mardi 25 novembre 2008

Des dizaines de millions d'enfants ne peuvent aller à l'école


Des dizaines de millions d'enfants dans le monde n'ont pas accès à l'éducation à laquelle ils ont droit, a dénoncé l'Unesco mardi à Genève.
«Selon la tendance actuelle, l'accès universel à l'enseignement primaire ne sera pas atteint en 2015», un objectif que s'étaient pourtant fixé 164 pays en l'an 2000, a déclaré le directeur général de l'Unesco, Koichiro Matsuura.
«Les progrès ont été trop lents et trop inégaux dans beaucoup de pays (...). Trop d'enfants reçoivent une éducation d'une qualité si médiocre qu'ils quittent l'école sans avoir de connaissances de base en écriture et lecture et en mathématiques», a-t-il déploré en préambule du Rapport annuel de l'Unesco sur l'accès à l'éducation dans le monde.
Le rapport a été lancé à l'occasion de la Conférence mondiale de l'éducation qui réunit à Genève près de 1.400 représentants de plus d'une centaine de pays, dont une centaine de ministres et vice-ministres de l'Education.
«Les gouvernements ne font pas ce qu'il faut pour lutter contre les inégalités persistantes dues aux différences de revenus, de sexe, de localisation géographique, de langue, de handicaps, etc.», déplore le rapport.
En 2006, 75 millions d'enfants ne sont pas allés à l'école, dont près de la moitié en Afrique sub-saharienne.
Selon des projections portant sur 134 pays regroupant environ les deux tiers des enfants non scolarisés en 2006, quelque 29 millions d'enfants n'auront pas accès à l'école en 2015 dans ces pays.
Photo: Reuters Agence France-PresseGeneve

dimanche 23 novembre 2008

relations sans aucun engagement réel



La majorité des internautes sont des jeunes. Un bon nombre d’entre eux se connectent pour chater. Certains consacrent leur temps, leur énergie et leur argent pour ces discussions virtuelles. Nombre d’entre eux en deviennent d’ailleurs presque dépendants…Que se passe-t-il justement sur les forums du Web ? Quels sont les sujets de discussions évoqués sur les sites de rencontres ? Et est-ce que cela est d’un apport positif pour les jeunes ?


Grand nombre d’élèves possèdent aujourd’hui un PC. A priori, l’ordinateur et l’Internet sont censés être des outils de travail pour eux !!!! ( MDR ? ) Il leur permet d’effectuer des recherches, d’élargir leurs connaissances et de se familiariser avec l’informatique qui devient un outil de travail nécessaire de nos jours.


Or, nombre de jeunes en font un vrai compagnon aussi bien pour leurs études, que pour leur culture générale et par-dessus tout pour leur loisir. Utilisé pour visionner des films, pour jouer, pour écouter de la musique ou pour chater, l’ordinateur est devenu l’objet fétiche de nombreux jeunes. L’Internet est utilisé surtout pour communiquer.


Pour ce faire, les internautes peuvent se retrouver dans des salons de discussion pour «chater». Ces salons permettent à deux ou plusieurs personnes d’échanger des messages et des idées en temps réel. Il suffit pour cela de se connecter à un site Web. Lorsqu’ils se connectent les jeunes ont un accès direct à toutes les informations qu’ils veulent avoir. Chacun selon ses besoins et ses aspirations personnelles choisit les sites auxquels il va se connecter. Cela dit, il semble que les sites les plus visités par les jeunes sont ceux des rencontres et du chat.


Pourquoi ? L’on pensera a priori, qu’il est beaucoup plus facile pour un jeune de faire un peu d’entraînement en matière de relations sans aucun engagement réel et tout en gardant en secret sa vraie identité avant de plonger dans le mode des relations réelles. Le virtuel leur sert dans ce sens de briefing préparatoire avant de commencer les choses essentielles.


