mercredi 8 avril 2009

Bonjour Gentillesse !


Un matin direction le travail. Mon chéri m’annonce qu’à la page 14 de Libération, il y a un article capital sur le sujet documentaire que je prépare.
Je file donc au premier kiosque à journaux et au moment de payer… Je me rends compte que je n’ai que 60 centimes.

« - Et bien, ce sera pour une autre fois Libération. Je suis trop pauvre là !

- C’est pas grave. Vous me paierez demain.- Pardon ?

- C’est pas grave, vous me paierez demain.- Si vous voulez, je repasse à l’heure du déjeuner, car là je vais au travail, je suis en retard…

- Ne vous compliquez pas la vie, vous me paierez demain… »
Devant mon étonnement doublé d’émerveillement, le vendeur de journaux a alors haussé les épaules avec un petit sourire de rien du tout “Ben, non, c’est normal quoi !”

Et bien, non ce n’est pas normal. C’est rare, exceptionnel et… troublant !

Souvent d’ailleurs quand je finis un magazine dans le métro ou dans le train, je le propose à ma voisine pour peu qu’elle ait l’air de s’ennuyer. Autant faire tourner, plutôt que jeter. La plupart du temps, elles sont tellement surprises qu’elles l’enfournent d’un geste rapide dans leur sac sans dire merci… Des fois que je change d’avis.

En fait, la gentillesse n’est pas naturelle. Tout au moins, elle ne l’est plus. Selon un article paru dans The Guardian, les années Thatcher et Reagan ont dézingué les valeurs de solidarité dans notre société. D’ailleurs, qualifiez quelqu’un de gentil et les autres s’empresseront de traduire gentil par niais…


Par katia chapoutier

dimanche 5 avril 2009

Huit nouveaux petits anges nommés Joëlle, Marc-Ange, Louis-Philippe, Olivier, Anne-Sophie, Jérôme, Sabrina et Amanda !


Protéger de jeunes vies


Huit enfants de 3 à 12 ans ont perdu la vie depuis le début de l'année au Québec. Non pas à cause d'une maladie incurable ou d'un accident fatal, mais bien parce qu'un de leurs parents a décidé de mettre fin à leur courte existence dans un moment de détresse ou de rage.


Faudrait-il que les médias passent sous silence de tels drames familiaux? Non. En parler peut contribuer à protéger des vies. Pour tenter tenter d'expliquer et peut-être prévenir des actes meurtriers au sein des familles.


Qu'un père ou une mère tue son enfant, les gens sont bouleversés, même s'ils n'ont aucun lien avec la famille brisée. C'est l'incompréhension totale. Comment cela est-il possible? Comment une personne peut-elle éliminer de ses mains la vie qu'elle a elle-même engendrée? Et quel sera l'avenir de ceux qui restent, privés à jamais d'une partie d'eux-mêmes?


Ces tragédies familiales suscitent des inquiétudes et des intro-spections. Est-ce que je pourrais moi-même un jour commettre un acte meurtrier à l'égard d'êtres aimés? Comment éviter de sombrer dans la folie qui fait croire que la mort est ce qui peut arriver de mieux à des enfants pleins de vie? Où et auprès de qui peut-on trouver de l'aide si on s'enfonce dans une séparation douloureuse ou si sa santé mentale devient de plus en plus précaire?


Les meurtres commis par des parents interpellent les proches, mais aussi les services publics. Les personnes qui ont du mal à vivre une rupture reçoivent-ils le soutien voulu des services de médiation familiale? Le personnel médical est-il suffisamment vigilant à l'égard des individus souffrant de troubles mentaux qui ont la garde d'enfants? Les services de santé sont-ils adaptés pour répondre aux besoins des hommes en détresse? Sommes-nous attentifs à la souffrance et au désespoir de notre entourage?


Si nous nous posons toutes ces questions, c'est parce que nous avons été informés du destin tragique de Joëlle, de Marc-Ange, de Louis-Philippe, d'Olivier, d'Anne-Sophie, de Jérôme, de Sabrina et d'Amanda, et de la détresse qui a poussé leurs parents à commettre l'irréparable. Si nous cherchons des réponses, c'est pour éviter de tristes répétitions.


Brigitte Breton

Une manifestation contre la brutalité policière… Vraiment ?


Mais là, va falloir qu’il y en ait un qui m'explique, où est la logique de dénoncer la brutalité policière, en lançant des boules de billard, des briques, des pommes et à peu près tout ce qui peut se lancer. On rajoute des pare-brises de voitures d'honnêtes citoyens et des vitrines de commerçants en éclat. Et vlan, à la manifestation, comme dirait les Cowboys Fringants.

Excusez la comparaison un peu boiteuse, mais c'est un peu comme si je dénonce la malbouffe en m'enivrant joyeusement de Big Mac. Je me mets à la place d'un policier. Je reçois trois tomates, une brique, une balle de golf, et tient donc, une autre brique. Moi aussi je vais avoir le goût d'y aller d'un « tassez vous de d'là » en direction d'une masse peu courageuse. Pourquoi peu courageuse ?

J'ai très peu d'estime pour des gens, qui profitent d'un phénomène de masse pour se défouler, lorsque les chances de sévères réprimandes sont quasi nulles. Mais bon, ils ont ensuite la chance d'étaler leurs faits d'armes avec leur groupe d'amis aussi simple d'esprit qu'eux. Il faut bien comprendre que je n'en ai pas contre la manifestation. Au contraire, elle laisse la chance aux citoyens de s'exprimer. J'en ai contre que le gars qui a les cheveux quatre pieds de haut avec des bottines y allant jusqu'à la mi-cuisse n'étant pas capable de dire trois mots sans blasphémer sur les ondes publiques.


Par Daniel Richard

La patience, force ou faiblesse ?



Face aux petites et grandes difficultés de la vie, il nous arrive de perdre patience. Pourtant, l’exaspération n’améliore pas vraiment les choses. Dans bien des situations, la patience est une force qui nous permet de mieux vivre. Mais elle a ses limites, au-delà desquelles elle devient de la faiblesse, de l’apathie, du renoncement stérile. Comment bien la gérer ?
Devons-nous toujours prendre notre mal en patience ? Peut-être pas. Car si cette qualité a des forces, elle possède aussi des faiblesses.

La patience ne nous est pas naturelle ; le tout petit enfant est par nature impatient. Il lui faut tout, tout de suite et ses parents devront faire preuve de beaucoup de constance et d’habileté pour lui apprendre à accepter d’attendre pour obtenir ce qu’il veut.
Coincés dans un embouteillage, une file d’attente interminable, confrontés à l’agressivité de l’entourage ou à un problème grave, il ne nous est pas facile de prendre patience et de garder notre calme. Cela réclame un effort sur soi, un effort d’autant plus grand que notre mode de vie sera précipité.

Comment être patient dans un monde pressé ?
La patience est une force capable de "déplacer des montagnes", mais, à un certain degré d’excès, elle peut devenir un véritable facteur d’inertie. Lorsqu’elle conduit, par exemple, un individu ou un peuple opprimés à ne plus oser espérer que leur destin puisse évoluer.
Sans un minimum de patience, la vie devient intolérable et nous n’obtenons rien d’important. Mais, pour rester une force, la patience doit être habitée d’un espoir, d’une promesse en un futur meilleur. Patience et impatience ne sont dommageables que dans leurs excès. Elles nous sont toutes deux indispensables, la première pour nous aider à ne pas nous laisser démonter par les difficultés, la seconde pour nous pousser à nous défendre face aux situations qui nous sont nuisibles.
Dominique Pir

Le respect commençe à la maison, non ?





Étienne, 15 ans, est parfois impoli ou sarcastique avec sa mère.

Par exemple, il peut lever les yeux au ciel lorsqu'elle lui donne un conseil qu'elle lui a déjà répété par le passé. Il peut lui répondre : «Ben là, pourquoi?» lorsqu'elle refuse une de ses demandes déraisonnables. Cela ne lui arrive pas très souvent et lorsqu'il le fait, il le regrette peu de temps après.


Lorsque Étienne se montre un peu impoli, sa mère continue son intervention en restant rationnelle, sans entrer dans une lutte de pouvoir avec lui. Elle ne lui dit pas : «Sois poli jeune homme ou tu seras privé de sortie». S'il lève les yeux au ciel, elle continue de donner son conseil sans le harceler trop longtemps. S'il lui répond «pourquoi?» lorsqu'elle vient de lui imposer une limite, elle lui dit qu'elle comprend que cette limite puisse le frustrer et elle lui fait part de ses arguments.


Puis, lorsqu'elle remarque qu'il est particulièrement de bonne humeur et ouvert à la discussion, elle souligne qu'elle aime son attitude. C'est souvent à ce moment qu'Étienne s'excuse pour les occasions où il a été impoli ou impatient avec elle. C'est dans ces moments que sa mère se félicite d'être patiente avec lui et de tolérer ses petites sautes d'humeur d'adolescent sans mettre de l'huile sur le feu. Elle se dit alors qu'au fond, son fils la respecte et qu'en prenant de la maturité, ses petits signes d'impatience s'estomperont.


