mercredi 17 décembre 2008

Générosité extrême pour les enfants de la DPJ


Après un article publié dans le Journal de Montréal cette semaine, 115 000$ ont été amassés par la Fondation du Centre jeunesse de Montréal.

Rappelons que les enfants de la DPJ risquaient de ne pas avoir de cadeaux de Noël, parce que la crise économique frappe de plein fouet.
L'animateur Paul Arcand et le 98,5 FM ont aussi mis l'épaule à la roue en invitant les auditeurs à être généreux.
(source: Journal de Montréal)


Au moment ou on se parle, le montant a sans doute augmenté.

Joyeux Noël à tous ces enfants !

De tout coeur.

mardi 16 décembre 2008

les enfants oubliés


À quelques jours de Noël, la DPJ, qui est durement écorchée par la crise financière, devra sabrer dans les cadeaux offerts à des centaines d'enfants qu'elle héberge.

Cours de piano ou de danse, musique, jeux éducatifs, lunettes... Des présents sont offerts chaque année aux enfants pour les aider à traverser le temps des fêtes, un moment difficile à passer pour plusieurs.
«On a des demandes toutes les semaines. Ce sont des histoires qui brisent le coeur», affirme Josée Bissonnette, responsable des événements-bénéfice de la Fondation du Centre jeunesse de Montréal - Institut universitaire.
«Pour des enfants qui ont été maltraités ou abandonnés, ce n'est pas un luxe. Ils ont besoin de savoir qu'ils comptent pour quelqu'un», ajoute-t-elle.
60 000 $
Les soubresauts de l'économie ont fait mal cette année à la Fondation du Centre jeunesse de Montréal, qui se retrouve devant un manque à gagner de 60000 $.
Contrairement aux années passées, le gala annuel, qui permet d'amasser plusieurs dizaines de milliers de dollars, a dû être annulé à cause de la vente insuffisante de billets.
«Deux semaines avant l'événement, on n'avait pas 25% des billets vendus. On ne pouvait pas prendre le risque que ça nous coûte de l'argent», explique Mme Bissonnette.
Un baume sur la colère
Pour un certain nombre d'enfants qui ont subi les pires sévices, participer à une activité sportive, par exemple, évacue les énergies négatives. «Ça permet de canaliser l'agressivité et la tristesse, et de les canaliser dans quelque chose de plus positif», affirme Josée Bissonnette.
À moins de recevoir massivement de l'argent de généreux donateurs, les directions du Centre jeunesse de Montréal n'auront toutefois d'autre choix que de refuser des demandes d'enfants cette année. Plusieurs centaines de jeunes seront touchés.
La Fondation du Centre jeunesse de Montréal invite ceux et celles qui voudraient faire un don à téléphoner au 514 593-2676.

13 000 jeunes (0 à 18 ans) dans l'île de Montréal qui reçoivent chaque année des services du Centre jeunesse de Montréal-Institut universitaire
20% ont moins de 5 ans, plus de 33%, moins de 10 ans et près de 40%, de 11 à 18 ans.
Ce sont des jeunes négligés (40%) ou abandonnés (5%) par leurs parents, victimes de violence physique ou sexuelle (11%), aux prises avec des troubles graves de comportement (38%).
Malgré leur jeune âge, ils ont tous été confrontés à des problèmes majeurs : pauvreté (66%), parents séparés ou divorcés (70%), violence conjugale (50%), problèmes de santé mentale (40%), consommation de drogue.
Pour aider le Centre jeunesse de Montréal: (514) 593-2676

Voici des exemples de :DEMANDES D'ENFANTS
223 $ POUR DES LUNETTES Un garçonnet de cinq ans souhaite obtenir des lunettes. Sans verres, il risque de devenir aveugle. Les parents, qui ont peu d'argent, ont été négligents et n'ont pas vu à lui procurer des lunettes. Depuis un an, quatre demandes ont été faites auprès de divers organismes. Chaque fois, l'enfant, qui a de graves problèmes de comportement, est revenu avec des lunettes cassées. Cette fois, la Fondation veut lui payer des lunettes flexibles qu'il ne pourra briser.


100 $ POUR DES PATINS À GLACE Victime de négligence depuis sa tendre enfance, une fillette de 10 ans possède peu d'effets personnels. Durant la période des fêtes l'an dernier, la jeune fan du Canadien a multiplié les lettres au père Noël pour obtenir des patins.


100 $ POUR DES LOGICIELS ÉDUCATIFS Un jeune garçon de 10 ans gravement violenté pendant les trois premières années de sa vie traîne des séquelles importantes sur les plans psychologique, affectif et social. Il a été abandonné par sa famille et n'a plus aucun contact avec elle. Il a accumulé un retard scolaire important. Un ordinateur lui a été offert grâce à la Loi d'indemnisation des victimes d'actes criminels. Toutefois, il lui manque des logiciels éducatifs.
320 $ POUR UN COURS D'ÉTÉ En raison d'une dépression qui l'a menée à l'hôpital, une adolescente de 15 ans a manqué plusieurs jours d'école cette année. La jeune fille, qui n'avait auparavant accusé aucun retard, a besoin de cours d'été en mathématiques pour poursuivre son 5e secondaire. Son père est décédé et sa mère l'a abandonnée.


130 $ POUR UNE INSCRIPTION Une jeune fille de 16 ans, qui vit en centre de réadaptation depuis 2005, est sans ressources. Elle se retrouve limitée dans les projets qui peuvent l'amener à s'intégrer à la société. Ayant participé à l'activité de percussions l'année dernière, elle a manifesté son désir de poursuivre cette activité. Elle voit dans cette opportunité la possibilité de s'impliquer en dehors du centre jeunesse, d'avoir une activité juste pour elle, de s'exprimer à l'aide d'un médium et, si l'occasion se présente, de se faire des amis.


jeudi 11 décembre 2008

Beauté et image corporelle dans les médias


Les médias nous bombardent constamment d'images du corps féminin. Celui-ci sert à vendre n'importe quoi : des yogourts, des voitures, des films... Dans cette abondance d'images, on remarque cependant peu de diversité. Les visages et les corps sont jeunes, très minces, la peau est généralement blanche et sans défaut. Les images des magazines féminins et de la publicité nous présentent des femmes « parfaites » et irréelles, clonées les unes sur les autres.

Comment se fait-il que cet idéal de beauté unique s'impose, à une époque où plusieurs auteurs font l'éloge des femmes mûres ou des femmes rondes - L'obsession des médias pour la minceur et la jeunesse aurait, selon certains spécialistes, des racines économiques. En présentant un idéal difficile à atteindre et à maintenir, on assure la croissance et la rentabilité de l'industrie des produits amincissants et des cures de jouvence.