Toutefois, ce genre de relation peut se répercuter négativement sur certains jeunes dans la mesure où cela alimente le mensonge et accentue l’introversion.Salma, 15 ans, reconnait que le chat ne lui est d’aucun apport positif. Pourtant la jeune fille ne peut plus s’empêcher de le faire. «Je dirai que le chat est comme une sorte de drogue. Même si l’on sait que c’est nuisible pour la santé, on est incapable de décrocher… Au début, je voulais juste explorer ce monde virtuel dont tout le monde parle. On m’a dit que c’est un moyen pour passer du bon temps et couper avec le stress et la routine. J’ai tenté le coup et je me suis connectée à un site de rencontres. J’ai utilisé un pseudonyme et je n’ai pas révélé grand-chose sur moi d’autant plus que la majorité des internautes disent rarement la vérité. A mon sens, le chat ne peut pas être d’un grand apport puisque presque tout le monde ment… Moi, je ne voulais pas vraiment rencontrer des gens. Tout ce que je voulais, c’était juste de discuter et d’échanger des idées.


Amen, 15 ans, «chate» avec des Tunisiens et des étrangers juste pour passer le temps. Tout comme Salma, Amen trouve le chat d’aucun apport. Elle continue à le faire juste parce qu’elle n’a rien d’autre à faire pendant son temps libre. «Le chat pour moi est juste un passe-temps. Au début, chacun se présente et donne une idée sur lui : son âge, ses tendances, ses hobbies… Ensuite, on se met à parler à bâtons rompus. Si je me livre à ce genre de relation virtuelle, c’est justement parce que je veux avoir une idée sur les relations entre filles et garçons sans que cela ne vire au sérieux. Sauf que la majorité de ceux qui se connectent sont à la recherche de l’âme sœur et ils veulent passer à l’étape suivante : celle de la rencontre réelle et si on refuse, on est plaqué.


«Il est vrai que je chate fréquemment, mais cela ne veut pas dire que je trouve cette pratique positive. " Je ne peux pas risquer d’aller plus loin parce que je risque de recevoir un choc en voyant cet ‘amoureux virtuel’ : il peut être un clochard, un vieillard, ou encore un malade et un obsédé. C’est un risque que je ne prendrai jamais. D’ailleurs, la majorité de ceux qui essayent de faire des rencontres via le web, sont des gens qui n’ont pas assez confiance en eux. C’est la raison pour laquelle ils ont dû choisir le web, parce qu’ils pourront cacher leurs défauts puisqu’ils se cachent derrière le PC. Ceux qui ont aussi une nature timide optent pour l’amour virtuel parce que leur nature introvertie les pousse à opter pour les relations virtuelles qui n’exigent aucun engagement et juste pour combler un vide affectif», dit-elle.



Abir CHEMLI Tunis — Le Quotidien

"Tu ne seras jamais plus seul pour courir…"


Porteur du flambeau de l'espoir
«Tu ne seras jamais plus seul pour courir…»


Une expérience commune douloureuse allait rapprocher deux sportifs de deux âges et provinces différents. Chacun avait dû subir une ablation d’une tumeur importante au cerveau.Un reportage télévisuel présente le combat de Daniel, 13 ans, contre une maladie rare et grave. Ce jeune sportif du Manitoba impressionne André, alors âgé de 57 ans.Il entre en contact avec l’adolescent et les deux se rencontrent à Montréal, «parce qu’il faut en parler». C’est le début d’une belle complicité, rassurante pour le jeune et stimulante pour l’aîné.André, c’est un porteur d'espoir pour tous ceux qu’il croise: «Si André est passé à travers, moi aussi je le peux… C’est mon idole.» Malheureusement, plusieurs de ses amis sont décédés, alors que lui a survécu à quatre opérations.


En 1993, alors qu’il participe comme d’habitude à son programme d’activités physiques au centre Claude-Robillard, il s’écroule avec des convulsions. Il est hospitalisé 36 jours après son opération.
En janvier 1997, il est opéré de nouveau et il reçoit 34 traitements intensifs d’oncologie. Quelques mois plus tard, en septembre, on doit l’opérer une troisième fois pour enlever un abcès à l’intérieur de l’os frontal.Le lendemain de son opération, il appelle ses amis pour leur dire qu’il va revenir: «J’ai encore trop de choses à faire.» Il reste trois mois branché sur une machine, son crâne n’ayant pu être refermé à ce moment… Une quatrième opération en 1998 permettra de compléter la chirurgie de son front.