Pour les parents, il est parfois difficile d'accepter que les adolescents «fassent de l'attitude» : les yeux au ciel, les «bla-bla-bla», les réponses sèches, les argumentations... Il ne faut pas nécessairement percevoir ces comportements comme un pur manque de respect, mais plutôt comme un signe que notre enfant a besoin d'exprimer qu'il est différent de sa famille et qu'il devient plus indépendant. En fait, nombreux sont les ados qui respectent leurs parents et qui les admirent secrètement, même chez ceux qui ont ces comportements un peu impolis.


Dans d'autres foyers, c'est plus compliqué. Certains parents réagissent fortement lorsque leur ado se met à manifester ces signes. Ils peuvent leur répondre tout aussi sèchement, se mettre à crier des noms, à les menacer de punitions extrêmes, ce qui amène la relation parent-ado à se détériorer. Ce qui pousse l'ado à croire que finalement, il avait raison : son parent n'est pas si respectable que ça!


En effet, pour s'assurer d'un minimum de respect de la part de son ado, il faut d'abord et avant tout le respecter! Et ce, dès la petite enfance. Cela ne veut pas dire de le laisser faire tout ce qu'il veut sans l'encadrer. Cela veut tout simplement dire de le traiter comme une personne à part entière et de l'encadrer d'une manière bienveillante plutôt que d'une manière écrasante.


Concrètement, une telle attitude respectueuse chez un parent peut se traduire par les exemples suivants :
- Ne pas banaliser les peurs ou les problèmes des enfants.
- Ne pas infantiliser son ado en lui parlant en bébé.
- Faire des critiques constructives en nommant le comportement indésirable plutôt qu'en accusant la personne (ex. : «quand tes souliers traînent dans l'entrée...», plutôt que «grand paresseux, tu ne te ramasses jamais...»).
- S'excuser et reconnaître nos erreurs devant nos enfants (ex. : «Hier soir, je ne t'ai pas écouté quand tu avais envie de me parler, je m'en excuse et je ferai attention la prochaine fois»).
- Quand l'enfant grandit, lui expliquer le rationnel derrière les limites qu'on lui impose, lui dire à quel âge il aura telle ou telle permission au lieu de simplement lui dire non.
- Reconnaître que nos limites peuvent parfois être frustrantes.
- Ne pas répondre aux méchancetés de l'ado par d'autres méchancetés. Cela équivaudrait à mordre votre bambin après qu'il vous a mordu : si vous faites cela, vous vous comportez comme un copain de son âge, pas comme un parent.
Bref, ne sous-estimez pas le pouvoir de l'apprentissage par l'exemple, par modèle. Le respect attire le respect!


Dre Nadia Gagnier, psychologueLe Soleil

jeudi 2 avril 2009

Les visages de la fugue ou pour mieux comprendre le geste de David


La disparition non résolue du jeune David Fortin a braqué les projecteurs sur les fugues d'adolescents.

Bon an, mal an, on recense autour de 5000 fugues au Québec. La majorité sont très courtes: après 24 heures de révolte, le jeune rentre chez lui. Cependant, d'autres s'évanouissent carrément dans la nature: la répression policière et l'émergence des gangs de rue ont fait en sorte que les fugueurs disparaissent de plus en plus de l'espace public.


Il y a un an et demi, Jean Larivée a reçu un appel de son ex-femme. Leur fils de 15 ans avait quitté le domicile de sa mère. Il avait laissé une note. «Je pars. N'appelle pas la police.» Les parents, paniqués, ont immédiatement composé le 911. La police a retrouvé Mathieu quelques jours plus tard dans une autre ville.

Jean Larivée avait pourtant tout fait pour protéger son fils à l'adolescence. Il a payé des tuteurs privés pour l'aider à l'école. Il a déménagé dans une banlieue cossue. «Je voulais m'assurer d'être le plus loin possible des éléments du centre-ville de Montréal.»


Mais la révolte de l'adolescence précisément poussé Mathieu chez les jeunes de la rue, pour qui son père manifestait le plus grand mépris. Après sa fugue initiale, Mathieu est reparti. Il a vécu dehors tout un été. Il a été squeegee, il a mendié pour manger, a pris de la drogue.


Des jeunes comme Mathieu, qui fuient une famille sans histoire, représentent la majorité des 5163 cas de fugue recensés au Québec en 2007. Ces fugues sont généralement très courtes : les deux tiers se règlent en moins de 24 heures. Rapidement, les jeunes se heurtent à la dure réalité de la rue et retournent chez eux.


Qu'attends-tu David, alors, pour revenir ?


La Presse

Nombrils et Burquette : Du bitchage à l'horizon ?


Deux styles de bandes dessinées complètement différents mais des auteurs tout aussi passionnés.
Maryse Dubuc et Marc Delafontaine, co-auteurs de la série Les Nombrils, mettent en scène deux adolescentes au «look» sexy, Vicky et Jenny, qui multiplient sadiquement les méchancetés à l’endroit de Karine, leur bouc émissaire. Adolescente maigre et dégingandée, Karine possède toutefois beaucoup plus de profondeur que ses deux acolytes, qui lui en font voir de toutes les couleurs.

Les victimes du «bitchage» entre filles au secondaire ou dans les collèges privés, tout comme leurs «bourreaux» se reconnaîtront peut-être à travers l’un ou l’autre des trois personnages principaux des Nombrils. Fait anecdotique: Maryse Dubuc a elle-même fréquenté le collège privé pour filles François Delaplace, près de Sherbrooke.

Les coups bas dont est victime le personnage de Karine démontrent… un certain souci d’originalité. C’est le cas lorsque Karine, à la Saint-Valentin, reçoit un valentin de Dan, le gars qu’elle convoite. Jenny et Vicky, en bonnes fautrices de troubles, s’empressent de faire avorter sa sortie avec Dan en inventant que le valentin reçu… n’en est pas un et qu’il s’agit plutôt d’une publicité pour un restaurant sous forme de valentin. Savoureux!

Souvenirs d’adolescence
«On se replonge dans nos souvenirs, pas pour les événements en tant que tels mais plus pour les émotions, les angoisses, les malaises de l’adolescence».

Leur lectorat est majoritairement constitué de filles, ce qui est remarquable. «Il y a une majorité de filles, ce qui est étonnant parce qu’en bande dessinée, souvent, le lectorat est plus masculin» souligne Maryse Dubuc.
Le ton utilisé pousse aussi le lecteur à tourner en dérision des situations qui pourraient être beaucoup moins supportables sinon. «On essaie de partir d’émotions vraies, même si certaines sont très dures. On veut pousser plus loin pour arriver à rire de situations qui pourraient faire pleurer», explique Maryse Dubuc.

Burquette: un registre différent
Burquette raconte l’histoire d’une adolescente d’environ 14 ans dont le père, aspirant au titre de grand intellectuel, voudrait voir adopter une conduite plus… sobre. «Il est découragé par sa fille qui écoute Britney Spears et se maquille», explique Francis Desharnais, bédéiste. Aussi tente-t-il de lui imposer son autorité par tous les moyens, dont le port d’une «burka», d’où le titre de la bande dessinée.
«J’ai essayé d’adopter un traitement plus léger pour un sujet qui est quand même assez lourd. La réponse du public actuellement est très positive; pour un premier album, c’est rare qu’on a autant d’attention» ajoute l’auteur, qui, dans la vie, fait de l’animation 2-D.
Ses thèmes? «La tolérance et les relations entre un père et sa fille» explique celui qui s’est lui aussi rendu à Angoulême (France) l’an dernier, après avoir remporté un concours de bande dessinée organisé par l’Organisme franco-québécois pour la jeunesse. Lui aussi sera présent au Festival de la bande dessinée francophone.

Occupation double vu par Élisabeth qui connaît Olivia


Voici un autre commentaire d'un élève de notre école digne de mention que je publie en page principale..


Je suis d'accord avec cet article!Je l'admet que j'ai suivi la dernière saison d'occupation double et je connais même Olivia qui en faisait partie... Je lui ai demandé pourquoi s'est-elle inscrit à l'émission et elle m'a répondu par une simple réponse : J'avais envie de nouvelles expérience hors du commun de ma vie quotidienne! Et elle a raison, c'est vrai que c'est une expérience complètement différente de ce que l'on vit en réalité mais est ce que vraiment la réalité ou tout est arranger à occupation double? Ça, on ne le saura jamais parce que c'est le secret de la télévision!


C'est vrai que ces genre d'émission affectent beaucoup mentalement les jeunes et les influencent beaucoup à être belles ou beaux comme les candidats, c'est plus pour les filles. Les candidates sont toutes jolies et des fois je me demande si c'est juste l'apparence qui compte dans cet émission.


ET ce qui me dérange vraiment dans ce genre d'émission quand je l'écoute c'est lors d'une élimination, la personne qui se fait éliminer et qui retourne à la maison... on demande toujours à ces parents :

Êtes-vous fière de votre fille ou de votre fils?..................................

Fière de quoi ? Fière que votre fille aie embrassé 3 différents gars en 1 semaineou fière que votre garçon a réussi à coucher avec 2 filles différentes en 2 nuits?................

C'est complètement stupide!


Élisabeth

École André-Laurendeau

CSMV

La liste de Katerine


Suite à l'article intitulé "Maigrir n'est pas vivre" Katerine Carreiro Machado de cinquième secondaire a dressé sa propre liste, plus " réaliste" destinées aux personnes qui, malheureusement, banalisent encore l'anorexie. C'était si pertinent, que Éthicien - moi-même, M. lavoie en personne, s'est empressé de le publier et d'en faire un "billet" en tant que tel.