Les femmes inquiètes de leur apparence sont plus susceptibles d'acheter des produits de beauté, de nouveaux vêtements et des produits de régime. Ces derniers à eux seuls rapporteraient 160 milliards de dollars par année.
D'ailleurs ce n'est pas un hasard si la jeunesse s'impose de plus en plus comme critère de beauté, aux côtés de la minceur : « Une foule de produits nous sont proposés pour nous permettre de nous rapprocher du modèle idéal. Les signes du vieillissement sont perçus comme une calamité que l'on doit corriger. C'est certainement payant car si nous n'avons pas toutes du poids à perdre, toutes nous vieillissons », souligne le Réseau québécois d'action pour la santé des femmes dans un rapport intitulé Changements sociaux en faveur de la diversité des images corporelles, paru en 2001.
Le flot de messages sur la minceur, les régimes et la beauté ne cessent de répéter aux femmes que leur corps est un objet imparfait qui nécessite un important investissement ainsi qu'un travail constant.


En 2003, le magazine américain Teen rapportait que 35 % des jeunes filles de 6 à 12 ans avaient déjà suivi au moins une régime et que 50 à 70 %d'entre elles croyaient souffrir d'embonpoint alors que leur poids était tout à fait normal. En tentant d'atteindre un idéal de beauté inaccessible, les femmes mettent bien plus que leur budget en péril : leur santé physique et psychologique inquiète plusieurs spécialistes. Des études montrent que des femmes et des filles constamment exposées à des images de corps féminins d'une impossible minceur risquent de développer des dépressions, une mauvaise estime de soi et de mauvaises habitudes alimentaires.





Une étude de l'Institut canadien de la recherche sur la condition physique et le mode de vie mentionne que maigrir est perçu par plusieurs filles comme le moyen d'améliorer leur estime de soi. Selon l'Institut, les fillettes tentent de contrôler leur poids dès l'âge de neuf ans!!!

Les ados et la politique


Les adolescents manifestent un profond désintérêt pour la politique traditionnelle mais restent très attachés à l'idéal démocratique. Si la politique nationale les ennuie, ils se montrent en revanche très sensibles aux grandes injustices du monde. (...)
Tels sont les principaux enseignements d'une étude réalisée par Ipsos auprès des 13-17 ans pour les Clés de l'Actualité.
nicolas sarkozy
(...) 80% des adolescents de cette catégorie d'âge déclarent ne pas s'intéresser à la politique en général et 78% avouent ne parler jamais ou rarement de politique dans leurs conversations quotidiennes, avec leurs amis ou en famille. Seuls 30% des adolescents acceptent de se placer sur l'axe gauche-droite (19% à gauche, 11% à droite), 43% se plaçant ni à gauche, ni à droite, et 27% n'expriment pas d'opinion.

pauline Marois

Certes l'intérêt pour la politique croît avec l'âge (il est de 39% pour les adolescents âgés de 17 ans contre 6% chez ceux de 13 ans) mais il reste toutefois toujours minoritaire. Ce désintérêt s'explique principalement par la mauvaise image dont jouit la politique auprès de cette génération. Pour ces adolescents, la politique est inaudible (71% des adolescents déclarent ne pas bien comprendre ce que disent les hommes politiques), éloignée de leur réalité (82% considèrent que les responsables politiques ne sont pas à l'écoute des jeunes) et au final sans beaucoup de sens (59% estiment que les responsables politiques disent tous la même chose).

mario dumont

Cette indifférence à un champ politique conventionnel qui leur paraît complètement étranger ne signifie pas pour autant que les adolescents délaissent le terrain politique au sens large du terme. Ils restent d'abord très attachés à l'idéal démocratique : ils sont ainsi près des trois quarts à juger que les hommes politiques sont nécessaires pour permettre un bon fonctionnement de la démocratie, qu'ils peuvent engager des changements utiles à société et que voter est un acte utile.



Interrogés ce qui les préoccupe personnellement, ils citent d'abord le sida (88%), la misère des sans-abris (86%), la pauvreté et la faim dans le monde (85%), la violence, l'insécurité (85%), la drogue (81%), le chômage (79%), la préservation de l'environnement (75%) ou encore la montée du racisme (74%) et la guerre dans le monde (70%).

jean charest

Ce que reproche fondamentalement cette génération, dépolitisée mais toujours en quête d'idéal, aux politiques, c'est bien peut-être d'abord une forme de résignation et de fatalisme face aux fractures du monde.
Samuel Jequier Etienne Mercier etienne.mercier@ipsos.com

ET TOI ?

mercredi 10 décembre 2008

J'ai fait un rêve



Ce texte est un chef-d'oeuvre absolu d'humanité, de fraternité, de paix et d'amour.
Je veux vous le faire connaître. Il sera toujours vrai, actuel.
Je reparlerai de Luther-King, qui est un espèce de Barack Obama de son époque.
Qui a préparé la voie à Obama, en fait.
Bonne lecture.
Merci Karl de m'avoir brassé, un peu.
J'AI FAIT UN RÊVE
Date: 1963 8 28

Ce discours du pasteur africain-américain Martin Luther King, intitulé «J'ai fait un rêve», fut prononcé à Washington devant le Lincoln Memorial, pendant la Marche vers Washington pour le travail et la liberté. Plus qu'aucun autre, il incarne les idéaux qui animent la lutte des Noirs américains pour l'égalité.

(EXTRAITS )

(..)Il est temps de quitter la vallée sombre et désolée de la ségrégation pour prendre le chemin ensoleillé de la justice raciale.
Il est temps de tirer notre nation des sables mouvants de l'injustice raciale jusqu'au rocher solide de la fraternité.
(...) L'Amérique ne connaîtra ni repos ni tranquillité tant que les Noirs ne jouissent pas pleinement de leurs droit civiques.
(...)Nous ne pouvons pas marcher seuls. Et quand nous marchons, nous devons jurer d'aller toujours de l'avant. Nous ne pouvons pas faire demi-tour. Il y en a qui demandent aux fervents des droits civiques, "Quand serez-vous satisfaits ?"

Nous ne saurons être satisfaits tant que nous ne pouvons pas laisser nos corps fatigués se reposer dans les motels des routes ni les hôtels des villes. Nous ne saurons être satisfaits tant que les Noirs ne peuvent bouger que d'un petit ghetto à un ghetto plus grand. Nous ne saurons être satisfaits tant qu'un Noir du Mississippi n'a pas le droit de voter. (...)
Non, non, nous ne sommes pas satisfaits, et nous ne serons satisfaits que le jour où la justice se déchaînera comme les eaux (...)

Ne nous complaisons pas dans la vallée de la désespoir. Je vous dis aujourd'hui, mes amis, que malgré les difficultés et les frustrations du moment, j'ai quand même fais un rêve.