C’est avec courage et fierté, dans le cadre des Jeux Olympiques d’hiver de Calgary en 1988, qu’il porte le flambeau dans les rues de Montréal, le 12 décembre 1987. Photos et souvenirs attestent encore de cette participation officielle qu’il avait préparée avec sérieux, s’entraînant pendant dix mois à jogger avec un poids de quatre livres au bout de son bras.

La vie trace quelquefois un drôle de chemin entre la pauvreté et les honneurs, entre la santé et les épreuves. Il parle avec émotions de ses responsabilités lorsqu’il était jeune.
Ses parents étant très pauvres, il allait «demander la charité» aux cuisines de l’hôpital Sainte-Jeanne-d’Arc, pour nourrir la famille «à la soupe aux vermicelles et aux patates». Il se procurait également les vêtements au Jardin d’Enfance. Il commence à travailler dès l’âge de 14 ans.Un jour, en 1978, il se retrouve à Monte Carlo, en présence de son altesse sérénissime, la princesse Grace de Monaco. Il est le créateur des robes portées par les mannequins du Canada au Premier congrès mondial de la haute coiffure.


Aujourd’hui âgé de 69 ans, il raconte ses «miracles» avec les larmes aux yeux: «J’ai eu beaucoup de chance et d’amis pour m’encourager.» Il continue à aider ceux qui doutent et ceux qui souffrent, à lutter avec obstination contre ses migraines, à vivre avec satisfaction son quotidien.Il porte solidement et fièrement le flambeau de ses réussites avec l'espoir à partager.


Merci et bravo André!


(Claude Pelletier, Ahuntsic) Forum 17


Article mis en ligne le 19 novembre 2008 à 11:11

Homophobie


J'ai mis des années à me faire des amis garçons car j'avais en mémoire les insultes subies durant l'adolescence, provenant en majeure partie des autres garçons.
Le temps a passé, les visages ont pris quelques rides et les cheveux sont tombés, pour certains mais je me pose encore et toujours la question:
- Et toi, quand tu étais ado? Etais-tu de ceux-là? As-tu injurié celui qui n'était pas comme toi, qui était un peu différent, as-tu prononcé des paroles blessantes, utilisant des mots qui ne me font plus rien mais que je connais bien?

Je me demande aussi s'ils y pensent, eux, parfois, lorsqu'ils parlent avec moi ou un autre garçon sensible, lorsque j'évoque ma vie de couple ou mes attirances purement physiques pour un passant. Je me demande si ça ne les gêne pas d'avoir été si con, à être assis là, à mes côtés, vingt ans plus tard. Je dis ça parce qu'il m'est arrivé de croiser des types que j'avais connus ado et qui faisaient mine de vouloir me serrer la main: je n'ai jamais donné suite, tournant souvent le dos et refusant d'oublier. La colère de ne me voir pas comme les autres, leur propre attirance ou le plaisir de la violence ont transformé, durant ces années, certains de mes congénères en bêtes de destruction, me poussant lentement au suicide.

Si je peux comprendre intellectuellement leur comportement, jamais je ne l'admettrai ni le pardonnerai car, à la même période, aux mêmes âges, d'autres ados garçons ne semblaient pas, eux, éprouver la moindre haine à mon encontre, mieux, nous parlions déjà à l'époque avec simplicité des différences entre nous. L'enfance, l'adolescence, l'ignorance a bon dos parfois: c'est la connerie humaine, le chemin le plus simple, la voie la plus pratiquable qui est choisie ou pas à un moment donné. Etes-vous devenus moins cons, avez-vous évolué ou, la vie m'aidant, peut-être ne nous croisons plus?

(Oui, toi, Benoit qui me lit, et toi Alexandre, et toi Julien, et toi Pierre, avez-vous dérapé pendant l'adolescence, avez-vous prononcé des paroles que vous regrettez aujourd'hui? Vous taisez-vous socialement parce qu'il le faut, humainement parce que vous vous sentez mieux ou ces injures sont-elles toujours présentes, tout au fond?)


