lundi 29 septembre 2008

Vous ou tu?



«Le vous, c’est le rein de la langue, un filtre naturel. On ne peut pas s’insulter facilement avec le vous.»(Réflexion paru dans le journal Le Devoir, 1er octobre 1993 que l’auteure Carolle Simard rapporte dans son livre intitulé «Cette impolitesse qui nous distingue» p.27).

À la fin des années 1960, début des années 1970, nous avons connu la dégringolade du vous en faveur du tu. Nous voulions alors faire tomber les barrières existantes entre les générations croyant ainsi connaître un rapprochement dans nos relations adultes-enfants. Abolir le vous pour que nos contacts soient plus amicaux, plus familiers, moins autoritaires, d’égal à égal quoi! Était-ce là, la meilleure solution?
Nous comptons, dans notre langue française, deux pronoms personnels d’utilisation courante dès que l’on veut s’adresser à quelqu’un. Il s’agit du tu d’usage familier et du vous qui invite au respect, qui établit un rapport d’autorité.
Lorsqu’on s’adresse à un adulte qui ne fait pas partie de notre famille ni de nos bonnes connaissances, il est plus poli et plus respectueux de notre part de l’aborder avec un vous. Ce dernier mot ne crée pas de barrière, d’éloignement ni d’obstacle à la complicité adulte-enfant comme on l’en accusait auparavant. Il incite simplement au respect et tend à exprimer une marque de considération envers cette personne. Au téléphone, la même règle s’impose. Lorsque nous répondons à une voix qui nous semble étrangère nous devons opter pour le vous.

Qu'en penses-tu ?
Chroniques : S.O.S. Politesse : Édith Bouchard

dimanche 28 septembre 2008

Quelle cruauté !


Une centaine de chiens ont été rescapés vendredi le 26 septembre d'une usine à chiots de Rawdon, où ils vivaient dans des conditions exécrables. Ils étaient maigres, entassés, maltraités et déshydratés.
Je leur dédie ce poème.
Je ne comprends plus ... !
Quel est ce monde cruel
Où la place de nos animaux devienne factuelle
Pour ne pas dire virtuelle...
On les oublie, les maltraite
Ceci est la triste et dure réalité, chaque jour constaté
(...)
Sans grande impunité,
quel être supérieur a ainsi le droit
De les condamner...
Je suis écoeuré de voir qu’un être si doux, si aimant, dévoué
Ne sois pas aussi bien considéré que le petit de l’homme
Un jour comprendrons-nous enfin que de vivre avec notre compagnon
Faire ce long parcours avec eux, chaque jour est un don du ciel
Nos boules de poils ne sont que tendresse, fidélité absolue
Jamais d’un animal aimé, bien traité, vous ne serez jamais déçu...
Nos petits compagnons sont des êtres faits de chair et de sang
Qu’on ne peut ignorer... Ainsi bafouée leur vie, sans impunité
Sachez-le, les lois existent, il suffit de les appliquer
Faut-il encore avoir envie de les sauver...
Un seul l’a compris
Lors du déluge, sa mission lui a été donnée, à l’arche de Noé...Nany ©Mai 2005

Saisir un objet: simple… et pourtant!

Plusieurs personnes semblent ignorer la manière convenable de s’approprier quelque chose.
Est-ce un oubli, une méconnaissance ou ne voit-on même plus l’importance de s’attarder, ne serait-ce qu’une seconde, à la personne qui nous tend un objet?

Il est pourtant si simple de prendre le temps de poser ce geste avec complaisance et de saisir, avec délicatesse, l’objet qui nous est présenté.
De plus, lorsque des félicitations nous sont adressées, transférons rapidement l’objet à la main gauche afin de libérer la main droite pour pouvoir donner une bonne poignée de main.
L’éducation d’un individu se remarque dans sa façon d’agir. D’où l’importance de développer, très jeune, de bonnes habitudes sociales. Emmanuel Kant, un philosophe Allemand, (1724-1804) s’est intéressé à toutes les formes de manifestations humaines; pour lui le mot politesse signifiait posséder le sens de l’humanité.
Qu’en est-il du nôtre? Saluer, remercier, s’excuser, tendre la main, saisir un objet de manière convenable font, entre autre, partie des actions qui nous rattachent au sens de l’humanité.

Soyons poli(e)s, soyons gentil(le)s et nous aurons plus d'ami(e)s
S.O.S. Politesse Édith Bouchard ( larges extraits )

samedi 27 septembre 2008

Vous ne verrez certainement pas ceci tous les jours.