C'est un rêve profondément enracinée dans le rêve américain.
J'ai fait un rève, qu'un jour, cette nation se lèvera et vivra la vrai signification de sa croyance :
"Nous tenons ces vérités comme allant de soi, que les hommes naissent égaux."
J'ai fait un rève, qu'un jour, sur les collines de terre rouge de la Géorgie, les fils des anciens esclaves et les fils des anciens propriétaires d'esclaves pourront s'asseoir ensemble à la table de la fraternité.
J'ai fait un rève, qu'un jour même l'état de Mississippi, un désert étouffant d'injustice et d'oppression, sera transformé en un oasis de liberté et de justice.

J'ai fait un rève, que mes quatre enfants habiteront un jour une nation où ils seront jugés non pas par la couleur de leur peau, mais par le contenu de leur caractère.
J'ai fait un rêve aujourd'hui .
J'ai fait un rève, qu'un jour, en un endroit, (...) des petits enfants noires pourront prendre la main des petits enfants blancs et marcher ensemble comme frères et soeurs.
J'ai fait un rêve aujourd'hui. J'ai fait un rêve, qu'un jour, chaque vallée sera levée, chaque colline et montagne sera nivelée, les endroits rugueux seront lissés et les endroits tortueux seront faits droits, et la gloire du Seigneur sera révélée, et tous les hommes la verront ensemble.
Ceci est notre espoir. Avec cette foi, nous pourrons travailler ensemble, prier ensemble, lutter ensemble, être emprisonnés ensemble, nous révoltons pour la liberté ensemble, en sachant qu'un jour nous serons libres.
Justifier
Quand ce jour arrivera, tous les enfants de Dieu pourront chanter avec un sens nouveau cette chanson patriotique, "Mon pays, c'est de toi, douce patrie de la liberté, c'est de toi que je chante. Terre où reposent mes aïeux, fierté des pèlerins, de chaque montagne, que la liberté retentisse." Et si l'Amérique veut être une grande nation, ceci doit se faire.

(...)Que la liberté retentisse! Quand nous laisserons retentir la liberté, quand nous la laisserons retentir de chaque village et de chaque lieu-dit, de chaque état et de chaque ville, nous ferons approcher ce jour quand tous les enfants de Dieu, Noirs et Blancs, Juifs et Gentils, Catholiques et Protestants, pourront se prendre par la main et chanter les paroles du vieux spiritual noir,
"Enfin libres! Enfin libres!
Dieu Tout-Puissant, merci, nous sommes enfin libres!"

mardi 25 novembre 2008

Des dizaines de millions d'enfants ne peuvent aller à l'école


Des dizaines de millions d'enfants dans le monde n'ont pas accès à l'éducation à laquelle ils ont droit, a dénoncé l'Unesco mardi à Genève.
«Selon la tendance actuelle, l'accès universel à l'enseignement primaire ne sera pas atteint en 2015», un objectif que s'étaient pourtant fixé 164 pays en l'an 2000, a déclaré le directeur général de l'Unesco, Koichiro Matsuura.
«Les progrès ont été trop lents et trop inégaux dans beaucoup de pays (...). Trop d'enfants reçoivent une éducation d'une qualité si médiocre qu'ils quittent l'école sans avoir de connaissances de base en écriture et lecture et en mathématiques», a-t-il déploré en préambule du Rapport annuel de l'Unesco sur l'accès à l'éducation dans le monde.
Le rapport a été lancé à l'occasion de la Conférence mondiale de l'éducation qui réunit à Genève près de 1.400 représentants de plus d'une centaine de pays, dont une centaine de ministres et vice-ministres de l'Education.
«Les gouvernements ne font pas ce qu'il faut pour lutter contre les inégalités persistantes dues aux différences de revenus, de sexe, de localisation géographique, de langue, de handicaps, etc.», déplore le rapport.
En 2006, 75 millions d'enfants ne sont pas allés à l'école, dont près de la moitié en Afrique sub-saharienne.
Selon des projections portant sur 134 pays regroupant environ les deux tiers des enfants non scolarisés en 2006, quelque 29 millions d'enfants n'auront pas accès à l'école en 2015 dans ces pays.
Photo: Reuters Agence France-PresseGeneve

dimanche 23 novembre 2008

relations sans aucun engagement réel



La majorité des internautes sont des jeunes. Un bon nombre d’entre eux se connectent pour chater. Certains consacrent leur temps, leur énergie et leur argent pour ces discussions virtuelles. Nombre d’entre eux en deviennent d’ailleurs presque dépendants…Que se passe-t-il justement sur les forums du Web ? Quels sont les sujets de discussions évoqués sur les sites de rencontres ? Et est-ce que cela est d’un apport positif pour les jeunes ?


Grand nombre d’élèves possèdent aujourd’hui un PC. A priori, l’ordinateur et l’Internet sont censés être des outils de travail pour eux !!!! ( MDR ? ) Il leur permet d’effectuer des recherches, d’élargir leurs connaissances et de se familiariser avec l’informatique qui devient un outil de travail nécessaire de nos jours.


Or, nombre de jeunes en font un vrai compagnon aussi bien pour leurs études, que pour leur culture générale et par-dessus tout pour leur loisir. Utilisé pour visionner des films, pour jouer, pour écouter de la musique ou pour chater, l’ordinateur est devenu l’objet fétiche de nombreux jeunes. L’Internet est utilisé surtout pour communiquer.


Pour ce faire, les internautes peuvent se retrouver dans des salons de discussion pour «chater». Ces salons permettent à deux ou plusieurs personnes d’échanger des messages et des idées en temps réel. Il suffit pour cela de se connecter à un site Web. Lorsqu’ils se connectent les jeunes ont un accès direct à toutes les informations qu’ils veulent avoir. Chacun selon ses besoins et ses aspirations personnelles choisit les sites auxquels il va se connecter. Cela dit, il semble que les sites les plus visités par les jeunes sont ceux des rencontres et du chat.


Pourquoi ? L’on pensera a priori, qu’il est beaucoup plus facile pour un jeune de faire un peu d’entraînement en matière de relations sans aucun engagement réel et tout en gardant en secret sa vraie identité avant de plonger dans le mode des relations réelles. Le virtuel leur sert dans ce sens de briefing préparatoire avant de commencer les choses essentielles.