Le foot qui sauve la vie



Les championnats se gagnent rarement au sol dans la Ligue canadienne de football, mais un bon porteur de ballon n'est pas un luxe dont un club aspirant à la Coupe Grey peut raisonnablement se passer. Surtout si, comme le demi des Alouettes Avon Cobourne, ledit porteur sait faire autre chose que courir.
En 2008, à sa troisième saison à Montréal, Cobourne a manqué cinq matchs en raison de blessures aux chevilles, mais il a néanmoins terminé la saison avec des gains de 1566 verges: 950 au sol et 616 par la voie des airs. Pas mal pour un joueur qui avait entrepris la saison 2007 au poste de... secondeur.

«C'était difficile, parce que je n'avais jamais joué à cette position de ma vie», dit Cobourne au sujet de la décision prise par l'entraîneur-chef d'alors, Jim Popp, qui cherchait ainsi à maintenir l'ancienne étoile de West Virginia dans l'alignement tout en respectant le quota de joueurs canadiens.
«J'ai ravalé mon orgueil et je l'ai fait. Je devais payer mon loyer et mes factures et, surtout, je voulais jouer, car j'adore ce sport. Je trouvais que c'était un manque de respect et j'ai songé à arrêter. Mais j'ai parlé à ma famille, j'ai prié... et me voici en finale de la Coupe Grey parce que j'ai choisi de continuer.»
L'entraîneur-chef Marc Trestman est le premier à s'en réjouir, même si le joueur de 29 ans, qui a amassé plus de 100 verges au sol lors de six matchs consécutifs, cette année, a été limité à 52 verges en 16 courses et a échappé une passe parfaite d'Anthony Calvillo, lors de la finale de l'Est.
«C'est un joueur qui peut courir, mais il peut aussi attraper le ballon. Plus important encore, il excelle en protection dans les situations de passe, souligne Trestman. C'est un gars extrêmement intelligent, charismatique dans le vestiaire et agréable à côtoyer. Et il est l'un des joueurs les plus travailleurs de l'équipe.»
Originaire de Camden, au New Jersey, Cobourne n'a pas eu une vie facile. Père revendeur de drogues, mère accro, il a même vécu un été dans un refuge pour sans-abri, à l'adolescence. «J'ai bloqué ça de ma mémoire jusqu'à cette année. On ne peut pas passer sa vie à réécrire le passé. Ça a été un moment difficile de ma vie, mais ça m'a fait grandir et ça a fait de moi l'homme que je suis», dit-il.
Cobourne a battu les records de son université lors de son passage à West Virginia. Mais sa petite taille (5'8) et son manque (relatif) de vitesse lui ont valu d'être ignoré au repêchage de la NFL. Les Lions de Detroit l'ont embauché comme joueur autonome et il a surtout joué dans les unités spéciales avant d'être relégué à l'équipe d'entraînement à sa deuxième saison.
Retranché par les Dolphins de Miami en 2005, il n'a pas eu à réfléchir trop longtemps quand Popp l'a appelé avant la saison 2006. «Je savais que je devais venir au Canada. Je n'avais plus de job. Je suis content d'être venu. Mon rêve d'être porteur de ballon dans un match de championnat est à la veille de se réaliser.»