J'ai reçu ces images dernièrement.
Je vous les partage.
Elle font réfléchir.
Et elles valent mille mots.


Objectivité et sujectivité 1 (5)


Définitions
Objectif
1. Est objectif ce qui se rapporte à l'objet de la connaissance et non au sujet.

Un jugement est objectif s'il est en Accord avec le réel.
2. Est objectif ce qui ne dépend pas de moi et est valable pour tous. Un jugement est objectif s'il est universel.

3. l'objet de la connaissance est la réalité elle-même, telle qu'elle existe indépendamment du sujet.

Subjectif
1. Est subjectif ce qui se rapporte au sujet de la connaissance.Un jugement est subjectif s'il appartient à la conscience persoennelle de chaque personne.
2. Est subjectif ce qui dépend de moi ou d'un point de vue particulier. Un jugement est subjectif s'il reflète les passions, les préjugés et les choix personnels d'un sujet. Synonyme de partialité.
A chacun sa vérité.
3. Confondre sa réalité pour La réalité.


Comment alors faire la part de l'objectif et du subjectif?
Pour atteindre l'objectivité, le sujet doit se mettre de côté et se concentration sur l'objet de son jugement, par exemple La réflexion sur l'objectivité passe donc par l'étude de l'activité scientifique. Les conditions de l'objectivité ne sont pas données une fois pour toute de toute éternité. Chaque science déterminerait au cours de son histoire ses objets et la forme d'objectivité qui lui est propre.
Qu'en est-il de l'objectivité quand l'objet de la connaissance est le sujet lui-même ? Le sujet peut-il se connaître lui-même en toute objectivité ? Cette question renvoie aussi à la relation aux autres sujets: ai-je besoin d'autrui pour être objectif, et en particulier pour me connaître moi-même?


Une bonne poignée de main se donne avec entrain.

Dans l’Antiquité, les Grecs utilisaient la poignée de main comme signe de désarmement, puis comme emblème de fidélité. Depuis 1858, l’on reconnaît officiellement et pour la toute première fois le geste de tendre la main en guise de salutation. C’est dans un livre d’étiquette français de l’époque que ce geste prend force puisqu’il s’y retrouve. Les nombreuses coutumes d’accueil présentes en Europe au XV11e siècle tels les baisemains, les courbettes, les révérences, les embrassades de tous genres…s’effritent avec les années, les siècles mêmes, pour donner priorité à ce geste de tendre la main.

De nos jours, cet acte cordial, sert de rapprochement entre les individus. Dans certains pays, la poignée de main diffère quelque peu mais demeure importante.
La poignée de main, attitude d’accueil et de politesse, est toute désignée pour entrer en relation avec les gens. En société, il convient de tendre la main lors des présentations, pour recevoir des félicitations, à l’arrivée et au départ de quelqu’un et finalement pour offrir nos condoléances.
Ce premier contact est révélateur de notre personnalité alors essayons de faire bonne impression en offrant une main franche. Une main molle dénote un manque d’énergie, des doigts à moitié présentés laisse percevoir de l’indifférence ou de la timidité, une main trop ferme broie les phalanges, un bras qui ne cesse de secouer dévoile de la nervosité et, enfin, celle qui retient manque de courtoisie et rend l’autre mal à l’aise.

Voici les caractéristiques d’une bonne poignée de main. Nous pouvons en compter une dizaine et elles se réalisent en moins de cinq secondes :
Lever le pouce et rapprocher les quatre doigts (main ouverte)
Regarder rapidement la main qui vous est présentée
Enfoncer votre main au complet dans la sienne
Presser sans broyer
Regarder la personne et lui sourire
Garder le bras près du corps
Plier le coude à angle de 90°
Se tenir debout
Saluer par un Bonjour ou un Bonsoir, Madame ou Monsieur.
Éviter les secousses interminables
Attention à la nouvelle tendance: la poignée de main de style «rappeur», qui ressemble plus à une poignée de pouce que de main ou encore frapper dans la main de l’autre en élevant le bras. Cette manière de saluer ou de féliciter est fréquemment utilisée dans les disciplines sportives. En dehors des sports, des compétitions ou des tournois aucune raison ne nous permet cette manière d’agir en société.
Nombreuses sont les activités qui nous fournissent l’occasion de donner une poignée de main. Entre adolescents, entre adultes, tendons la main amicalement dès qu’une occasion se présente. Si nous rencontrons une personne plus âgée ou une personnalité, nous devons attendre que cette dernière pose le geste.
Devant ce rite international, n’hésitons pas à tendre une main franche et renseignons-nous sur les habitudes de vie des différents pays que nous visiterons. Nous manifesterons ainsi plus d’assurance dans nos relations sociales ou d’affaires.