Toutefois, ce genre de relation peut se répercuter négativement sur certains jeunes dans la mesure où cela alimente le mensonge et accentue l’introversion.Salma, 15 ans, reconnait que le chat ne lui est d’aucun apport positif. Pourtant la jeune fille ne peut plus s’empêcher de le faire. «Je dirai que le chat est comme une sorte de drogue. Même si l’on sait que c’est nuisible pour la santé, on est incapable de décrocher… Au début, je voulais juste explorer ce monde virtuel dont tout le monde parle. On m’a dit que c’est un moyen pour passer du bon temps et couper avec le stress et la routine. J’ai tenté le coup et je me suis connectée à un site de rencontres. J’ai utilisé un pseudonyme et je n’ai pas révélé grand-chose sur moi d’autant plus que la majorité des internautes disent rarement la vérité. A mon sens, le chat ne peut pas être d’un grand apport puisque presque tout le monde ment… Moi, je ne voulais pas vraiment rencontrer des gens. Tout ce que je voulais, c’était juste de discuter et d’échanger des idées.


Amen, 15 ans, «chate» avec des Tunisiens et des étrangers juste pour passer le temps. Tout comme Salma, Amen trouve le chat d’aucun apport. Elle continue à le faire juste parce qu’elle n’a rien d’autre à faire pendant son temps libre. «Le chat pour moi est juste un passe-temps. Au début, chacun se présente et donne une idée sur lui : son âge, ses tendances, ses hobbies… Ensuite, on se met à parler à bâtons rompus. Si je me livre à ce genre de relation virtuelle, c’est justement parce que je veux avoir une idée sur les relations entre filles et garçons sans que cela ne vire au sérieux. Sauf que la majorité de ceux qui se connectent sont à la recherche de l’âme sœur et ils veulent passer à l’étape suivante : celle de la rencontre réelle et si on refuse, on est plaqué.


«Il est vrai que je chate fréquemment, mais cela ne veut pas dire que je trouve cette pratique positive. " Je ne peux pas risquer d’aller plus loin parce que je risque de recevoir un choc en voyant cet ‘amoureux virtuel’ : il peut être un clochard, un vieillard, ou encore un malade et un obsédé. C’est un risque que je ne prendrai jamais. D’ailleurs, la majorité de ceux qui essayent de faire des rencontres via le web, sont des gens qui n’ont pas assez confiance en eux. C’est la raison pour laquelle ils ont dû choisir le web, parce qu’ils pourront cacher leurs défauts puisqu’ils se cachent derrière le PC. Ceux qui ont aussi une nature timide optent pour l’amour virtuel parce que leur nature introvertie les pousse à opter pour les relations virtuelles qui n’exigent aucun engagement et juste pour combler un vide affectif», dit-elle.



Abir CHEMLI Tunis — Le Quotidien

"Tu ne seras jamais plus seul pour courir…"


Porteur du flambeau de l'espoir
«Tu ne seras jamais plus seul pour courir…»


Une expérience commune douloureuse allait rapprocher deux sportifs de deux âges et provinces différents. Chacun avait dû subir une ablation d’une tumeur importante au cerveau.Un reportage télévisuel présente le combat de Daniel, 13 ans, contre une maladie rare et grave. Ce jeune sportif du Manitoba impressionne André, alors âgé de 57 ans.Il entre en contact avec l’adolescent et les deux se rencontrent à Montréal, «parce qu’il faut en parler». C’est le début d’une belle complicité, rassurante pour le jeune et stimulante pour l’aîné.André, c’est un porteur d'espoir pour tous ceux qu’il croise: «Si André est passé à travers, moi aussi je le peux… C’est mon idole.» Malheureusement, plusieurs de ses amis sont décédés, alors que lui a survécu à quatre opérations.


En 1993, alors qu’il participe comme d’habitude à son programme d’activités physiques au centre Claude-Robillard, il s’écroule avec des convulsions. Il est hospitalisé 36 jours après son opération.
En janvier 1997, il est opéré de nouveau et il reçoit 34 traitements intensifs d’oncologie. Quelques mois plus tard, en septembre, on doit l’opérer une troisième fois pour enlever un abcès à l’intérieur de l’os frontal.Le lendemain de son opération, il appelle ses amis pour leur dire qu’il va revenir: «J’ai encore trop de choses à faire.» Il reste trois mois branché sur une machine, son crâne n’ayant pu être refermé à ce moment… Une quatrième opération en 1998 permettra de compléter la chirurgie de son front.

C’est avec courage et fierté, dans le cadre des Jeux Olympiques d’hiver de Calgary en 1988, qu’il porte le flambeau dans les rues de Montréal, le 12 décembre 1987. Photos et souvenirs attestent encore de cette participation officielle qu’il avait préparée avec sérieux, s’entraînant pendant dix mois à jogger avec un poids de quatre livres au bout de son bras.

La vie trace quelquefois un drôle de chemin entre la pauvreté et les honneurs, entre la santé et les épreuves. Il parle avec émotions de ses responsabilités lorsqu’il était jeune.
Ses parents étant très pauvres, il allait «demander la charité» aux cuisines de l’hôpital Sainte-Jeanne-d’Arc, pour nourrir la famille «à la soupe aux vermicelles et aux patates». Il se procurait également les vêtements au Jardin d’Enfance. Il commence à travailler dès l’âge de 14 ans.Un jour, en 1978, il se retrouve à Monte Carlo, en présence de son altesse sérénissime, la princesse Grace de Monaco. Il est le créateur des robes portées par les mannequins du Canada au Premier congrès mondial de la haute coiffure.


Aujourd’hui âgé de 69 ans, il raconte ses «miracles» avec les larmes aux yeux: «J’ai eu beaucoup de chance et d’amis pour m’encourager.» Il continue à aider ceux qui doutent et ceux qui souffrent, à lutter avec obstination contre ses migraines, à vivre avec satisfaction son quotidien.Il porte solidement et fièrement le flambeau de ses réussites avec l'espoir à partager.


Merci et bravo André!


(Claude Pelletier, Ahuntsic) Forum 17


Article mis en ligne le 19 novembre 2008 à 11:11

Homophobie


J'ai mis des années à me faire des amis garçons car j'avais en mémoire les insultes subies durant l'adolescence, provenant en majeure partie des autres garçons.
Le temps a passé, les visages ont pris quelques rides et les cheveux sont tombés, pour certains mais je me pose encore et toujours la question:
- Et toi, quand tu étais ado? Etais-tu de ceux-là? As-tu injurié celui qui n'était pas comme toi, qui était un peu différent, as-tu prononcé des paroles blessantes, utilisant des mots qui ne me font plus rien mais que je connais bien?

Je me demande aussi s'ils y pensent, eux, parfois, lorsqu'ils parlent avec moi ou un autre garçon sensible, lorsque j'évoque ma vie de couple ou mes attirances purement physiques pour un passant. Je me demande si ça ne les gêne pas d'avoir été si con, à être assis là, à mes côtés, vingt ans plus tard. Je dis ça parce qu'il m'est arrivé de croiser des types que j'avais connus ado et qui faisaient mine de vouloir me serrer la main: je n'ai jamais donné suite, tournant souvent le dos et refusant d'oublier. La colère de ne me voir pas comme les autres, leur propre attirance ou le plaisir de la violence ont transformé, durant ces années, certains de mes congénères en bêtes de destruction, me poussant lentement au suicide.