Jean-François Bégin

La Presse

dimanche 16 novembre 2008

Petits trucs pour réduire le stress




1. Chante une chanson que tu aimes.
2. N’oublie jamais que vous tu n'es pas responsable de l’humeur ou des sentiments d’autrui.
3. Prends le temps de revivre un moment heureux de ta vie.
4. Joins-toi à un ami optimiste qui a un bon sens de l’humour et riez ensemble.
5. Vois les «échecs» comme des expériences valables plutôt que des obstacles.
6. Pose un geste gentil pour quelqu’un.
7. Parle moins. Écoute davantage.
8. Imagine un fantasme merveilleux à ton sujet que tu vivrais pendant cinq minutes.
9. Évite la compagnie de ceux qui te rabaissent.
10. Soyez disposez à apprendre de nouvelles choses et à en désapprendre d’autres.
11. Pleure. Les scientifiques ont découvert qu’il existe des éléments chimiques dans les pleurs émotifs; pleurer est une façon de se débarrasser de ces éléments chimiques.
12. Au cours de la journée, prends le temps de te faire plaisir et de penser à toi, simplement..
13. Vis une journée à la fois et le moment présent.
15. Demande-toi toujours si ce que tu es sur le point de dire est vrai et nécessaire.
16. Caresse ton animal domestique. ( Si tu en possèdes un )
17. Mets un oreiller devant votre bouche et criez fort !!!
18. Prends un bain chaud ou une douche chaude.
19. Fais tes préparatifs la veille: vêtements, repas, choses pour l’école ou le travail. Fini les tâches entreprises. ne les remets pas au lendemain. Tu seras moins pressé ainsi.
20. Avant de t'endormir, imagine le lendemain comme étant une journée réussie sans stress. Conditionne-toi mentalement.

Enfin, n’oublie surtout pas que posséder un bon sens de l’humour permet de passer plus facilement à travers les difficultés quotidiennes. La susceptibilité est un vilain défaut déprimant et stressant.
Bonne journée ou fin de journée harmonieux.




Extraits de Hope Healt letter, the Hope Heart Institute, Seattle, Washington.

samedi 15 novembre 2008

Adieu Brandon !


Au moins 1400 personnes ont assisté, vendredi matin, aux funérailles du jeune Brandon Crisp, à Barrie, en Ontario.
Le corps du garçon de 15 ans a été trouvé presque trois semaines après qu'il eût fui le domicile familial à la suite d'une dispute avec ses parents à propos du temps passé sur sa console de jeux Xbox.
Des lettres adressées par sa famille à Brandon Crisp ont été lues aux gens réunis dans une église et une salle attenante dans cette ville au nord de Toronto.
Les soeurs de Brandon, Samantha et Natasha, ont souligné dans leur lettre le sens de l'humour de leur frère. Natasha a dit trouver du réconfort dans la certitude que Brandon "se trouve dans une section VIP au paradis avec tous les enfants mignons, doux et intelligents".
La disparition de Brandon Crisp avait déclenché un élan de solidarité à travers le pays et des centaines de bénévoles s'étaient présentés pour aider la police dans ses recherches.
Une autopsie a conclu que l'adolescent a succombé à ses blessures subies après être tombé d'un arbre, et l'hypothèse d'un acte criminel n'est pas envisagée.
Sa famille a créé une fondation au nom de la victime pour aider les enfants démunis à participer à des activités sportives. Le père de Brandon Crisp a souligné que son fils avait été gardien de but, mais qu'il avait abandonné parce qu'il était plus petit que les autres joueurs.
La Presse Canadienne

mercredi 12 novembre 2008


Dieppe, le 16 février 2004

Madame Colette Denis
Directrice de la mode
9,rue Champlain
Dieppe, Nouveau-Brunswick
E1A H27

Madame la directrice,

Les critères de beauté ces jours-ci sont trop exigeants. Pour être acceptée dans la société d’aujourd’hui, les jeunes filles, et même les gars, doivent être beaux ou belles, avoir une certaine couleur de cheveux et d’yeux, être habillée avec des beaux vêtements, etc., et cela, je le trouve injuste! Car ce n’est pas tout le monde qui ressemble à Britney Spears ou à Justin Timberlake pour les gars. Personnellement, je pense que les gens devraient accepter d’autres personnes pour leur personnalité et non pour leur aspect physique.

Selon Mme LeBlanc, une directrice d’un magazine de mode, de 60 à 70% des jeunes ont changé leur style juste pour être acceptée par des groupes populaires. Contrairement aux gars, les filles subissent plus de pression à être belles, grandes, etc., car ce sont elles qui se concentrent le plus à être populaires!