Bonnes poignées de main, mes cherès, mes chers.

S.O.S.Édith Bouchard ( Extraits )

vendredi 26 septembre 2008

Le savoir-vivre au téléphone

Observer les conseils suggérés pour téléphoner, quelle amabilité!
Bien des années se sont écoulées depuis l’invention du téléphone par Monsieur Alexander Graham Bell, écossais d’origine. Ses nombreuses recherches pour mettre au point le télégraphe lui firent découvrir le téléphone. Le 10 mars 1876, le premier appareil téléphonique fonctionne. Monsieur Bell ne pouvait imaginer, à cette époque, quelle transformation subirait cet appareil et quel impact son invention produirait dans les sociétés futures. En cette ère de mondialisation, le peuple québécois est considéré comme étant le plus important utilisateur du téléphone au monde. Un tel phénomène nous oblige à revoir les règles à mettre en pratique pour faciliter la communication.
La formule pour répondre au téléphone ( et cellulaire ) est l’interjection «allo». Par respect, quand nous appelons quelqu’un, laissons sonner au moins sept coups avant de raccrocher. Ce nombre de coups peut nous surprendre… surtout si nous possédons plusieurs appareils et que nous disposons d’un répondeur; mais pensons à ceux qui ne sont pas à l’aise avec cette dernière nouveauté technologique, ou aux personnes qui sont occupées ou aux gens âgés qui se déplacent plus lentement.
Respectons les heures d’appel qui se situent entre 9 h et 21 h. Nous pouvons téléphoner avant ou après ce temps accordé, si nous connaissons bien les habitudes de notre parenté ou de nos amis. À moins d’en avoir la permission, respectons aussi le moment des repas en évitant de téléphoner à ces moments.
Lorsque nous répondons à un appel qui ne nous est pas adressé, utilisons la formule «un instant s’il vous plaît», et avertissons la personne demandée. Si cette dernière est occupée ou absente, offrons de prendre le message. Devant une voix inconnue il est de mise de vouvoyer les gens.
Si nous composons un numéro qui ne rejoint pas la personne désirée, ne demandons pas: «qui parle?», mais plutôt «Est-ce que je suis chez…»? Devant une réponse négative, s’excuser de notre erreur et saluer gentiment notre interlocuteur s’avère essentiel.
Sachons que c’est toujours celui qui appelle qui doit raccrocher le premier. La formule de politesse en terminant une conversation téléphonique est «Au revoir».
Plusieurs personnes sont désarmées lorsqu’elles se voient au prise avec un répondeur ou une boîte vocale. S’identifier, laisser un court message et répéter à deux reprises son numéro de téléphone (pour faciliter l’écoute et la transcription) avant de raccrocher est une preuve délicatesse.

Quant au téléphone portable (cellulaire), agissons avec décence et éteignons-le lors d’un spectacle, d’une conférence, d’une réunion, au cinéma, à l’église ou au restaurant. S’il nous arrive de recevoir un appel en public, s’excuser, s’éloigner, être discret et bref, est une marque de courtoisie. Tout comme le téléphone conventionnel cette nouveauté technologique demande de se soumettre là aussi à certaines règles de savoir-vivre.
Extraits de S.O.S. Politesse par Édith Bouchard

jeudi 25 septembre 2008

La casquette fétiche!( 1-2)

«Pour une fière allure, enlevons casquette ou coiffure à l’intérieur des murs.»


Saviez-vous qu’à la période de Jules César, ce chef d’État romain (101-44 av. J.-C.), les gens se déplaçaient sans coiffure? En fait, seuls les esclaves libérés de leur servitude devaient porter le bonnet.

En Europe, à la fin du XIVe siècle, au XVe et XVIe siècle les gens conservaient leur coiffure à l’intérieur des châteaux et des résidences du temps. Ils se devaient d’agir ainsi pour se protéger du froid, de l’humidité et des courants d’air causés par une mauvaise isolation et du chauffage non performant des cheminées d’antan.