"Bon, je vais réellement refaire cette liste!

1 Tu seras laide.

2.Tu envieras les autres, car eux sont normales

3.Tu sera capable de porter les vetements de ta petite soeur

4. Tu auras l'air pas en santé, peu importe ce que tu portes.

5. Les hommes te trouveront dégueulasse.

6. Tu te sentiras plus en confiance peut etre mais tu ne devrais pas.

7.Tu auras l'air fragile de l'extérieur, épuisée de l'intérieur

8. Tu auras un controle sur ta faim seulement.

9. Le gras est normal.

10. Tu maitriseras ton estomac certes, mais pas le reste de ton corps frêle.

11. T'économise pas d'argent puisque t'acheteras des nouvelles fringues pour ta nouvelle taille chez GAP KIDS.

12. Tu découvriras pas des nouvelles heures dans ta journée car à la place de tu t'examines dans le miroir, tu te pèses sans cesse, tu te fais vomir.

13. Tu te sentiras de plus en plus faible, ÉVIDEMMENT

14.Quels beaux os? Ils sont FRAGILES et MOUS.

15. Peut être bien mais plus de t'évanouir.

16. Etre fière? Au contraire ta une plus grande raison de te cacher sous une serviette. C'est LAID.

17. Les gens vont s'inquieter par la quantité de poids que tas perdu.18. La nature ta pas fait ainsi, les bébés naissent pas squeletiques.

19. Tu tourneras des têtes mais pour les mauvaises raisons

20. T'es tellement légere qu'on a peur que le vent t'emporte chère


Katrine Carreiro Machado Sec.5

École André-Laurendeau

Commission scolaire Marie-Victorin

Décrochage scolaire - La cour des parents


Cela revêt toutes les allures d'un constat d'échec: lorsque l'État a déployé en vain ce qu'il croit être toutes ses ressources, et que le tiers des jeunes désertent toujours l'école, que fait-il? Il cherche un coupable. Le fautif à la mode, c'est le parent. Le parent décrocheur. Celui qui a baissé les bras, ne croit pas à la réussite scolaire, exige de l'école qu'elle lui modèle un parfait petit écolier sans histoire, demande que l'on ne fasse pas de lui un associé qui poursuit à la maison ce qui est entrepris en classe.


Voilà ce que l'on décode du message livré la semaine dernière par le premier ministre Jean Charest, alors qu'il dévoilait la Stratégie d'action jeunesse 2009-2014. Québec ajoute, bien sûr, 5 millions aux 900 qu'il dépense déjà dans l'espoir de cramponner des jeunes à l'école. Tant et aussi longtemps que les méthodes actuelles de lutte contre le décrochage n'auront pas été sainement évaluées, ce financement à l'aveugle semblera bien vain. M. Charest insiste en outre sur l'importance de faire de la réussite l'affaire de tout le monde.


On ne peut lui reprocher cet élan du coeur. Le succès fulgurant de l'expérience saguenéenne, où d'inquiétants taux d'abandon scolaire ont décliné, repose justement sur une prise en charge collective. Il y avait toutefois dans son appel à la responsabilité une pointe accusatrice déplorable. Rappelons-le: les parents ne sont pas tous issus de la même... école. Les «parents performants», dont le club ne cesse de grandir, méritent peut-être quelque blâme pour n'avoir pas compris que l'école ne peut jouer les rôles de gardienne, d'éducatrice et de psychologue à la fois tout en retenant tous ses protégés. Mais à côté de cette cour, un groupe de parents fantômes cause des torts irréparables, et ce, bien malgré lui!


Ce sont les décrochés de la réussite, eux-mêmes anciens déserteurs de l'école. Ceux-là abhorrent le terrain scolaire, qui les renvoie à de sombres souvenirs. Dans les milieux défavorisés, où les taux d'absentéisme sont affolants, ces parents excusent tout bonnement l'école buissonnière de leur enfant, se moquant de l'importance de l'école. Or, les études le confirment: la défavorisation et la sous-scolarité des parents sont d'excellents indicateurs du décrochage. On ne gagnera rien à sermonner ces ex-décrocheurs, qui ne participent pas aux réunions d'école, boudent les bulletins et n'associent l'enseignant qu'à un oiseau de malheur distribuant les mauvaises notes. L'école communique encore bien mal avec les parents en général, et avec ceux-là, indifférents à ses efforts, encore moins bien.


C'est pourtant sur eux qu'elle devrait peut-être jeter son dévolu -- et une partie de ses ressources! L'école ramera toujours à contre-courant si ses miracles accomplis en classe sont anéantis à la maison par l'indifférence parentale. Le Rapport Ménard, qui a récemment présenté sa recette antidécrochage, vante des expériences inspirantes, à Chicago ou Minneapolis. Là-bas, on multiplie les visites à domicile et les activités d'encadrement des parents plutôt que de distribuer les griefs.


Le Québec souffre, il est vrai, d'un grave problème de valorisation de la réussite en général, de l'école en particulier. Ce mépris -- et la désaffection qui en découle -- doit être combattu à sa source, dans le giron familial, où l'élève puise ses raisons de motivation ou d'apathie. Il s'agit là d'un immense défi, qui demande que l'État voie la famille comme un partenaire plutôt que de se répandre en réprimandes contre elle.


machouinard@ledevoir.com

Impérial Killer


Impérial Killer
Les jeunes pris au piège par les grandes compagnies de tabac.
jeudi 30 octobre 2008, par Thiery Dubreuil
Depuis des décennies, le débat à propos du tabac reste autour des mêmes concepts, entre autres la cigarette de contrebande et, bien sûr, les jeunes (majeurs et mineurs) qui fument régulièrement. Heureusement le nombre de fumeurs baisse tranquillement, car cette année, 15% des jeunes mineurs fument comparé à 19% l’année passée ou 19% en 1998. Mais un tout nouveau problème s’annonce : le retour en force des cigares dans un tout nouvel habit : cigarillos.


Revenons dans le temps, en 1999, quand des documents privés des conférences de la compagnie Impérial Tabaco ont étés soutirés car des millitants contre le tabac ont intenté une poursuite pour avoir ces derniers. Ces documents contiennent des discours à propos de leur nouvelle clientèle cible : les jeunes. Dans leur conférence, ils parlent qu’il faut qu’ils axent leurs publicités sur les jeunes, car il faut remplacer les fumeurs qui sont morts ou qui ont arrêté de fumer ! Il s affirment aussi être en train de faire des études sur les fumeurs de 15 ans ! Quel égoïsme de leur part de vouloir recréer la même erreur ! ! Les compagnies de tabac sont les plus égoïstes entreprises du monde. Pourquoi ? Simplement parce qu’elles savent qu’elles tuent des gens, mais elles continuent sans morale. Toutes ces études et recherches pour trouver un tout nouveau destrier offensif semble être résolues. Un nouveau puissant compagnon est né : le cigarillos.


Se petit cigare a les mêmes propriétés que les petites cigarettes : plein de goudron, avec autant de nicotines et, bien sûr, les mêmes effets destructeurs ! La difference entre cigarillos et cigarettes est qu’ils rajoutent des saveurs de fruit, de bonbon et d’alcool. C’est bien attirant pour les jeunes. En vérité, c’est un peu comme saler une viande périmée pour cacher sont gout. En plus, il y a eu une augmentation de 300% des ventes de cigarillos entre 2000 et 2005 et une augmentation de jeunes mineurs qui fument des cigarillos de 18% (l’an passée) et cette année 22%. 70% des gens au Québec croient que l’effet de mettre des saveurs attirantes dans les cigarettes cause une augmentation du nombre de fumeurs mineurs et majeurset que ça devrait être interdit comme produit ! Bien sûr, si j’ai parlé de Impérial Tabaco, c’est parce que cette compagnie controle 70% du marché mondial du tabac, mais bien d’autres compagnies de tabac ont les mêmes façons de penser et d’agir.