Pour voir comment les critères de beauté influencent les jeunes d’aujourd’hui, on pourrait aller dans une école par exemple, et voir des groupes populaires dans un coin et voir d’autres groupes pas trop populaires dans un autre coin. Pourquoi cela est divisé de même?
Peut-être parce que les groupes pas trop populaires ne sont pas assez beaux ou belles ou n’ont pas assez des beaux vêtements pour être avec les groupes populaires. Mais qu’est - ce que cela fait si des gens sont différents? Pourquoi pas juste s’accorder et regarder la personnalité d’une personne et non quelqu’un qu’on n’est pas. >>

samedi 8 novembre 2008

Chute mortelle



Le corps retrouvé mercredi matin par des chasseurs dans un boisé, situé au nord-est de Barrie, est celui de Brandon Crisp.
L'adolescent de 15 ans avait quitté le domicile familial le 13 octobre dernier après une dispute avec ses parents, qui souhaitaient voir leur fils diminuer son temps d'utilisation de jeux vidéo. Une analyse de la dentition a permis d'arriver à l'identification.
L'autopsie menée sur le corps a par ailleurs établi que le jeune homme est mort à la suite de blessures à la poitrine après être tombé d'un arbre.
Des centaines de personnes avaient participé aux recherches pour tenter de retrouver l'adolescent.


Source : La Presse

jeudi 6 novembre 2008

Espoir sur l'humanité

Barack Obama 2008
44ième présidents des États-Unis d'Amérique


O-bjectivement réparer les méprises du racisme
B-riser les inégalités raciales et humaines
A-battre les frontières des iniquitées
M-ettre en place des actions pour la tolérance
A-ujourd’hui est un grand jour pour l’humanité
Suite à son élection historique, on dit qu'un souffle d'espoir souffle sur l'humanité. Que désormais, tous les rêves sont permis. Que l'avenir peut espérer des jours meilleurs. Que le racisme, ne sera plus jamais ce qu'il était. etc..
Toi, personnellement, que penses-tu de tout cela !
Je t'écoute....

mercredi 5 novembre 2008

Une bien triste fin ?


Une recherche de près d'un mois pour retrouver un adolescent porté disparu en Ontario après une dispute avec ses parents à propos d'un jeu vidéo pourrait se terminer dans la tragédie, après qu'un corps ait été découvert mercredi à quelques kilomètres de la résidence du jeune homme.
Des chercheurs ont trouvé, mercredi matin, au nord-est de Barrie, un corps qui pourrait bien être celui de Brandon Crisp, a indiqué la police.

Mais bien qu'elles croient qu'il s'agisse bel et bien du corps de l'adolescent âgé de 15 ans, les autorités policières n'ont cependant pas voulu le confirmer, faisant valoir que des examens devaient être menés avant toute confirmation.

Brandon Crisp a été vu pour la dernière fois le 13 octobre, jour de l'Action de grâce, après avoir fui son domicile suite à une querelle avec ses parents. Ces derniers lui avaient confisqué sa console de jeu Xbox, prétextant qu'il avait développé une dépendance à un certain jeu.

Une femme aurait vu Brandon Crisp à deux reprises dans un sentier situé à plusieurs kilomètres de sa maison le soir de sa disparition, et avait remarqué que l'adolescent éprouvait des problèmes avec sa bicyclette. Son vélo, abandonné, a été retrouvé dans ce secteur le 20 octobre.

mardi 4 novembre 2008

Les écrans volent le sommeil des ados

Internet, jeux vidéo, console, télévision, téléphone portable… les écrans sont partout et les ados passent des heures devant.

Arthur, 16 ans, a les yeux toujours rouges. Il faut dire qu'au grand dam de ses parents, il passe toutes ses soirées, ses mercredis ainsi que ses week-ends à jouer à des jeux de rôle sur Internet, en réseau avec ses copains. Volets fermés, pelotonné dans son duvet de camping, il ne sort pas de la journée et mange des pizzas qu'il se fait livrer sur le coin de son clavier.


Rien d'étonnant qu'en trente ans, les adolescents aient perdu entre deux et trois heures de sommeil par nuit. Ils seraient 17 % à se plaindre d'insomnie et un tiers d'entre eux seraient sujets à des somnolences durant la journée. «Longtemps, les médecins ont pensé qu'à l'adolescence on a besoin de dormir sept ou huit heures comme les adultes. En fait, ce serait plutôt neuf ou dix heures», insiste Marie-Jo Challamel.