Si je peux comprendre intellectuellement leur comportement, jamais je ne l'admettrai ni le pardonnerai car, à la même période, aux mêmes âges, d'autres ados garçons ne semblaient pas, eux, éprouver la moindre haine à mon encontre, mieux, nous parlions déjà à l'époque avec simplicité des différences entre nous. L'enfance, l'adolescence, l'ignorance a bon dos parfois: c'est la connerie humaine, le chemin le plus simple, la voie la plus pratiquable qui est choisie ou pas à un moment donné. Etes-vous devenus moins cons, avez-vous évolué ou, la vie m'aidant, peut-être ne nous croisons plus?

(Oui, toi, Benoit qui me lit, et toi Alexandre, et toi Julien, et toi Pierre, avez-vous dérapé pendant l'adolescence, avez-vous prononcé des paroles que vous regrettez aujourd'hui? Vous taisez-vous socialement parce qu'il le faut, humainement parce que vous vous sentez mieux ou ces injures sont-elles toujours présentes, tout au fond?)


Le foot qui sauve la vie



Les championnats se gagnent rarement au sol dans la Ligue canadienne de football, mais un bon porteur de ballon n'est pas un luxe dont un club aspirant à la Coupe Grey peut raisonnablement se passer. Surtout si, comme le demi des Alouettes Avon Cobourne, ledit porteur sait faire autre chose que courir.
En 2008, à sa troisième saison à Montréal, Cobourne a manqué cinq matchs en raison de blessures aux chevilles, mais il a néanmoins terminé la saison avec des gains de 1566 verges: 950 au sol et 616 par la voie des airs. Pas mal pour un joueur qui avait entrepris la saison 2007 au poste de... secondeur.

«C'était difficile, parce que je n'avais jamais joué à cette position de ma vie», dit Cobourne au sujet de la décision prise par l'entraîneur-chef d'alors, Jim Popp, qui cherchait ainsi à maintenir l'ancienne étoile de West Virginia dans l'alignement tout en respectant le quota de joueurs canadiens.
«J'ai ravalé mon orgueil et je l'ai fait. Je devais payer mon loyer et mes factures et, surtout, je voulais jouer, car j'adore ce sport. Je trouvais que c'était un manque de respect et j'ai songé à arrêter. Mais j'ai parlé à ma famille, j'ai prié... et me voici en finale de la Coupe Grey parce que j'ai choisi de continuer.»
L'entraîneur-chef Marc Trestman est le premier à s'en réjouir, même si le joueur de 29 ans, qui a amassé plus de 100 verges au sol lors de six matchs consécutifs, cette année, a été limité à 52 verges en 16 courses et a échappé une passe parfaite d'Anthony Calvillo, lors de la finale de l'Est.
«C'est un joueur qui peut courir, mais il peut aussi attraper le ballon. Plus important encore, il excelle en protection dans les situations de passe, souligne Trestman. C'est un gars extrêmement intelligent, charismatique dans le vestiaire et agréable à côtoyer. Et il est l'un des joueurs les plus travailleurs de l'équipe.»
Originaire de Camden, au New Jersey, Cobourne n'a pas eu une vie facile. Père revendeur de drogues, mère accro, il a même vécu un été dans un refuge pour sans-abri, à l'adolescence. «J'ai bloqué ça de ma mémoire jusqu'à cette année. On ne peut pas passer sa vie à réécrire le passé. Ça a été un moment difficile de ma vie, mais ça m'a fait grandir et ça a fait de moi l'homme que je suis», dit-il.
Cobourne a battu les records de son université lors de son passage à West Virginia. Mais sa petite taille (5'8) et son manque (relatif) de vitesse lui ont valu d'être ignoré au repêchage de la NFL. Les Lions de Detroit l'ont embauché comme joueur autonome et il a surtout joué dans les unités spéciales avant d'être relégué à l'équipe d'entraînement à sa deuxième saison.
Retranché par les Dolphins de Miami en 2005, il n'a pas eu à réfléchir trop longtemps quand Popp l'a appelé avant la saison 2006. «Je savais que je devais venir au Canada. Je n'avais plus de job. Je suis content d'être venu. Mon rêve d'être porteur de ballon dans un match de championnat est à la veille de se réaliser.»


Jean-François Bégin

La Presse

dimanche 16 novembre 2008

Petits trucs pour réduire le stress




1. Chante une chanson que tu aimes.
2. N’oublie jamais que vous tu n'es pas responsable de l’humeur ou des sentiments d’autrui.
3. Prends le temps de revivre un moment heureux de ta vie.
4. Joins-toi à un ami optimiste qui a un bon sens de l’humour et riez ensemble.
5. Vois les «échecs» comme des expériences valables plutôt que des obstacles.
6. Pose un geste gentil pour quelqu’un.
7. Parle moins. Écoute davantage.
8. Imagine un fantasme merveilleux à ton sujet que tu vivrais pendant cinq minutes.
9. Évite la compagnie de ceux qui te rabaissent.
10. Soyez disposez à apprendre de nouvelles choses et à en désapprendre d’autres.
11. Pleure. Les scientifiques ont découvert qu’il existe des éléments chimiques dans les pleurs émotifs; pleurer est une façon de se débarrasser de ces éléments chimiques.
12. Au cours de la journée, prends le temps de te faire plaisir et de penser à toi, simplement..
13. Vis une journée à la fois et le moment présent.
15. Demande-toi toujours si ce que tu es sur le point de dire est vrai et nécessaire.
16. Caresse ton animal domestique. ( Si tu en possèdes un )
17. Mets un oreiller devant votre bouche et criez fort !!!
18. Prends un bain chaud ou une douche chaude.
19. Fais tes préparatifs la veille: vêtements, repas, choses pour l’école ou le travail. Fini les tâches entreprises. ne les remets pas au lendemain. Tu seras moins pressé ainsi.
20. Avant de t'endormir, imagine le lendemain comme étant une journée réussie sans stress. Conditionne-toi mentalement.

Enfin, n’oublie surtout pas que posséder un bon sens de l’humour permet de passer plus facilement à travers les difficultés quotidiennes. La susceptibilité est un vilain défaut déprimant et stressant.
Bonne journée ou fin de journée harmonieux.




Extraits de Hope Healt letter, the Hope Heart Institute, Seattle, Washington.

samedi 15 novembre 2008

Adieu Brandon !


