry Planelle, directeur artistique et illustrateur sonore de l’exposition.
Deux gros coeurs rouges ont été installés devant les portes du musée et, dès qu’on entre dans la salle sous la fameuse musique de la chanson Give Peace a Chance, on voit des images de John et Yoko enlacés dans le lit au moment du bed-in.
Nathalie Bondil veut que cette exposition reprenne le message de paix encore très actuel et surtout «ne soit pas une commémoration et de l’idolâtrie. L’art c’est le message. Pour nous cette exposition est un projet social et communautaire réalisé grâce à 40 partenaires en ces temps difficiles. Imagine c’est aussi un message de paix que les baby-boomers passent aux plus jeunes.
«C’est l’action politique de John et de Yoko qui est ici exprimée. Avant d’être un héros, Lennon était un homme engagé. C’est son oeuvre collective que nous présentons et ce, gratuitement. À l’image de la générosité de ces deux êtres à la recherche d’un monde de paix», exprime Emma Lavigne.
Imagine sera présentée du 2 avril au 21 juin.

mercredi 1 avril 2009

La persévérance est un signe de politesse


Les Plus vieux, on apprit à leurs dépens que si l’on appelait quelqu’un et qu’il ou elle ne nous rappelait pas, c’est que nous ne l’intéressions pas. Et si on continuait à appeler, c’est qu’on était vraiment nul.
Mais dans l’univers professionnel, c’est tout le contraire : la persévérance est un signe de politesse, et si vous ne rappelez pas, votre interlocuteur en concluera que vous êtes quelqu’un qui n’en vaut sûrement pas la peine.
Imaginez un peu la situation suivante :
Vous m’appelez, vous tombez sur mon répondeur et vous me laissez un message.
Vous ignorez que je ne consulte que très rarement mon répondeur.
Quelques jours plus tard, vous rappelez, mais je suis absent et vous laissez un message directement à un de mes collègues.
Je reviens au bureau, vois qu’il y a un message pour moi, et je me dis qu’il faut que je vous appelle, mais j’oublie.
Des tas de dossiers commencent à s’amonceler sur mon bureau, enfouissant votre petit message, que j’oublie complètement.
Vous m’envoyez un email pour me faire savoir que vous avez tenté de me joindre, mais voilà, votre email arrive juste alors que je m’apprête à partir 5 jours pour assister à un congrès.
De retour de mon congrès, je retrouve 1000 emails dans ma boîte de réception.
Vous me rappelez, parlez à un de mes collègues, vous lui demandez de me dire que c’est important et que vous avez déjà laissé des messages sans avoir obtenu de réponse.
Mon collègue vient taper à la porte de mon bureau et me dit qu’il vous a en ligne.
Je décroche enfin mon téléphone et vous dit « Bonjour ! Je suis navré que vous ayez eu tant de mal à me joindre ».
A ce stade, je suis sincèrement très content que vous ayez eu la correction de continuer à essayer de me joindre, car je voulais vraiment vous parler.
Maintenant, imaginez cette autre situation :
Vous m’appelez, vous tombez sur mon répondeur et vous me laissez un message.
Je commence à traiter d’autres dossiers et oublie de vous rappeler.
Vous rongez votre frein en silence pendant un temps infini, vous vous dites que je suis un abruti qui vous déteste et du coup vous me détestez vous aussi.
Appeler une seule fois, puis ne jamais rappeler est à la fois une marque d’incorrection et un manque d’égards.
Dans cette profession, vous devez faire preuve de persévérance si quelque chose est important pour vous. Si vous avez envoyé un courrier à quelqu’un, mais n’avez pas fait de suivi jusqu’à arriver à contacter cette personne, votre attitude sera interprétée comme de la négligence.
La persévérance est un signe de politesse et de respect, parce qu’elle démontre que vous comprenez que les autres peuvent être très occupés. Elle montre aussi que vous attachez de l’importance à ce que vous faites.


Cacophonie sous les mers


Un nouveau mal envahit les mers, affectant grands mammifères et poissons: la pollution sonore
Au début de décembre, à Rome, gouvernements, écologistes et animalistes ont amorcé un premier grand débat international sur un mal qui envahit les mers: la pollution sonore. C'est d'ailleurs un problème auquel le Québec et le Canada participent, en raison de la prospection pour le gaz et le pétrole dans le fleuve, notamment, et en raison de l'accroissement du nombre de navires et de l'absence de normes sur le bruit émis par les moteurs et la cavitation des hélices de navires de plus en plus gros et puissants.
Plusieurs autres phénomènes contribuent à ce problème qui affecte surtout les grands mammifères marins dont le milieu est désormais pollué par tous ces sons, ce que les spécialistes commencent à appeler le brouillard ou «smog» marin. En effet, les sonars militaires émettent des sons à de très basses fréquences, souvent utilisées ou proches de celles utilisées par les grands mammifères.
Selon les spécialistes, la cacophonie qui résulte de tous ces sons aggrave les menaces qui pèsent présentement sur ces espèces parce qu'elles utilisent elles aussi des sons à basse fréquence pour communiquer entre elles souvent sur des centaines de kilomètres, pour identifier des sources de nourriture et retrouver leurs partenaires et élever leur progéniture.
Louis-Gilles Francoeur le devoir

Pétitionner pour exprimer son indignation


Voici une impressionnante initiative d'élève, celle de Maxime-René Roy, un de mes élèves du groupe 202, que je publie aujourd'hui. Merci Maxime. Et merci à vous les autres, de vous impliquer socialement, en lisant, commentant, et surtout en signant le document évoqué dans l'article.