Au XVIIe siècle, l’arrivée des perruques mit fin à l’habitude du port du chapeau à l’intérieur. Ce rajout de cheveux protégeait adéquatement la tête. Cette mode établit de nouvelles règles: celles d’enlever sa coiffure en se présentant à la table, en entrant chez quelqu’un (pour l’homme comme pour la femme) ainsi qu’en présence d’un supérieur.

Depuis la fin des années 1960, le chapeau n’est plus obligatoire. Tant pour l’homme que pour la femme, ceux qui le portent le font par goût ou pour se donner un style. S’il ne sert plus à compléter une toilette, n’oublions pas qu’il peut parfois nous protéger du mauvais temps ou des rayons intenses du soleil.


Utilisée dans certaines disciplines sportives comme complément au costume, par certains groupes de chanteurs populaires ou d’artistes, la casquette s’est vite répandue en société. La vedette de l’heure, les émissions de télévision et les magazines influencent énormément les jeunes. Ils tendent à agir, à imiter leur idole. C’est ainsi que dans notre société actuelle, on observe que beaucoup de jeunes et d’adultes ont adopté la casquette. Que nous les rencontrions en début ou en fin de journée, ils arborent cette coiffure.


Puisque le rôle de la casquette ou de toute autre coiffure est de protéger notre tête du soleil ou des intempéries que présente notre climat, souvenons-nous qu’à l’intérieur, elle n’a plus cette fonction. Nos maisons, isolées et chauffées de manière convenable, ne nous obligent plus à conserver, comme autrefois, notre coiffure à l’intérieur afin de nous protéger des courants d’air.
La politesse nous suggère donc de la retirer de notre tête, dès que nous entrons à l’intérieur (chez nous, chez un ami, à un spectacle, lors d’une entrevue ou lors des repas à la maison ou au restaurant). Nous devons poser l’enlever au même titre que nous le faisons pour notre manteau, notre foulard, nos bottes et nos gants.
Certaines vedettes, même si elles chantent et dansent fort bien, n’ont pas nécessairement la meilleure connaissance des règles de politesse. Et s’ils tendent à se rapprocher de la tenue vestimentaire de leur idole ils devraient pour autant conserver leur propre personnalité.
Par fierté de soi et par politesse, je t'invite à enlever ta casquette dès que tu te retrouves à l’intérieur. Ce geste démontre de la distinction et du respect de soi.

Extrait S.O.S. Politesse Édith Bouchard

mercredi 24 septembre 2008

S'il vous plaît, excusez-moi, merci..O.K.! (1-2)

Un bon nombre de personnes semblent ne pas connaître les expressions à formuler lorsqu’ils ont une permission à demander, une erreur à réparer ou encore pour exprimer leur joie.
Dans ce cas, les expressions recommandées sont :
S’il vous plaît.
Excusez-moi.
Merci.

Merci : Nous recevons un cadeau, quelqu’un nous accorde son aide ou une permission, en tout temps, empressons-nous de dire merci pour cette permission accordée ou cet objet reçu.
Plusieurs personnes se sentent mal à l’aise dès que nous leur adressons un compliment. Au lieu de répondre quoi que ce soit pour justifier ce sentiment de gêne ou pour se déculpabiliser, il suffit d’émettre un simple merci pour exprimer notre reconnaissance. C’est aussi témoigner de la gratitude et du savoir-vivre aux gens que nous côtoyons.

S’il vous plaît: Il est de mise d’accompagner toute demande ou permission d’un s’il vous plaît en s’adressant à un étranger et d’un s’il te plaît à un ami ou à un proche parent. Devant cette remarquable manière d’agir, une personne ne peut qu’accepter face à cette instance.

Excusez-moi: Pour corriger une maladresse, un oubli, faire répéter, marcher sur le pied de quelqu’un, passer devant lui, le blesser physiquement ou moralement, émettre involontairement un rôt, un gaz intestinal, tousser ou éternuer… autant de raisons pour se hâter d’ajouter un excusez-moi ou excuse-moi selon l’âge ou le lien de parenté de l’individu à qui l’on s’adresse. Rappelons-nous que pardon et désolé sont aussi d’excellents mots à utiliser pour exprimer un regret.

Souvent nous émettons ce mot d’usage familier pour approuver ou pour signifier que nous avons compris. Combien de fois après avoir formulé une demande, nous entendons un OK au lieu de s’il vous plaît!