Au moins 1400 personnes ont assisté, vendredi matin, aux funérailles du jeune Brandon Crisp, à Barrie, en Ontario.
Le corps du garçon de 15 ans a été trouvé presque trois semaines après qu'il eût fui le domicile familial à la suite d'une dispute avec ses parents à propos du temps passé sur sa console de jeux Xbox.
Des lettres adressées par sa famille à Brandon Crisp ont été lues aux gens réunis dans une église et une salle attenante dans cette ville au nord de Toronto.
Les soeurs de Brandon, Samantha et Natasha, ont souligné dans leur lettre le sens de l'humour de leur frère. Natasha a dit trouver du réconfort dans la certitude que Brandon "se trouve dans une section VIP au paradis avec tous les enfants mignons, doux et intelligents".
La disparition de Brandon Crisp avait déclenché un élan de solidarité à travers le pays et des centaines de bénévoles s'étaient présentés pour aider la police dans ses recherches.
Une autopsie a conclu que l'adolescent a succombé à ses blessures subies après être tombé d'un arbre, et l'hypothèse d'un acte criminel n'est pas envisagée.
Sa famille a créé une fondation au nom de la victime pour aider les enfants démunis à participer à des activités sportives. Le père de Brandon Crisp a souligné que son fils avait été gardien de but, mais qu'il avait abandonné parce qu'il était plus petit que les autres joueurs.
La Presse Canadienne

mercredi 12 novembre 2008


Dieppe, le 16 février 2004

Madame Colette Denis
Directrice de la mode
9,rue Champlain
Dieppe, Nouveau-Brunswick
E1A H27

Madame la directrice,

Les critères de beauté ces jours-ci sont trop exigeants. Pour être acceptée dans la société d’aujourd’hui, les jeunes filles, et même les gars, doivent être beaux ou belles, avoir une certaine couleur de cheveux et d’yeux, être habillée avec des beaux vêtements, etc., et cela, je le trouve injuste! Car ce n’est pas tout le monde qui ressemble à Britney Spears ou à Justin Timberlake pour les gars. Personnellement, je pense que les gens devraient accepter d’autres personnes pour leur personnalité et non pour leur aspect physique.

Selon Mme LeBlanc, une directrice d’un magazine de mode, de 60 à 70% des jeunes ont changé leur style juste pour être acceptée par des groupes populaires. Contrairement aux gars, les filles subissent plus de pression à être belles, grandes, etc., car ce sont elles qui se concentrent le plus à être populaires!

Pour voir comment les critères de beauté influencent les jeunes d’aujourd’hui, on pourrait aller dans une école par exemple, et voir des groupes populaires dans un coin et voir d’autres groupes pas trop populaires dans un autre coin. Pourquoi cela est divisé de même?
Peut-être parce que les groupes pas trop populaires ne sont pas assez beaux ou belles ou n’ont pas assez des beaux vêtements pour être avec les groupes populaires. Mais qu’est - ce que cela fait si des gens sont différents? Pourquoi pas juste s’accorder et regarder la personnalité d’une personne et non quelqu’un qu’on n’est pas. >>

samedi 8 novembre 2008

Chute mortelle



Le corps retrouvé mercredi matin par des chasseurs dans un boisé, situé au nord-est de Barrie, est celui de Brandon Crisp.
L'adolescent de 15 ans avait quitté le domicile familial le 13 octobre dernier après une dispute avec ses parents, qui souhaitaient voir leur fils diminuer son temps d'utilisation de jeux vidéo. Une analyse de la dentition a permis d'arriver à l'identification.
L'autopsie menée sur le corps a par ailleurs établi que le jeune homme est mort à la suite de blessures à la poitrine après être tombé d'un arbre.
Des centaines de personnes avaient participé aux recherches pour tenter de retrouver l'adolescent.


Source : La Presse

jeudi 6 novembre 2008

Espoir sur l'humanité

Barack Obama 2008
44ième présidents des États-Unis d'Amérique


O-bjectivement réparer les méprises du racisme
B-riser les inégalités raciales et humaines
A-battre les frontières des iniquitées
M-ettre en place des actions pour la tolérance
A-ujourd’hui est un grand jour pour l’humanité
Suite à son élection historique, on dit qu'un souffle d'espoir souffle sur l'humanité. Que désormais, tous les rêves sont permis. Que l'avenir peut espérer des jours meilleurs. Que le racisme, ne sera plus jamais ce qu'il était. etc..
Toi, personnellement, que penses-tu de tout cela !
Je t'écoute....

mercredi 5 novembre 2008

Une bien triste fin ?


Une recherche de près d'un mois pour retrouver un adolescent porté disparu en Ontario après une dispute avec ses parents à propos d'un jeu vidéo pourrait se terminer dans la tragédie, après qu'un corps ait été découvert mercredi à quelques kilomètres de la résidence du jeune homme.
Des chercheurs ont trouvé, mercredi matin, au nord-est de Barrie, un corps qui pourrait bien être celui de Brandon Crisp, a indiqué la police.

Mais bien qu'elles croient qu'il s'agisse bel et bien du corps de l'adolescent âgé de 15 ans, les autorités policières n'ont cependant pas voulu le confirmer, faisant valoir que des examens devaient être menés avant toute confirmation.

Brandon Crisp a été vu pour la dernière fois le 13 octobre, jour de l'Action de grâce, après avoir fui son domicile suite à une querelle avec ses parents. Ces derniers lui avaient confisqué sa console de jeu Xbox, prétextant qu'il avait développé une dépendance à un certain jeu.

Une femme aurait vu Brandon Crisp à deux reprises dans un sentier situé à plusieurs kilomètres de sa maison le soir de sa disparition, et avait remarqué que l'adolescent éprouvait des problèmes avec sa bicyclette. Son vélo, abandonné, a été retrouvé dans ce secteur le 20 octobre.

mardi 4 novembre 2008

Les écrans volent le sommeil des ados

Internet, jeux vidéo, console, télévision, téléphone portable… les écrans sont partout et les ados passent des heures devant.

Arthur, 16 ans, a les yeux toujours rouges. Il faut dire qu'au grand dam de ses parents, il passe toutes ses soirées, ses mercredis ainsi que ses week-ends à jouer à des jeux de rôle sur Internet, en réseau avec ses copains. Volets fermés, pelotonné dans son duvet de camping, il ne sort pas de la journée et mange des pizzas qu'il se fait livrer sur le coin de son clavier.


Rien d'étonnant qu'en trente ans, les adolescents aient perdu entre deux et trois heures de sommeil par nuit. Ils seraient 17 % à se plaindre d'insomnie et un tiers d'entre eux seraient sujets à des somnolences durant la journée. «Longtemps, les médecins ont pensé qu'à l'adolescence on a besoin de dormir sept ou huit heures comme les adultes. En fait, ce serait plutôt neuf ou dix heures», insiste Marie-Jo Challamel.