Je fais appel à vous tous pour une bonne raison, avez vous écouté les nouvelles dernièrement.... J'ai été scandalisé hier en écoutant les nouvelles de découvrir une jeune fille de 9 ans violée par 2 jeunes garçons de moins de 12 ans. Mais ma plus grande surprise fut, aucune pénalité, rien, allons nous accepter cela sans broncher..... Ma plus grande question que feront -il a 15, 16 ou même 18 ans, tuer gratuitement..... Combien de vie ils vont encore briser ???


Voyez par vous-mêmes: Extraits.


Karim Benessaieh, La Presse


L'histoire de Léa, 9 ans, est résumée par deux toutes petites phrases: «Abus sexuel par deux garçons. De neuf et onze ans et demi», a écrit une travailleuse sociale dans le formulaire de réclamation d'indemnités.C'est arrivé le 19 août dernier, dans une petite ville de la couronne Nord de Montréal, une banlieue tranquille où des familles de classe moyenne se côtoient dans des bungalows neufs. L'agression sexuelle a duré plusieurs heures dans le sous-sol de la maison où habite l'un des garçons. La fillette en a conservé des lésions. Les jeunes agresseurs avaient utilisé un vibrateur.Pour la mère de Léa, Sylvie Lanctôt, un autre cauchemar a commencé ce jour-là : celui de l'impunité des agresseurs de sa fille. «Les policiers nous ont dit qu'ils étaient désolés, mais que la Direction de la protection de la jeunesse allait prendre le dossier.


Au criminel, il n'y a rien à faire. Il faut juste attendre qu'ils recommencent quand ils vont avoir 12 ans. Là, on va pouvoir les arrêter.»En attendant, les deux garçons sont libres comme l'air et vivent dans le même quartier que leur victime. Ils allaient à la même école primaire jusqu'à ce que la directrice obtienne le transfert des deux garçons, Éric, onze ans et demi, et Louis, 9 ans. «Le plus vieux, il est passé en vélo sous ma fenêtre et il a insulté mon autre fille», raconte Mme Lanctôt.


Pire, la jeune mère a appris que l'agresseur le plus âgé, Éric, s'était vanté auprès d'autres enfants d'avoir «violé une fille». Il s'agissait de toute évidence de Léa.Le 19 août dernier, Éric a invité la petite Léa à dîner chez lui. Louis les a suivis. Il n'y avait pas d'adulte chez Éric. Les enfants sont allés au sous-sol, Léa a accepté le verre de jus qu'on lui offrait. «Éric, lui, s'est pris un verre d'alcool, du fort, raconte Sylvie. À 11 ans.»Selon le témoignage de Léa, les deux garçons ont demandé à la fillette de se dévêtir; elle a refusé. Le pire est alors survenu. Une agression sexuelle.


«Ça n'a pas de sens. C'est révoltant», laisse tomber la mère en pleurant. Vers 17 h, Léa a finalement quitté le sous-sol d'Éric, effondrée. Elle a tout révélé à ses parents, qui ont appelé le 911. Les policiers ont conduit la petite famille au poste, où elle est restée jusqu'à 22 h 45. C'est là que Sylvie Lanctôt a appris qu'il n'y aurait pas de charges contre les deux garçons.Un des enquêteurs a tenu à exprimer son indignation aux parents. «J'en ai vu beaucoup dans ma carrière, a-t-il dit à la mère. Mais cette violence... C'est grave, je n'ai jamais vu ça.»Depuis cette agression, la fillette est devenue plus fébrile, plus gourmande aussi. Elle fait des cauchemars. Elle a un dégoût insurmontable pour tout ce qui touche à la sexualité. Sa rencontre avec une travailleuse sociale le 24 septembre dernier a été un «traumatisme complet», selon la mère : la fillette ne voulait plus rien dire.


Quant à la mère, elle ne digère toujours pas ce qu'elle perçoit comme une absence de justice. À part le transfert des garçons dans une autre école, Sylvie ne voit pas les conséquences de leurs actes. Surtout pour Éric, qu'elle perçoit comme le plus endurci des deux. «Je pensais au moins qu'ils allaient l'enlever du milieu, qu'il y aurait eu une conséquence. S'ils ne font rien, cet enfant-là va violer plein d'autres filles!»


Si nous restons sans VOIX ce sera bien pire encore, donnons nous la main pour faire quelque chose, faites une chaine avec moi pour faire la différence, envoyer ce message a tous les gens que vous connaissez, SVP NE SUPPRIMER PAS CE MESSAGE. Vous n'avez qu'a transférer ce message et d'y ajouter votre nom. Ensemble nous pouvons faire la différence pour cette petite fille et pour bien d'autres. J'aimerais que toute les 100 premières personnes me renvoient ce message pour que je puisse suivre sa progression, je voudrais atteindre milles noms ou plus si vous m'aider... menardisabelle@hotmail.com.


Ce message peut faire le tour du monde si on y met tous un peu de soi...Merci !