Source : Info-tabac.com

IMAGINE, Petite balade pour la paix


Petite femme toute menue, vêtue de noir, lunettes fumées au bout du nez, la tête couverte de son classique chapeau, Yoko Ono a lancé un message d'espoir et de paix hier, au Musée des Beaux-arts de Montréal. Quarante ans après son bed-in avec John Lennon, elle assistait à l'ouverture de l'exposition Imagine qui leur rend hommage.
Son message s'adressait particulièrement aux jeunes : «soyez vous-mêmes, restez en amour et continuez à danser», a indiqué Yoko Ono de sa voix à peine audible, souriant timidement.
Cette femme maintenant âgée de 72 ans est une icône, une star comme en font foi les réactions à sa présence dans une salle. Elle répondra à très peu de questions, demandera qu'on ne l'aveugle pas avec les caméras. Une dame lui répète les questions à l'oreille. Mais on sentira énormément de douceur et de paix dans tout son être.
Elle rappelle qu'elle était en lune de miel avec John lors de ce fameux bed-in en mai 1969. Elle dit d'ailleurs bien sentir sa présence dans la pièce du musée où une centaine de journalistes et photographes l'accueillent et épient chacun de ses gestes.
Y croire
Yoko Ono croit que «99% des gens veulent la paix. C'est ensemble que nous faisons la paix. Il faut y croire.»
«Imaginez-la et elle viendra à vous», clame Yoko Ono.
Elle se rappelle que le ciel montréalais était magnifiquement bleu les premiers jours du bed-in, «parmi les plus beaux moments de ma vie. J'étais en lune de miel», répète-t-elle en souriant.
À la fin de la courte période des questions, Yoko Ono se lèvera lentement et, comme si elle marchait sur le bout des pieds pour ne pas faire de bruit, disparaîtra derrière une grande porte du musée.
C'était sa petite balade pour la paix, quarante ans plus tard.
La veuve de John Lennon ne fait qu'une visite éclair à Montréal. En matinée, elle a donné cette conférence de presse et en fin d'après-midi elle inaugurait officiellement l'exposition en présence de plusieurs personnalités.
Elle devait repartir en soirée pour New York. Pas question qu'elle couche dans la fameuse suite 1742 au Reine Elizabeth, l'endroit l'émeut trop.
Imagine
Cette exposition Imagine, la ballade pour la paix de John & Yoko, est une initiative de Nathalie Bondil, la directrice du Musée des Beaux-arts. Cette femme accumule les expositions populaires à succès depuis son arrivée à la tête du musée, il y a deux ans. Elle a reçu l’appui d’Emma Lavigne, conservatrice du Centre Pompidou à Paris et de Thierry Planelle, directeur artistique et illustrateur sonore de l’exposition.
Deux gros coeurs rouges ont été installés devant les portes du musée et, dès qu’on entre dans la salle sous la fameuse musique de la chanson Give Peace a Chance, on voit des images de John et Yoko enlacés dans le lit au moment du bed-in.
Nathalie Bondil veut que cette exposition reprenne le message de paix encore très actuel et surtout «ne soit pas une commémoration et de l’idolâtrie. L’art c’est le message. Pour nous cette exposition est un projet social et communautaire réalisé grâce à 40 partenaires en ces temps difficiles. Imagine c’est aussi un message de paix que les baby-boomers passent aux plus jeunes.
«C’est l’action politique de John et de Yoko qui est ici exprimée. Avant d’être un héros, Lennon était un homme engagé. C’est son oeuvre collective que nous présentons et ce, gratuitement. À l’image de la générosité de ces deux êtres à la recherche d’un monde de paix», exprime Emma Lavigne.
Imagine sera présentée du 2 avril au 21 juin.

mercredi 1 avril 2009

La persévérance est un signe de politesse


Les Plus vieux, on apprit à leurs dépens que si l’on appelait quelqu’un et qu’il ou elle ne nous rappelait pas, c’est que nous ne l’intéressions pas. Et si on continuait à appeler, c’est qu’on était vraiment nul.
Mais dans l’univers professionnel, c’est tout le contraire : la persévérance est un signe de politesse, et si vous ne rappelez pas, votre interlocuteur en concluera que vous êtes quelqu’un qui n’en vaut sûrement pas la peine.
Imaginez un peu la situation suivante :
Vous m’appelez, vous tombez sur mon répondeur et vous me laissez un message.
Vous ignorez que je ne consulte que très rarement mon répondeur.
Quelques jours plus tard, vous rappelez, mais je suis absent et vous laissez un message directement à un de mes collègues.
Je reviens au bureau, vois qu’il y a un message pour moi, et je me dis qu’il faut que je vous appelle, mais j’oublie.
Des tas de dossiers commencent à s’amonceler sur mon bureau, enfouissant votre petit message, que j’oublie complètement.
Vous m’envoyez un email pour me faire savoir que vous avez tenté de me joindre, mais voilà, votre email arrive juste alors que je m’apprête à partir 5 jours pour assister à un congrès.
De retour de mon congrès, je retrouve 1000 emails dans ma boîte de réception.
Vous me rappelez, parlez à un de mes collègues, vous lui demandez de me dire que c’est important et que vous avez déjà laissé des messages sans avoir obtenu de réponse.
Mon collègue vient taper à la porte de mon bureau et me dit qu’il vous a en ligne.
Je décroche enfin mon téléphone et vous dit « Bonjour ! Je suis navré que vous ayez eu tant de mal à me joindre ».
A ce stade, je suis sincèrement très content que vous ayez eu la correction de continuer à essayer de me joindre, car je voulais vraiment vous parler.
Maintenant, imaginez cette autre situation :
Vous m’appelez, vous tombez sur mon répondeur et vous me laissez un message.
Je commence à traiter d’autres dossiers et oublie de vous rappeler.
Vous rongez votre frein en silence pendant un temps infini, vous vous dites que je suis un abruti qui vous déteste et du coup vous me détestez vous aussi.
Appeler une seule fois, puis ne jamais rappeler est à la fois une marque d’incorrection et un manque d’égards.
Dans cette profession, vous devez faire preuve de persévérance si quelque chose est important pour vous. Si vous avez envoyé un courrier à quelqu’un, mais n’avez pas fait de suivi jusqu’à arriver à contacter cette personne, votre attitude sera interprétée comme de la négligence.
La persévérance est un signe de politesse et de respect, parce qu’elle démontre que vous comprenez que les autres peuvent être très occupés. Elle montre aussi que vous attachez de l’importance à ce que vous faites.


Cacophonie sous les mers


Un nouveau mal envahit les mers, affectant grands mammifères et poissons: la pollution sonore
Au début de décembre, à Rome, gouvernements, écologistes et animalistes ont amorcé un premier grand débat international sur un mal qui envahit les mers: la pollution sonore. C'est d'ailleurs un problème auquel le Québec et le Canada participent, en raison de la prospection pour le gaz et le pétrole dans le fleuve, notamment, et en raison de l'accroissement du nombre de navires et de l'absence de normes sur le bruit émis par les moteurs et la cavitation des hélices de navires de plus en plus gros et puissants.
Plusieurs autres phénomènes contribuent à ce problème qui affecte surtout les grands mammifères marins dont le milieu est désormais pollué par tous ces sons, ce que les spécialistes commencent à appeler le brouillard ou «smog» marin. En effet, les sonars militaires émettent des sons à de très basses fréquences, souvent utilisées ou proches de celles utilisées par les grands mammifères.
Selon les spécialistes, la cacophonie qui résulte de tous ces sons aggrave les menaces qui pèsent présentement sur ces espèces parce qu'elles utilisent elles aussi des sons à basse fréquence pour communiquer entre elles souvent sur des centaines de kilomètres, pour identifier des sources de nourriture et retrouver leurs partenaires et élever leur progéniture.
Louis-Gilles Francoeur le devoir

Pétitionner pour exprimer son indignation


Voici une impressionnante initiative d'élève, celle de Maxime-René Roy, un de mes élèves du groupe 202, que je publie aujourd'hui. Merci Maxime. Et merci à vous les autres, de vous impliquer socialement, en lisant, commentant, et surtout en signant le document évoqué dans l'article.


Je fais appel à vous tous pour une bonne raison, avez vous écouté les nouvelles dernièrement.... J'ai été scandalisé hier en écoutant les nouvelles de découvrir une jeune fille de 9 ans violée par 2 jeunes garçons de moins de 12 ans. Mais ma plus grande surprise fut, aucune pénalité, rien, allons nous accepter cela sans broncher..... Ma plus grande question que feront -il a 15, 16 ou même 18 ans, tuer gratuitement..... Combien de vie ils vont encore briser ???


Voyez par vous-mêmes: Extraits.


Karim Benessaieh, La Presse


L'histoire de Léa, 9 ans, est résumée par deux toutes petites phrases: «Abus sexuel par deux garçons. De neuf et onze ans et demi», a écrit une travailleuse sociale dans le formulaire de réclamation d'indemnités.C'est arrivé le 19 août dernier, dans une petite ville de la couronne Nord de Montréal, une banlieue tranquille où des familles de classe moyenne se côtoient dans des bungalows neufs. L'agression sexuelle a duré plusieurs heures dans le sous-sol de la maison où habite l'un des garçons. La fillette en a conservé des lésions. Les jeunes agresseurs avaient utilisé un vibrateur.Pour la mère de Léa, Sylvie Lanctôt, un autre cauchemar a commencé ce jour-là : celui de l'impunité des agresseurs de sa fille. «Les policiers nous ont dit qu'ils étaient désolés, mais que la Direction de la protection de la jeunesse allait prendre le dossier.


Au criminel, il n'y a rien à faire. Il faut juste attendre qu'ils recommencent quand ils vont avoir 12 ans. Là, on va pouvoir les arrêter.»En attendant, les deux garçons sont libres comme l'air et vivent dans le même quartier que leur victime. Ils allaient à la même école primaire jusqu'à ce que la directrice obtienne le transfert des deux garçons, Éric, onze ans et demi, et Louis, 9 ans. «Le plus vieux, il est passé en vélo sous ma fenêtre et il a insulté mon autre fille», raconte Mme Lanctôt.


Pire, la jeune mère a appris que l'agresseur le plus âgé, Éric, s'était vanté auprès d'autres enfants d'avoir «violé une fille». Il s'agissait de toute évidence de Léa.Le 19 août dernier, Éric a invité la petite Léa à dîner chez lui. Louis les a suivis. Il n'y avait pas d'adulte chez Éric. Les enfants sont allés au sous-sol, Léa a accepté le verre de jus qu'on lui offrait. «Éric, lui, s'est pris un verre d'alcool, du fort, raconte Sylvie. À 11 ans.»Selon le témoignage de Léa, les deux garçons ont demandé à la fillette de se dévêtir; elle a refusé. Le pire est alors survenu. Une agression sexuelle.