Par ailleurs, la lumière artificielle des écrans d’ordinateurs, plus forte que la télévision, dérègle la sécrétion de mélatonine, l’hormone du sommeil, qui "signale" au corps qu'il a besoin de dormir. Au moment de la puberté, cette hormone est relâchée de plus en plus tard le soir




Pour Serge Tisseron, psychiatre et psychanalyste, expert de l'image, le problème est plus global : «Tout le monde - et pas seulement les adolescents - a vu la durée de son sommeil diminuer. La raison est simple : le nombre d'activités qui ont le pouvoir de nous réveiller s'accroît avec les nouvelles technologies. Celles proposées sur Internet ont la particularité de stimuler notre cerveau, qu'il s'agisse de la vente en ligne ou des sites de rencontres. Or ces derniers se visitent le soir, une fois terminées nos activités de la journée.» Selon ce spécialiste, la phobie du sommeil a toujours existé. Et de retourner le problème : «C'est parce qu'ils n'ont pas envie d'aller se coucher que certains d'entre nous, et notamment les adolescents, vont surfer le soir tard sur Internet. On vit dans une société d'insécurité psychique qui fait que l'on a des angoisses face au sommeil», conclut le psychanalyste.

Anne Jouan et Agnès Leclair

Des leçons de courage

À l'hôpital....
Les maths, le français, l'histoire... la plupart des jeunes préféreraient ne pas aller à l'école. Atteints de maladies graves, les enfants cloués dans un lit de l'hôpital Sainte-Justine se battent pour leur vie et pour avoir de bonnes notes.

Pendant une semaine, Le Journal de Montréal a suivi une équipe de professeurs qui enseignent à ces jeunes patients qui mordent dans la vie et veulent à tout prix réussir. Dans le premier de trois volets aujourd'hui, nous vous présentons les histoires touchantes d'enfants particulièrement courageux.


Dorothy Jean-Charles, 12 ans.
Grande sportive et remplie de projets, Dorothy a vu sa vie basculer il y a sept mois quand les médecins lui ont annoncé qu'elle avait un cancer dans la jambe.
La moitié du temps, elle doit être hospitalisée à l'hôpital Sainte-Justine pour des séances de chimiothérapie. Maux de tête, vomissements, fatigue extrême; les effets secondaires ne sont pas de tout repos.
«Les journées sont longues et les traitements difficiles», dit-elle.
En raison de ses traitements éprouvants, l'adolescente n'a pas toujours le coeur à faire des maths ou du français à l'hôpital.
«Les profs viennent me voir dans ma chambre et on fait des travaux qui dépendent de comment je me sens. Des fois je ne suis pas capable, je suis trop épuisée», explique-t-elle.
Depuis son diagnostic de cancer, Dorothy est habitée par une colère de ne pas pouvoir aller à l'école comme les autres chaque matin.
«J'ai juste fait deux semaines d'école cette année. Je suis triste et fâchée. Je ne vois pas mes profs, pas mes amis et je sors pas souvent à cause de mon système immunitaire qui est faible», dit-elle.

Kino Duman, 14 ans
Même si ses deux reins ne fonctionnent plus et qu'il a des tiges de métal dans le dos pour redresser sa colonne, Kino garde le moral pour toute sa famille.
«On a déjà un enfant autiste. On s'appuyait sur Kino mais il est tombé malade et on a trouvé ça très dur. C'est lui qui nous donne la force et le courage de continuer», affirme le papa de l'adolescent, Ayhan Duman.
En raison d'une insuffisance rénale, l'adolescent doit se rendre à l'hôpital Sainte-Justine trois fois par semaine où il doit subir des traitements de dialyse pendant quatre heures.

Pendant la première heure de son traitement, Kino fait du français et des mathématiques. Le reste du temps, il s'occupe en jouant à différents jeux.
En passant des jours entiers à l'hôpital, le jeune homme a développé un goût pour les professions reliées au monde de la santé.
«J'ai envie de devenir pharmacien. C'est un travail qui est en demande et ce n'est pas trop dur pour mon dos avec mes tiges de métal», dit-il.

Des leçons de courage par Jean-Philippe Pineault
Le Journal de Montréal

vendredi 31 octobre 2008

Il fugue pour une histoire de Xbox



Lorsque ses parents lui ont confisqué sa Xbox, Brandon Crisp a promis qu'il fuguerait si on ne la lui rendait pas. Son père, croyant qu'il bluffait, l'a même aidé à faire son sac à dos.


Puis, le jeune Ontarien est parti à vélo. C'était il y a 13 jours. Le garçon de 15 ans, passionné de jeux vidéo, n'a pas été revu depuis.

Aux yeux de ses parents, cela ne fait aucun doute: il était «obsédé» et «complètement dépendant» du jeu Call of Duty 4: Modern Warfare, destiné aux plus de 17 ans. «Il obtenait des A" dans toutes les matières avant de sombrer dans l'enfer des jeux vidéo en 2006», affirme son père. Le jour où on lui a confisqué sa Xbox, Brandon a volé 20$ à sa soeur, et ses parents venaient d'apprendre qu'il s'était absenté de l'école pour jouer.

Les Crisp craignent que leur fils soit allé rejoindre un inconnu rencontré sur l'internet. «Ce pourrait être le crime organisé, ou autre chose. Les pédophiles peuvent traquer les jeunes avec ces jeux», a avancé plus tôt cette semaine Steve Crisp au Toronto Star.



«Les amateurs de jeux vidéo peuvent s'attacher très fortement au monde virtuel parce qu'ils y vivent des expériences émotives intenses», explique le directeur du Laboratoire d'analyse des médias de l'Université Simon Fraser, Stephen Kline. «Tu fais partie d'une équipe. Mieux tu joues, plus tu es reconnu. Ce peut être très stimulant pour un adolescent.» Le problème, c'est que, afin d'obtenir de meilleurs résultats, nombre de participants délaissent peu à peu les autres activités - faire ses devoirs, voir ses amis, dormir, aller à l'école.

Microsoft, fabricant de la Xbox, a doublé la récompense de 25 000$ pour toute information qui permettra de retrouver le garçon. Mais le géant mondial de l'informatique tarde à partager les données des personnes avec lesquelles Brandon jouait, souligne la police.
Source : La Presse Canadienne

mardi 28 octobre 2008

Les enfants taupes de Colombie


Ils ont à peine dix ans et travaillent dans les mines de charbon en Colombie à quatre cents mètres de fond. Seuls de petits gabarits peuvent passer dans les trous de la mine.
Ils sont mal nourris et mâchent des feuilles de coca (Ces feuilles sont mâchées jusqu’à l’obtention d’une boulette qui produit des effets stimulants) pour résister ä la fatigue. Ils sont très mal payés. Ils sont là pour travailler dans les mines d‘étain. les mines de sel, mines d‘or parfois avec des climats très difficiles et des conditions de sécurités inexistantes. Ils travaillent plus de huit heures de par jour, du lundi au samedi pour environ 10 € la semaine.
Une loi colombienne du ministère des mines en vigueur dès 1989, interdit le travail des femmes et des enfants. Mais l’absence de contrôle fait que la loi est contournée et les compagnies minières profitent de la situation en achetant du charbon à bas prix aux propriétaires des mines qui payent très mal une main-d’oeuvre aux abois.