Bonne courtoisie !
M. Lavoie

Extrait de S.O.S. Politesse par Édith Bouchard

mardi 23 septembre 2008

Le dilemme de Jodie 1 ( 2-5)


Jodie, agent immobilier, aide une femme à faire l’inventaire des biens de sa sœur décédée pour qu’elle les vende. Fouillant dans le foyer d’une vieille cheminée, il trouve deux vieilles boîtes de matériel de pêche. Il ouvre l’une d’elles et, ô surprise ! il découvre, enveloppées dans du papier d’aluminium, des liasses de billets de 100 dollars américains, soit 82 000 dollars en espèces !


Jodie est seul dans la pièce. Que devrait-il faire ? Prendre discrètement la boîte, ou dire à sa cliente qu’il a trouvé cet argent ?




LE DILEMME devant lequel se retrouve Jodie souligne l’une des caractéristiques qui nous différencient des bêtes. On lit dans une encyclopédie (The World Book Encyclopedia) : “ Un trait distinctif de l’être humain est qu’il se pose des questions profondes quant à ce qu’il doit faire ou ne pas faire. ”

la Coralie de Monsieur Lavoie : Coucou !!!!!

Un chien affamé qui trouve un morceau de viande sur une table ne se demande pas s’il peut le manger ou pas.Jodie, en revanche, a la faculté d’évaluer la moralité de sa décision. S’il garde l’argent, il vole, mais il a peu de risques de se faire prendre. L’argent n’est pas à lui, cependant sa cliente en ignore l’existence.

Qui plus est, la plupart des gens que côtoie Jodie le trouveraient stupide de donner l’argent à sa cliente. Que feriez-vous à la place de Jodie ?

À suivre.....

La Coralie, de Monsieur Lavoie ( SEC. 1,2 et 5)




Tels que promis à plusieurs de mes chers élèves, et comme j'en parle dans mes cours à l'occasion..

Voici ma chienne Coralie, qui a eue deux ans, le 17 septembre dernier.

Génétiquement, elle est la somme de deux races : le Bouvier-Bernois et le Rotweiler.
Je vous reparlerai, dans une mprochaine chronique, des bienfaits psychologiques et sociaux des animaux en général..dans nos vies.
Bonne journée !

dimanche 14 septembre 2008

Bonjour, Bonsoir, Allo, Bye, Salut...

Vous arrive-t-il,
De commencer une conversation sans émettre un mot d’accueil?
D’oublier de saluer les membres de votre famille au lever, au départ ou au coucher?
De croiser un compagnon dans votre milieu de travail sans lui dire «Bonjour »?
De n’employer qu’un « Salut » d’usage familier en tout temps?

Il est fréquent d’entendre des jeunes et des moins jeunes lancer un « Salut » amical dès qu’il rencontre quelqu’un. Pour eux, le degré de connaissance ou l’âge de l’individu n’a plus d’importance.
Il est aussi coutumier lors d’une rencontre entre amis de ne plus percevoir de mots d’accueil avant le début d’une conversation. Ce phénomène se remarque aussi entre membre d’une même famille ainsi que dans le monde du travail. Cette habitude de côtoyer les mêmes personnes depuis un certain temps nous fait souvent oublier cette marque d’attention qui témoigne reconnaissance et gratitude.
Dommage! Puisque le geste d’adresser une salutation à quelqu’un est considéré comme une attitude d’accueil, d’ouverture aux autres. Cette simple marque d’attention vient adoucir les relations entre les gens et leur prouve qu’ils ont de la valeur à nos yeux.
Saluer les gens fait partie d’une règle de politesse et ce geste cordial est reconnu depuis plus de trente ans comme un symbole international d’entente entre les gens.
En effet, c’est en 1973 alors que l’Égypte et l’Israël connaissaient de nombreux conflits entourant le canal de Suez, que certains dirigeants ont pensé instaurer une journée mondiale des salutations. Ceci dans un but bien précis : Sensibiliser les gens à la présence de l’autre, créer un réflexe de politesse, favoriser et adoucir les rapprochements. Le 21 novembre de cette même année fut donc décrété « journée mondiale des salutations ».
Il existe de nombreux mots pour saluer nos amis, les membres de notre famille, ou toute autre personne. Il s’agit du : Bonjour, Bonsoir, Bonne journée, Bonne soirée, Allo, Bye, Salut, Bonne nuit, Bon matin, Bon avant-midi, Bon après-midi, Au revoir, Bienvenue… mots marqueurs de politesse entendus plus ou moins fréquemment.
Toutes ces salutations conviennent à des personnes familières (famille, parenté, amis, compagnons) tandis que d’autres s’adressent à des individus rencontrés lors de nos diverses activités. Il s’agit des mots Bonjour, Bonsoir, Au revoir et Bienvenue qui font partie des salutations reconnues