«Ça n'a pas de sens. C'est révoltant», laisse tomber la mère en pleurant. Vers 17 h, Léa a finalement quitté le sous-sol d'Éric, effondrée. Elle a tout révélé à ses parents, qui ont appelé le 911. Les policiers ont conduit la petite famille au poste, où elle est restée jusqu'à 22 h 45. C'est là que Sylvie Lanctôt a appris qu'il n'y aurait pas de charges contre les deux garçons.Un des enquêteurs a tenu à exprimer son indignation aux parents. «J'en ai vu beaucoup dans ma carrière, a-t-il dit à la mère. Mais cette violence... C'est grave, je n'ai jamais vu ça.»Depuis cette agression, la fillette est devenue plus fébrile, plus gourmande aussi. Elle fait des cauchemars. Elle a un dégoût insurmontable pour tout ce qui touche à la sexualité. Sa rencontre avec une travailleuse sociale le 24 septembre dernier a été un «traumatisme complet», selon la mère : la fillette ne voulait plus rien dire.


Quant à la mère, elle ne digère toujours pas ce qu'elle perçoit comme une absence de justice. À part le transfert des garçons dans une autre école, Sylvie ne voit pas les conséquences de leurs actes. Surtout pour Éric, qu'elle perçoit comme le plus endurci des deux. «Je pensais au moins qu'ils allaient l'enlever du milieu, qu'il y aurait eu une conséquence. S'ils ne font rien, cet enfant-là va violer plein d'autres filles!»


Si nous restons sans VOIX ce sera bien pire encore, donnons nous la main pour faire quelque chose, faites une chaine avec moi pour faire la différence, envoyer ce message a tous les gens que vous connaissez, SVP NE SUPPRIMER PAS CE MESSAGE. Vous n'avez qu'a transférer ce message et d'y ajouter votre nom. Ensemble nous pouvons faire la différence pour cette petite fille et pour bien d'autres. J'aimerais que toute les 100 premières personnes me renvoient ce message pour que je puisse suivre sa progression, je voudrais atteindre milles noms ou plus si vous m'aider... menardisabelle@hotmail.com.


Ce message peut faire le tour du monde si on y met tous un peu de soi...Merci !

mardi 10 mars 2009

Mais où est donc David ?


L'espoir a diminué, mardi après-midi, pour les parents de David Fortin, cet adolescent de 14 ans disparu d'Alma, au Saguenay-Lac-Saint-Jean, depuis maintenant un mois.
Les parents qui s'étaient rendus à Montréal, mardi, pour visionner des images des caméras de surveillance du métro de Montréal, n'ont pas reconnu leur fils à la suite de la projection.
La Sûreté du Québec les avaient fait venir dans la métropole après l'appel d'un citoyen qui avait cru reconnaître le jeune homme dans les installations du métro de la Société de transport de Montréal.
Les parents du garçon devaient profiter de leur présence à Montréal pour se livrer à un blitz de recherche. Ils comptaient notamment distribuer des avis de recherche et visiter des lieux où se regroupent des jeunes.
Utilisant les médias, ils ont demandé à leur fils de revenir à la maison.
La police s'est dite convaincue que David Fortin est en fugue.
Source : La Presse canadienne

vendredi 6 mars 2009

Les ados vont très bien, merci !


Les jeunes disent qu'ils sont heureux? Il faut les croire, estime le chercheur Richard Cloutier
À lire les journaux et à regarder la télévision, on serait porté à croire que les adolescents d'aujourd'hui vivent un calvaire quotidien, croulant sous le poids de tous les maux du monde, avec en prime, une étiquette de décrocheurs toutes catégories sur le dos.


Si on se fie aux conclusions d'une enquête réalisée auprès de 3 200 jeunes de 11 à 19 ans des deux sexes fréquentant les écoles secondaires du Québec, les ados n'iraient pourtant pas si mal. En fait, ils iraient même très bien, selon les résultats de cette recherche menée par le Bureau québécois de l'Année Internationale de la famille et l'Association des Centres jeunesse du Québec, en collaboration avec l'équipe de Richard Cloutier, du Centre de recherche sur les services communautaires de l'Université Laval, et publiée cette semaine dans le journal La Presse.


«La première constatation que nous devons faire de ce tableau est qu'il est globalement positif, explique Richard Cloutier. Qu'il s'agisse de leur perception d'eux-mêmes, de leur famille, de leur père, de leur mère, de leurs frères et soeurs ou de leur école, la partie positive remporte constamment une victoire écrasante sur la partie négative. Ainsi, les jeunes nous disent qu'ils vont bien, qu'ils aiment leur famille, qu'ils se sentent à l'aise à l'école et qu'ils envisagent l'avenir avec beaucoup d'optimisme.»


Les ados évaluent très positivement le climat de leur école, les filles davantage que les garçons; elles s'y sentent aussi plus à l'aise. Si 51,2% des jeunes disent avoir des résultats scolaires dans la moyenne, 39,2% affirment être au-dessus de la moyenne. En outre, 60,7% des ados rapportent ne s'être jamais absentés de l'école pour des motifs jugés non valables tandis que 12,2% l'ont fait très souvent. Enfin, 55,3% des répondants comptent faire des études universitaires (60% pour les filles contre 49% pour les garcons).


Dans l'ensemble, les jeunes se disent satisfaits ou très satisfaits des relations qu'ils entretiennent avec leur famille. Les filles évaluent toutefois le climat familial de façon plus critique que les garçons; elles sont également presque deux fois plus nombreuses que les garçons à désirer un changement de relation avec leur mère. Les ados des deux sexes qui désirent un changement dans la relation avec leurs parents recherchent avant tout un rapprochement et une amélioration de la qualité du contact.


Au chapitre de l'amour, plus de 80% des ados se disent prêts à vivre une relation amoureuse; 71,4% de ceux qui sont actifs sexuellement ont vécu leur première relation sexuelle dans un contexte amoureux. Finalement, le projet de fonder une famille est très important chez les jeunes: 87% d'entre eux veulent avoir des enfants. Les garçons comme les filles se sentent capables d'être de bons parents et envisagent avec optimisme leur vie professionnelle future.


Pour positif qu'il soit, ce tableau de la réalité des jeunes ne doit pas faire oublier que les jeunes font face à des problèmes sérieux. En effet, 11,6% des jeunes rapportent avoir déjà fait une tentative de suicide, 3, 3% consomment régulièrement de la drogue, 11,5% disent avoir été victimes d'un abus sexuel, etc. C'est toutefois la différence marquée entre la réalité vécue par les filles et celle des garçons qui a le plus surpris les chercheurs.


Comparativement aux garçons, les filles seraient en effet cinq fois plus nombreuses qu'eux à rapporter de la dicrimination sexuelle à leur endroit et à vivre une expérience sexuelle contre leur gré. De même, les filles se sentent moins bien dans leur peau et sont plus nombreuses à fumer la cigarette que les garçons, qui eux, consomment davantage de drogue et d'alcool.


Selon les auteurs de l'étude, la précocité biologique des filles semble avoir des conséquences tangibles sur les expériences psychologiques et sociales de l'adolescence. D'une certaine façon, le monde des filles serait ainsi plus dur que celui des garçons, bien que la spécificité masculine comporte aussi sa part de vulnérabilités. «Soit, les garçons sont plus forts physiquement et ils n'ont pas à porter les enfants, mais ils sont beaucoup plus présents dans la violence et la déviance, note Richard Cloutier. Ils sont aussi plus à risque d'échecs ou d'abandon scolaire, ce qui constitue une dimension majeure dans l'accession à l'autonomie adulte.»


Au terme de cette étude, les chercheurs demeurent convaincus que l'adolescent est le reflet de ce qu'il vit dans la famille. «Les ados qui vivent de la discorde et de la violence dans leur famille et qui ne sont pas respectés par leurs parents ont beaucoup plus de chance de se sentir mal dans leur peau, moins à l'aise à l'école, moins optimistes face à leur avenir, moins soutenus par leurs amis, etc. La qualité relationnelle dans la famille ressort comme un déterminant puissant, sinon le plus puissant, de la qualité de vie personnelle et sociale des adolescents.»


Partant du fait que les ados affirment clairement leur désir d'établir un rapprochement et de bonnes relations avec leurs parents, ces derniers doivent tout mettre en oeuvre afin de combler ces attentes et d'augmenter par le fait même les chances de réussite de leur enfant dans la vie, avancent les chercheurs. Par quels moyens? «En travaillant de tout leur poids à éliminer la violence verbale et physique entre les membres de la famille, en faisant la promotion du respect, du soutien et des témoignages d'affection entre les membres, en ouvrant la famille au réseau social du jeune.»


RENÉE LAROCHELLE


Cet article et l'étude dont il parle datre de ..1994 !! lOL

Selon toi, en quoi ou non est-elle encore actuelle ?

Allez, force-toi..je t'écoute.

jeudi 5 mars 2009

Quans la vie reprend le dessus


Une jeune femme de Saint-Tite ( en Mauricie ) peut se vanter d'être allée au bout de ses convictions. Ex-anorexique, Jacynthe Veillette a réussi à faire bouger la ministre de la Condition féminine. On verra sans doute encore des mannequins trop maigres, mais au moins, Québec a annoncé mercredi la création d'un comité pour étudier la question.