Uglies


Je dédie cet article, à trois élèves formidables, des filles avec un coeur et une tête, du groupe 501, avec qui j'ai eu la chance d'échanger, à la fin d'un cours, aujourd'hui. Elles m'ont fait réfléchir. Les gars de la classe aussi, à leur façon, pour qui -la majorité- ont dit préférer les filles maquillées.
Dans le monde de l’extrême beauté, les gens normaux sont en danger. L'auteur de science fiction, Scott Westerfeld , dans son oeuvre en quatre tomes : Uglies, Pretties,Specials et Extras nous projette dans un monde dans lequel une opération esthétique forcée à seize ans élimine les différences physiques et rend chacun conforme à un idéal de beauté.


Uglies, nous introduit dans un monde où des enfants sont élevés par l’État et soumis à la chirurgie esthétique obligatoire à seize ans. Il sont « perfectionnés » et rendus physiquement « parfaits » pour appartenir à une sorte d’uniformité. La beauté et son importance dans la société, c’est sur ce thème que repose l’histoire. Le sujet sous-entend que la beauté et la mise en conformité des êtres entraînent une uniformisation des comportements et de l’obéissance. Uglies est une réflexion sur le sens de la beauté physique et, plus largement, sur le devoir de résistance. On y trouve une grande critique de la société actuelle, une critique également du culte de la beauté et de l’actuelle dictature de la beauté et de la minceur.



Selon l'auteur, avec l’explosion des nouvelles technologies, nous nous dirigeons certainement vers un monde dans lequel bon nombre de gens décideront à quoi ils ressemblent. "J’ai voulu montrer une société où c’est la différence qui rend beau. "

Être beau, qu’est-ce que ça signifie pour vous ?

"Il y a la beauté que nous sommes programmés à admirer : tout ce qui est symétrie, une peau sans marques ni traces, un visage avec des grands yeux expressifs et puis il y un autre genre de beauté, moins lisse, celle des gens qui ont vécu et qui portent sur leurs visages les marques de leur histoire. "
"Un ado qui s’engagerait dans une démarche de chirurgie esthétique…Je lui déconseillerais. Ce n’est ni mal ni un signe d’impuissance, mais c’est le fait que c’est définitif et dangereux. Si on se fait refaire le nez pour avoir le nez de tout le monde, pourquoi pas, mais après c’est trop tard, il n’y a plus de retour en arrière possible. Vous devez rester avec le nez de tout le monde à vie ! "




"13-14 ans, c’est un âge où l’on veut vraiment ressembler à tout le monde, être comme les autres, surtout ne pas se démarquer ! À cet âge de la vulnérabilité, c’est parfaitement acceptable s’il s’agit alors d’une coupe de cheveux, de vêtements… mais évidemment il faut mieux leur conseiller d’éviter les opérations irréversibles ! "



Pensez-vous que les adolescents soient vraiment préoccupés par ce phénomène de « beauté normalisée ? "Oh oui ! Ce phénomène est présent partout : les images arrangées ou retouchées par ordinateur dans les magazines, dans les films, sur les affiches. Les ados voient beaucoup plus souvent des photos, des visages retouchés et faux que de vrais visages. Cette normalisation fait partie de leur environnement quotidien, mais il faut noter toutefois que ce phénomène est très ancien, depuis toujours l’art en parle. La plupart des cultures sont hantées par la beauté. Tout au long de l’histoire, nous sommes ornés de bijoux, tatouages, bronzage, maquillages. "
"Nous sommes tous influencés par l’apparence physique, il ne s’agit pas de dire « c’est mal », mais il faut savoir que ça existe, que c’est notre mode de fonctionnement, de réaction, de communication. On peut donc s’interroger sur ce phénomène. "

L'entrevue avec Scott Westerfeld a été réalisée par Véronique Delarue, professeur documentaliste au Groupe scolaire Ste Marie-St Vincent, Paris 18e

L'obsession de la minceur !



Tous les articles portant sur la fascination du paraître et des apparences dans notre société m'ont été suggérés par Philippe, un élève du groupe 503. Merci, mon cher !
Les magazines féminins sont probablement parmi les meilleurs promoteurs d'une beauté qui repose sur la jeunesse et une minceur excessive. Leurs pages sont souvent remplies de photos retouchées et d'articles vantant la nouvelle diète en vogue ou la crème anti-rides miracle.

Plus des trois quarts de leurs pages couvertures ont au moins un titre sur la meilleure manière de changer son apparence, que ce soit par le biais d'un régime, d'un programme d'exercices ou de la chirurgie esthétique.
Ceci s'explique facilement par l'influence qu'ont les annonceurs - principalement des compagnies de cosmétiques - sur le contenu de ces magazines. Quand New Woman, un magazine australien, a mis en page couverture la photo d'un mannequin aux rondeurs évidentes, il a reçu un camion de lettres de lectrices reconnaissantes, mais la réaction très négative de ses annonceurs l'a vite découragé de poursuivre dans cette voie. Advertising Age International y a vu la « confirmation de l'influence des publicitaires, qui restent persuadés que seuls des mannequins minces favorisent la vente des produits de beauté ». En publicité, le règne de la minceur va d'ailleurs en s'accentuant : il y a 20 ans, la plupart des mannequins pesaient 8 % de moins que la femme moyenne. Aujourd'hui, on parle de 23 % de moins.


Bien sûr, les magazines et la publicité ne sont pas seuls à promouvoir un idéal de beauté inaccessible. Le cinéma et la télévision contribuent grandement à le diffuser. Les actrices de séries télévisées et de cinéma sont, généralement, de plus en plus minces et de plus en plus jeunes. Au Québec, les comédiennes qui tiennent un premier rôle dans une série ou un film sont aussi majoritairement minces et jeunes. Après 40 ans, les rôles intéressants se font rares selon plusieurs actrices.

Depuis quelques années, Coup de pouce présente régulièrement des femmes rondes dans ses pages de mode. D'autres magazines, comme Châtelaine, se sont récemment engagés à ne plus retoucher les photos qu'ils publient et à ne plus présenter de mannequins ayant moins de 25 ans. S'agit-il de tendances superficielles ou d'un courant fort qui transformera la façon dont les médias présentent les femmes ?