Par ailleurs, la lumière artificielle des écrans d’ordinateurs, plus forte que la télévision, dérègle la sécrétion de mélatonine, l’hormone du sommeil, qui "signale" au corps qu'il a besoin de dormir. Au moment de la puberté, cette hormone est relâchée de plus en plus tard le soir




Pour Serge Tisseron, psychiatre et psychanalyste, expert de l'image, le problème est plus global : «Tout le monde - et pas seulement les adolescents - a vu la durée de son sommeil diminuer. La raison est simple : le nombre d'activités qui ont le pouvoir de nous réveiller s'accroît avec les nouvelles technologies. Celles proposées sur Internet ont la particularité de stimuler notre cerveau, qu'il s'agisse de la vente en ligne ou des sites de rencontres. Or ces derniers se visitent le soir, une fois terminées nos activités de la journée.» Selon ce spécialiste, la phobie du sommeil a toujours existé. Et de retourner le problème : «C'est parce qu'ils n'ont pas envie d'aller se coucher que certains d'entre nous, et notamment les adolescents, vont surfer le soir tard sur Internet. On vit dans une société d'insécurité psychique qui fait que l'on a des angoisses face au sommeil», conclut le psychanalyste.

Anne Jouan et Agnès Leclair

Des leçons de courage

À l'hôpital....
Les maths, le français, l'histoire... la plupart des jeunes préféreraient ne pas aller à l'école. Atteints de maladies graves, les enfants cloués dans un lit de l'hôpital Sainte-Justine se battent pour leur vie et pour avoir de bonnes notes.

Pendant une semaine, Le Journal de Montréal a suivi une équipe de professeurs qui enseignent à ces jeunes patients qui mordent dans la vie et veulent à tout prix réussir. Dans le premier de trois volets aujourd'hui, nous vous présentons les histoires touchantes d'enfants particulièrement courageux.


Dorothy Jean-Charles, 12 ans.
Grande sportive et remplie de projets, Dorothy a vu sa vie basculer il y a sept mois quand les médecins lui ont annoncé qu'elle avait un cancer dans la jambe.
La moitié du temps, elle doit être hospitalisée à l'hôpital Sainte-Justine pour des séances de chimiothérapie. Maux de tête, vomissements, fatigue extrême; les effets secondaires ne sont pas de tout repos.
«Les journées sont longues et les traitements difficiles», dit-elle.
En raison de ses traitements éprouvants, l'adolescente n'a pas toujours le coeur à faire des maths ou du français à l'hôpital.
«Les profs viennent me voir dans ma chambre et on fait des travaux qui dépendent de comment je me sens. Des fois je ne suis pas capable, je suis trop épuisée», explique-t-elle.
Depuis son diagnostic de cancer, Dorothy est habitée par une colère de ne pas pouvoir aller à l'école comme les autres chaque matin.
«J'ai juste fait deux semaines d'école cette année. Je suis triste et fâchée. Je ne vois pas mes profs, pas mes amis et je sors pas souvent à cause de mon système immunitaire qui est faible», dit-elle.

Kino Duman, 14 ans
Même si ses deux reins ne fonctionnent plus et qu'il a des tiges de métal dans le dos pour redresser sa colonne, Kino garde le moral pour toute sa famille.
«On a déjà un enfant autiste. On s'appuyait sur Kino mais il est tombé malade et on a trouvé ça très dur. C'est lui qui nous donne la force et le courage de continuer», affirme le papa de l'adolescent, Ayhan Duman.
En raison d'une insuffisance rénale, l'adolescent doit se rendre à l'hôpital Sainte-Justine trois fois par semaine où il doit subir des traitements de dialyse pendant quatre heures.

Pendant la première heure de son traitement, Kino fait du français et des mathématiques. Le reste du temps, il s'occupe en jouant à différents jeux.
En passant des jours entiers à l'hôpital, le jeune homme a développé un goût pour les professions reliées au monde de la santé.
«J'ai envie de devenir pharmacien. C'est un travail qui est en demande et ce n'est pas trop dur pour mon dos avec mes tiges de métal», dit-il.

Des leçons de courage par Jean-Philippe Pineault
Le Journal de Montréal