Aujourd'hui âgée de 17 ans, Jacynthe Veillette a souffert d'anorexie entre l'âge de 13 et 16 ans. La jeune fille a convaincu la ministre de la Condition féminine, Christine Saint-Pierre, d'agir en lui remettant une pétition de 2000 noms, l'an passé.
Ca faisait déjà un an qu'elle cherchait des solutions pour s'en sortir. Elle ne mangeait pratiquement pas, environ 300 calories par jour. Elle faisait beaucoup d'activités physiques. Après quelques mois de ce régime, elle s'est retrouvée à l'hôpital. A la suite de ce séjour, elle a suivi une thérapie. Elle a perdu beaucoup d'amis.

Un comité formé de 30 personnes va tenter de trouver des solutions pour contrer l'extrême maigreur dans les publicités au Québec. Des gens qui travaillent dans les milieux de la mode et des médias.
Le comité va se rencontrer une première fois en avril. Et il pourrait commencer à élaborer une charte dès l'automne prochain. (Mélanie Bergeron)

mercredi 4 mars 2009

Contre la maigreur et l'anorexie



Vers une charte contre la maigreur

La ministre de la Culture, des Communications et de la Condition féminine, Christine Saint-Pierre, annoncera la formation d'un comité chargé de trouver des solutions aux images de trop grande minceur véhiculées par l'industrie de la mode, par la publicité et les médias.
Cette valorisation de la maigreur crée de mauvais modèles pour les jeunes femmes, qui se rendront parfois jusqu'à l'anorexie pour les copier.


Parfois, ce sont les mannequins elles-mêmes qui développent des troubles alimentaires, comme cette Brésilienne de 18 ans morte d'anorexie en 2006.
L'été dernier, une adolescente de Saint-Tite en Mauricie, Jacinthe Veillette, elle-même victime d'anorexie, avait rencontré la ministre Saint-Pierre pour lui remettre une pétition de 2000 signataires opposés au culte de la beauté.


En juillet, au retour d'une visite à Paris, la ministre s'était dite très inspirée par l'approche française face à l'anorexie. La France s'est dotée d'une «charte d'engagement volontaire sur l'image du corps et contre l'anorexie».
L'Espagne a déjà légiféré.


Un des membres du comité qui sera annoncé aujourd'hui est Jean-François Daviau, le coprésident de Sensation Mode, qui organise le Festival mode et design depuis huit ans et cette 16e Semaine de la mode de Montréal, qui bat son plein depuis lundi.
«C'est un problème beaucoup plus complexe que je pensais moi-même à première vue, et il faut s'arrêter pour bien penser à ce que nous allons devoir faire», a commenté M. Daviau hier, une heure avant que de jolies et minces mannequins commencent à défiler au marché Bonsecours.


Minces ou trop maigres, voilà la question sur laquelle François Daviau souhaiterait que ce comité se penche, notamment.
«C'est facile de dire à une fille : toi, t'es trop maigre, tu ne peux pas défiler aujourd'hui, dit-il. Mais les conséquences pour cette fille de se faire dire ça peuvent être dramatiques, même dangereuses pour elle. Et puis, ce n'est pas parce que tu es maigre que tu as un trouble alimentaire, donc comment fait-on pour juger la situation ? C'est très délicat.»




Dany Doucet

Le Journal de Montréal

samedi 28 février 2009

Les rouages de l'intimidation



Avec le concours de deux experts, Denis Leclerc, psychoéducateur et conseiller en prévention de la violence à la Commission scolaire Marguerite-Bourgeoys, et Pierrette Verlaans, de l'Université de Sherbrooke, nous avons tenté de décortiquer la mécanique de l'intimidation.


L'intimidation, c'est quoi?
C'est un abus de pouvoir entre deux élèves, dont l'un a l'intention de blesser ou de nuire à l'autre. L'agression peut être physique ou psychologique.


Qui y participe?
L'élève qui prend l'initiative de l'intimidation, le leader. Ses «acolytes», souvent deux ou trois amis proches, qui embarquent tout de suite dans la danse. Et aussi, les témoins?: les autres enfants qui regardent, qui rient ou détournent le regard parce qu'ils ont peur d'intervenir font aussi partie de la mécanique de l'intimidation.


Qui peut en être victime?
Les enfants avec des différences ou des troubles d'apprentissages sont souvent les victimes toutes désignées, mais parfois les enfants qui subissent l'intimidation n'ont aucun «signe particulier», sinon certaines lacunes dans leurs habiletés sociales. Il y a deux types de victimes. La victime passive?: l'enfant anxieux, solitaire, timide, qui ne provoque pas et ne se défend pas. Et aussi la victime plus provocatrice, l'enfant, agressif, impulsif, qui agace les autres.


Quels enfants peuvent se livrer à l'intimidation?
Les filles et les garçons peuvent adopter des comportements d'intimidation, dont la nature diffère. Les garçons font plus d'intimidation directe (donner des coups, pousser). Les filles, elles, choisissent davantage l'intimidation indirecte (rumeurs, ostracisme, isolement). Les enfants qui intimident ne sont pas toujours les costauds de la cour d'école. Chose certaine, l'enfant harceleur manque généralement d'empathie envers les autres.


À quel âge a lieu l'intimidation?
Le plus souvent entre 10 et 14 ans, sauf pour l'intimidation à caractère homophobe, qui peut durer plus longtemps. La plupart du temps, vers 16 ou 17 ans, les comportements des jeunes harceleurs sont jugés plus sévèrement par les autres élèves.

Que faut-il faire devant une situation d'intimidation?

Les directions d'école devraient statuer que l'intimidation est inadmissible, en parler ouvertement, encourager la dénonciation et prendre au sérieux les plaintes d'élèves. Surveillants comme enseignants devraient être attentifs aux signaux et aux changements qui se produisent dans les comportements des élèves.


Les victimes doivent aussi accepter de briser la loi du silence en s'ouvrant à un enseignant, à un surveillant ou à ses parents. L'agresseur devrait être immédiatement sanctionné et ses parents, informés. Les témoins peuvent aussi jouer un rôle-clé dans l'arrêt des situations d'intimidation. S'ils interviennent en bloc pour faire cesser une situation, l'élève qui intimide perd tout pouvoir. Une intervention peut également être faite par un leader positif de l'école, un élève aimé de tous qui accepterait d'intervenir auprès des élèves qui harcèlent.

Katia Gagnon La Presse

Les confessions contrites d'un ex-harceleur !



Comme vous le savez, Il y a maintenant près de 20 jours, le jeune David Fortin est parti de chez lui et a disparu. Le jeune de 14 ans était persécuté depuis le primaire à l'école. L'histoire de David Fortin, c'est celle de milliers de jeunes au Québec qui, eux aussi, sont les souffre-douleur de la cour d'école. Avec deux histoires, nous vous présentons aujourd'hui les deux visages de l'intimidation. Ceux qui harcèlent et ceux qui sont harcelés.


Voici une histoire particulière..les intimidateurs ne sont pas toujours ceux que l'on pense. Il y a des nuances.
* * *

Philippe a 26 ans et étudie à l'université en sciences politiques. Parents professionnels, classe moyenne supérieure; il a fréquenté un collège privé. Philippe n'a jamais été costaud. «Je n'ai jamais fait mal à personne physiquement», dit-il. Non, l'arme de Philippe, c'était l'intelligence. Et une bonne dose de méchanceté.


Lorsqu'il était en cinquième année, ses parents ont déménagé et il a changé d'école. Il s'est rapidement retrouvé isolé. Il a souffert, seul, pendant deux ans. En arrivant au secondaire, dans un collège privé, le scénario s'est poursuivi. «Il y avait une hiérarchie tacite, mais très bien établie. On aurait pu faire un classement de tous les élèves, de 1 à 155. Et tous ceux qui étaient en bas de toi, tu pouvais les écoeurer.»


Au début du secondaire, Philippe moisissait dans le dernier quartile du «classement». À la fin de la 3e secondaire il était «au top». Comment avait-il gravi les échelons? En riant, souvent très méchamment, des autres. «Une tyrannie sociale insidieuse», résume-t-il.
«Écoeurer, c'était un loisir, une activité parascolaire. On donnait des surnoms aux gens, on trouvait une caractéristique de la personne et on l'exploitait. On faisait des exposés oraux pleins d'allusions pour niaiser certaines personnes, raconte-t-il. Et il fallait que la personne réagisse. Sinon, on passait à un autre. Gosser quelqu'un qui ne réagit pas, c'est plate. Il y a plein de monde qui a pleuré à cause de moi, c'est sûr.»


Les cibles de Philippe? Les jeunes pas cool. «Ça n'avait rien à voir avec le fait qu'ils étaient bons ou pas à l'école. Au secondaire, un des gars les plus cool était dans les scouts. Jamais personne ne l'a niaisé avec ça. Imagine, sinon, à quel point il se serait fait écoeurer.»
Dans un tout autre registre, le portrait que Philippe dresse de la cour d'école moyenne n'est pas si différent de celui de Jean. «C'est hostile, une cour d'école. Ce n'est pas une société libre et démocratique.» Philippe ne croit pas à l'intervention des adultes dans ce genre de problème «C'est intense, l'omerta, dans une cour d'école.»


Et s'il avait lui-même un enfant victime de harcèlement, que lui dirait-il? «J'essaierais d'en faire un mâle ou une femelle alpha. De lui inculquer une confiance en lui inébranlable.» Car il y a bien peu d'armes contre le harcèlement insidieux auquel il s'est adonné. «Quand quelqu'un te frappe, tu peux le frapper. Mais comment répliquer à la mesquinerie, à des regards? Tu mines le moral de la personne.»


Dix ans plus tard, Philippe s'en veut d'avoir tant harcelé d'autres jeunes. «Je le regrette amèrement. J'y repense souvent.» Ironie du sort, il a aujourd'hui plusieurs amis sur Facebook qui étaient autrefois ses souffre-douleur. Lui ont-ils déjà parlé des conséquences de ses frasques? «Jamais. C'est un non-dit entre nous.»
* * *


Katia Gagnon, La Presse

samedi 21 février 2009

David Fortin aperçu dans Lanaudière


Disparu d'Alma il y a 11 jours, le jeune David Fortin aurait été aperçu dans le secteur de Berthierville, non loin de Joliette. La Sûreté du Québec a été contactée par un habitant de la région qui a pris l'adolescent en auto-stop, dimanche dernier.

Le garçon de 14 ans, victime d'intimidation à l'école, a quitté sa maison le 10 février dernier. Tout indique qu'il est en fugue.
Les policiers affirment qu'il a été aperçu à maintes reprises au Saguenay-Lac-Saint-Jean et en Mauricie dans les jours qui ont suivi sa disparition. Le 15 février, il aurait été pris en auto-stop entre Saint-Thomas et Berthierville, dans Lanaudière. Les témoins affirment que l'adolescent a ensuite poursuivi son chemin, toujours en auto-stop.

La SQ demande à quiconque aurait vu David Fortin d'appeler le 1-800-659-4264.


La Presse, le samedi 21 février 2009

mercredi 18 février 2009

Une autre disparition de trop dont nous sommes tous un peu responsable ?



L’histoire du jeune David Fortin nous touche tous: les parents parmi nous peuvent très bien imaginer le désespoir de la famille du jeune adolescent qui a disparu depuis une semaine. Le cauchemar.

On compatit avec leur souffrance quotidienne: c’est la crainte de tous les parents de voir leur enfant rejeté, exclu, sans ami. Si on se fie aux nombreux témoignages entendus jusqu’ici, la vie du jeune David Fortin était un véritable enfer et tout le monde était au courant. Comment une situation peut-elle se détériorer à ce point?

Ce drame met aussi en lumière le terrible conformisme qui règne chez les jeunes: les parents des enfants qui sont le moindrement différents le savent, la différence n’est pas tolérée. L’enfant un peu original, excentrique ou encore, qui s’adapte moins bien au milieu scolaire sera rapidement l’objet de railleries, de la petite violence verbale ordinaire de ses “camarades” de classe….
Chez les adolescents, les rumeurs et la médisance font souvent partie du quotidien, à l’école comme dans le cyberespace.

Bien sûr, les directions d’école et les enseignants ont un rôle à jouer. Bien sûr, les parents (autant ceux des victimes que ceux des tyrans) doivent collaborer. Et bien sûr, dans un monde idéal, les jeunes témoins d’intimidation devraient s’élever contre ce genre de comportement et la dénoncer sur le champ. Malheureusement, il y a beaucoup d’indifférence et beaucoup d’enfants qui veulent faire partie de la gang, à n’importe quel prix…
Bref, du silence et beaucoup de souffrance.
Nathalie Collard - Le blogue de l'édito de La Presse

David, appelle-nous. Appelle la police !



Les recherches pour retrouver David Fortin, cet adolescent d'Alma porté disparu depuis mardi dernier, s'intensifient dans la région. L'enquête a d'ailleurs connu des développements cette fin de semaine, puisque le jeune homme de 14 ans aurait été vu à trois reprises, du côté de Mékinac, Shawinigan et Trois-Rivières.

«C'est le coeur qui t'arrache dans ce temps-là. C'est mon garçon. Tu sais ce que c'est un garçon pour son père... Ça fait mal», confie le père de David, Éric Fortin. «David, appelle-nous. Appelle la police. On va aller te chercher où tu es et on va s'occuper de toi», supplie-t-il.
L'attente pèse de plus en plus lourd sur cette famille du Lac-Saint-Jean et l'angoisse est omniprésente. «Je ne souhaiterais jamais ça à mon pire ennemi. C'est le coeur qui t'arrache dans ce temps-là. C'est mon garçon. Tu sais ce que c'est un garçon pour son père... Ça fait mal», confie M. Fortin, émotif et les traits tirés.


Selon les informations disponibles, David Fortin aurait quitté la résidence familiale située à Alma, vers 7 h 50 mardi, sans jamais prendre l'autobus pour se rendre en classe. À en croire le récit de ses proches, l'adolescent vivait d'énormes difficultés d'intégration à l'école. Taxage et violence faisaient partie du quotidien du jeune homme de 14 ans.


Aurait-il fugué, conséquence de tous ses problèmes et cette peur qui l'habitait?

C'est l'hypothèse actuellement retenue tant par les policiers que les parents de l'Almatois. «Il avait déjà fait une petite fugue, mais ça n'avait duré que trois ou quatre heures», raconte son père.
De plus, David aurait confié son désir de s'enfuir à des collègues de classe au cours de la semaine ayant précédé les événements. «Il a aussi dit qu'il avait un peu d'argent sur lui. Mais on ne sait pas si tout ça est vrai», poursuit son père, qui refuse de croire pour l'instant que son fils ait pu s'enlever la vie.


Éric Lallier Le Nouvelliste(Trois-Rivières)

lundi 16 février 2009

Un adolescent devient papa à l'âge 13 ans !!! 1




Un adolescent de 13 ans et sa petite amie âgée de 15 ans viennent d'avoir de semaine une petite fille. Alfie Patten mesure à peine 1,20 m et on lui donne facilement en photo l'âge de 10 ans. Il en avait 12 lorsqu'il a conçu son enfant avec Chantelle Steadman, une adolescente un peu plus âgée que le très jeune papa. La maman adolescente a donné naissance à une petite Maisie Roxanne et l'accouchement s'est déroulé normalement.



Ces informations, ainsi que la vidéo qui les accompagne, ont été glanées dans les pages du tabloïd The Sun, lequel précise que la police, qui aurait pu lancer des poursuites pour relations sexuelles entre mineurs de moins de 16 ans, a annoncé y avoir renoncé dans l'intérêt du jeune couple et de leur petite fille.



Le Royaume-Uni enregistre l'un des taux de grossesse chez les adolescentes parmi les plus élevés d'Europe, malgré de nombreuses campagnes d'éducation sexuelle dans les établissements scolaires. Le plus jeune père répertorié dans ce pays avait 12 ans au moment de l'accouchement de sa petite copine. Adolescence, grossesse et sexualité, un problème de société à prendre à bras le corps de société alors que certains le jugent comme un acte socialement déviant.Je suis encore trop " bouche bée" pour en dire quoi que soit. à la revoyure sur ce sujet, alors..



http://transmedia.blog.

Quand le jeu tourne au mensonge




Il y a des publicités qui frappent, notamment celles qui "vendent" des atttitudes plutôt que des produits. ou qui dénoncent certains travers de notre société, des travers qui aboutisent parfois à des tragédies humaines qui pourraient être évitées, si ses acteurs, avaient plus de "jugeotte" comme on dit. Pensons simplement à la rage ou l'alcool au volant, la violence conjugale, etc..
Cette conscience sociale et morale, qui prend posssesion de nos écrans de télé a-t-elle vraiment autant d'impact qu'il le serait souhaitable ? Je ne saurais le dire. Mais elle est essentielle, à mes yeux.
Tant qu'elle persisteront, Il faudra lever nos boucliers pour ne jamais se taire sur ces "erreurs de conscience".
La prévention est un remède fondamental et élémentaire de la solidarité.
La dernière campagne pour prévenir le jeu pathologique du Ministère de la Santé et des services sociaux du Québec est sur les ondes médiatiques depuis près d'une semaine et en voici le scénario - si vous ne l'avez pas vue encore - : de la première "annonce" des trois.
Nous voyons de petites patineuses artistiques qui participeront sous peu à un championnat de patinage artistique.Un homme parle au cellulaire. À côté de lui, sa fille de 8 ans l’attend en tutu et en patins.Père (au téléphone) : Oui... oui... ha… ok…. Juste un instant.Le père se penche et parle à sa fille. Il met sa main sur le micro du téléphone. Nous découvrons à ce moment qu’il ne s’agit pas d’un téléphone mais d’une carte à jouer.Père (à sa fille) : Désolé ma chouette. Je ne peux pas rester, j’ai un client au téléphone qui veut voir papa. Je dois y aller.Père (au téléphone) : Oui, ok... j’arrive.
Source : http://dependances.gouv.qc.ca/index.php?messages-televises-mensongeshttp://www2.infopresse.com/blogs/actualites/archive/2009/02/02/article-29855.aspx :Pour voir les trois publicités en intégralité.

Trop plein d'estime de soi chez les ados



Une nouvelle étude publiée dans une revue de psychologie affirme que la jeunesse actuelle fait preuve d'une trop grande estime de soi.

Ces adolescents seraient donc trop confiants en eux et en leurs compétences par rapport aux générations précédentes. Pour arriver à cette constatation, les chercheurs ont comparé les réponses à des questionnaires réalisés en 1975 et en 2006. Ces questionnaires concernaient leurs qualités et capacités. Les enfants d'aujourd'hui se considèrent comme beaucoup plus intelligents et capables que leurs équivalents de 1970.


Ils se sentent bien plus souvent « complètement satisfaits » d'eux-mêmes! On avait auparavant le souci que l'estime de soi des adolescents et particulièrement des jeunes femmes était trop faible et que cela pouvait créer des problèmes sociaux. On avait ainsi accusé différents facteurs comme les mannequins ou l'éducation (discrimination sexuelle dans les classes) etc. Ce résultat montre qu'il n'y a manifestement plus aucun signe de problème de confiance en soi.


Chez les jeunes Américains, 93 % des adolescents affirment être contents d'eux-mêmes : de leur intelligence, de leur corps, de leurs apparences et capacités. Reste le problème contraire : une trop grande confiance en soi inquiète autant qu'une trop faible confiance en soi.


Penser qu'on est « génial » implique qu'on mérite beaucoup de bonnes choses dans la vie ; on est alors inévitablement déçu.


L'hypersexualisation passe-t-elle par la télé?



L'hypersexualisation passe-t-elle d'abord par la télé? La sexologue Anik Ferron pense que certaines émissions, comme Occupation double ou Loft Story, contribuent à l'encourager chez les jeunes.
«Ces émissions nous montrent une image de la sexualité qui ne colle pas à la réalité. C'est à celui qui dépassera les limites des autres. Une surenchère pernicieuse!», sanctionne même la sexologue de l'Université du Québec à Trois-Rivières. Ces émissions, particulièrement chez les jeunes adultes, ouvrent la porte à l'intimité des autres, encourageant le voyeurisme et l'exhibitionnisme. Ce divertissement contribue à banaliser l'hypersexualité chez les jeunes. «Ce que je trouve triste, c'est que les adolescents y croient. Ils sont convaincus que c'est comme cela que ça se passe. Mais là, il y a surtout perte de sens véritable à la sexualité et l'intimité entre deux personnes», tranche Anik Ferron.

Cette situation alarme la sexologue particulièrement au moment même où l'on retire des écoles les cours d'éducation à la sexualité. En effet, en 2010, les cours de formation personnelle et sociale ne figureront plus au programme. La sexualité sera plutôt abordée, en tant terme de compétence transversale, dans les classes de mathématiques, français, etc. «Les enseignants ont déjà assez à faire avec leur matière. Sans compter que beaucoup ne seront pas à l'aise de parler de sexualité en classe», relève la chercheuse.

Une autre chose dérange la sexologue : le manque de diversité des candidats. À Occupation double, il n'y a pas de personnes handicapées, rondes ou bègues. «Quel message lance-t-on à nos jeunes? Il n'y a que l'apparence qui compte!», s'écrie Anik Ferron.

Et les jeunes perdent de vue que l'objectif s'avère surtout un prix matériel. Pour ce gain et pour ne pas être éliminés de l'émission, certains seront prêts à tout... même à tout montrer!
Cette fausse réalité, basée sur la performance et l'apparence, devient alors anxiogène pour bien des jeunes. «Cette anxiété de performance est très présente chez les jeunes de 20 ans», relève la sexologue. Ce sont majoritairement eux qui consultent pour cela, bien plus que les adultes.


Source cyberpresse par Isabelle Burgun

samedi 7 février 2009

Maigrir n'est pas vivre








Les 20 bénéfices ( !!! ) de l’anorexie:
Selon le site pro-anorexie d'une adolescente !!!
1. Tu seras mince.
2. Tu ne regarderas pas les photos des mannequins ou des stars en enviant leur taille, parce que tu l’auras.
3. Tu seras capable de porter des vêtements étroits à nouveau.
4. Tu auras l’air bien qu’importe ce que tu portes.
5. Les hommes te trouveront plus attirante.
6. Tu te sentiras plus en confiance et en osmose avec toi même.
7. Tu auras l’air parfaite de l’extérieur, brillante de l’intérieur.
8. Tu auras un contrôle total sur ta vie.
9. Le gras est une personne paresseuse, dégoutante, avide de nourriture et stupide. La minceur est intelligente, vive, sait controler sa vie.
10. Tu maîtriseras ton estomac, tandis que d’autres sont esclaves de leur faim.
11. Tu économiseras de l’argent, au lieu de le dépenser en nourriture.
12. Tu découvriras de nouvelles heures dans la journée durant lesquelles tu pourras faire des choses bien plus utiles que perdre du temps en cuisinant, mangeant et faisant la vaisselle.
13. Tu te sentiras mieux (et moins fatiguée en faisant du sport), tu marcheras le pas léger.
14. Tu seras capable de voir tes beaux et purs os.
15. Tu auras moins de chance d’avoir une crise cardiaque.
16. Tu seras capable de te mettre en bikini et d’être fière.
17. Les gens te féliciteront sur la quantité de poids que tu auras perdue; ceux qui ne le feront pas sont jaloux.
18. Tu seras parfaite, la nature t’a faite ainsi, sans toute cette graisse qui recouvre qui tu es vraiment.
19. Tu tourneras les têtes !
20. Tu peux te sentir supérieure du fait que tout les autres vivent sur de la graisse tandis que tu es légère comme l’air
Mais c'est d'un triste !!!
Chaque jour, nous donne son lot d'absurdités.
Mais il y a des sources à tout cela..
On s'en reparle..

Ce vendredi, sur plusieurs écrans du Québec, sort Polytechnique de Denis Villeneuve. Je serai son spectateur, en compagnie de mon amie Louise. J'ai hâte et j'ai peur. Le sujet est sensible, vulnérable, peut-on dire. Cette tuerie a fauché la vie de quatorze jeunes femmes, le 6 décembre 1989. Un drame humain atroce. Du sexisme macabre. Innomable. Insupportable. Jusqu'à nausée de l'âme. Mais les critiques jusqu'à maintenant parle d'une oeuvre sobre, empathique, respectueuse.


De tous les papiers concernant ce film, le plus intéressant provient de la plume d'une journaliste de la Presse que j'aime bien : Louise Leduc. Il explore les sentiments, les appréhensions de parents des victimes, de survivants, de témoins de la premières heures concernant ce délicat "sujet ".


«Moi, vous savez, j'ai déjà joué, dans ce film-là...» Comme les autres parents qui ont perdu une fille dans le drame de Polytechnique, en 1989, Carmen Pepin, la mère d'Annie Turcotte, a été invitée à voir le film de Denis Villeneuve avant sa sortie en salle, la semaine prochaine. Carmen Pepin n'y est pas allée. Son mari non plus. «Je ne suis pas contre le film, surtout si c'est bien fait. Seulement moi, je n'ai pas envie de le voir.» Son fils y est allé, avec sa conjointe et ses trois filles. «Après le film, mes petites-filles ont tout de suite dit: «Il faut qu'on aille voir papi et mamie.»» Douloureux de se faire parler du 6 décembre à répétition? Difficile d'entendre parler de ce film, de revoir des reportages commémorant le 6 décembre ou d'avoir vu la mère de Marc Lépine en entrevue? «Pas du tout. Ce n'est pas comme si on me rappelait quelque chose que je peux oublier de toute façon. Ça ne peut pas rouvrir de plaies puisqu'elles ne se sont jamais vraiment refermées. Même si c'est de moindre intensité, pour moi, c'est tous les jours le 6 décembre. Faire le deuil de son enfant, ce n'est jamais fini. Et en ce qui concerne la mère de Marc Lépine, à mes yeux, elle n'est pas différente des autres mères: elle aussi a perdu son enfant et elle n'avait pas à nous demander pardon.»


Sylvie Haviernick, qui a perdu sa soeur ce jour-là, a été l'intermédiaire entre les artisans du film et les familles, offrant sa collaboration aux premiers et s'assurant que les proches soient traités avec délicatesse. La semaine prochaine, elle en dira plus. Pour l'instant, elle fait remarquer à quel point les réactions sont tranchées. «Il y a ceux qui sont certains d'aller voir le film et ceux qui sont certains de ne pas vouloir y aller.»


Samuel Pierre, qui est professeur à l'École polytechnique, y était étudiant, le 6 décembre 1989. Pour sa part, il passera son chemin. Pas parce qu'il est contre l'idée d'un film. «Parce que je l'ai vécu. Je n'apprendrais rien de neuf.» À l'instar de M. Pierre, d'autres professeurs encore actifs à l'École polytechnique se sont montrés très réservés dans leurs commentaires au motif que le service des communications de l'École avait demandé au personnel de s'en remettre aux porte-parole officiels.


Chantal Cantin, la directrice des communications, explique que, en fait, chacun est libre d'y aller de ses commentaires personnels mais que, pour un commentaire officiel, ça doit venir d'un porte-parole. «Nous avons 300 employés et professeurs qui ont vécu le drame et qui travaillent toujours à Polytechnique. Dans nos murs, c'est un sujet délicat."


Un autre professeur, qui a demandé l'anonymat, se souvient que les autorités avaient demandé la même réserve aux employés quand les recherchistes du film ont sollicité des témoignages. Lui-même n'a pas donné suite à leurs appels et ne compte pas aller voir le film non plus. «Peut-être aurais-je été plus intéressé par un documentaire. Par un film de fiction? Pas vraiment.»
LOUISE LEDUC, LA PRESSE, LE 29 JANVIER 2009