Mots pour accueillir :
Bonjour, Bonsoir, et Bienvenue (Salut! langage familier)
Les mots d’accueil sont peu nombreux dans notre langue française. Le jour, contentons-nous d’émettre un Bonjour (jusqu’à 18 h), et le soir, nous disons tout naturellement Bonsoir aux gens que l’on aborde.
Évitons de le dire en réponse à un Merci. Dans ce dernier cas, choisissons des expressions plus appropriées : Je vous en prie, Ce n’est rien, Il n’y a pas de quoi, C’est un plaisir pour moi ou Cela me fait plaisir…
Mots exprimant un souhait:
La formule de politesse d’usage lorsque nous quittons quelqu’un, que ce soit le jour, le soir, la nuit et même lorsque nous téléphonons, est l’expression Au revoir. Remarquons que la voyelle e demeure muette lors de sa prononciation.
Les salutations qui contiennent l’adjectif « bon ou bonne » exemple : Bon matin, Bonne nuit, Bonne journée, Bonne soirée… sont reconnues comme des salutations souhaits et doivent s’utiliser en toute fin de conversation. C’est au moment du départ que l’on émet un vœu et non à l’arrivée.
Enrichissement du vocabulaire
Bye!Expression anglaise devenue à la mode au début des années 1930 en France. Cette formule, tout comme d’autres formules en langues étrangères, a un caractère familier. Il convient mieux de dire Au revoir.
Allo!Interjection utilisée pour répondre au téléphone. Au Québec ainsi qu’au Canada francophone cette salutation est entendue dans le langage familier. Hello! prononciation réservée aux anglophones.
Ce n’est rienSignifie que le geste gentil que l’on vient de poser est sans importance pour nous. Évitons le « De rien » qui est fautif et ne signifie rien.

Bon savoir-vivre, mon grand, ma grande !
M.Lavoie

Extrait de : S.O.S. Politesse Édith Bouchard

samedi 13 septembre 2008

Prière d'un enfant à ses parents ( SEC. 1 et 2 )

Prière d'un enfant à ses parents


J'aimerais être Félix, notre petit chat,pour être comme lui pris dans vos bras

chaque fois que vous revenez à la maison...


J'aimerais parfois être un baladeur



pour me sentir écouté par vous deux,sans aucune distinction,n'ayant que mes paroles au bout des oreilles,fredonnant l'écho de ma solitude...


J'aimerais être un journal,


pour que vous preniez le temps à chaque jourde me demander de mes nouvelles.


J'aimerais être une télévision


pour ne jamais m'endormir le soirsans avoir été, au moins une foisregardé avec intérêt...

J'aimerais être une équipe de hockey pour toi papa,







afin de te voir t'exciter de joie


après chacune de mes victoires


et un roman pour toi maman,afin que tu puisses lire mes émotions...A bien y penser j'aimerais être qu'une chose :


un cadeau inestimable pour vous deux.

Ne m'achetez rien pour ma fête,permettez-moi seulement de sentir que

JE SUIS VOTRE ENFANT.

vendredi 12 septembre 2008

30 pensées pour la rentrée (SEC. 5)


Si les écoles cessaient d'être obligatoires, quels élèves resterait-il au professeur qui fonde tout son enseignement sur l'autorité qu'il exerce?

Ivan Illich Extrait de Une Société sans école

J'aime le travail : il me fascine. Je peux rester des heures à le regarder.

Jérôme K. Jérôme

Trois hommes dans un bateau

Se taire en classe, c'est respecter le sommeil des autres.

[Anonyme]

Ecoles : établissements où l'on apprend à des enfants ce qu'il leur est indispensable de savoir pour devenir des professeurs.

Sacha Guitry

Vous pouvez amener un enfant à l'école, mais vous ne pouvez pas le forcer à réfléchir.

Elbert Hubbard


II faut mettre la société au service de l'école et non pas l'école au service de la société. Gaston Bachelard

Mon père voulait que j'aille à l'école. Bon,j'y vais. Je vois un panneau«RALENTIR, ECOLE». Ils ne croyaient tout de même pas qu'on allait y aller en courant.[ ] Citations de Michel Colucci, dit Coluche

L'école devrait toujours avoir pour but de donner à ses élèves une personnalité harmonieuse, et non de les former en spécialiste. Albert Einstein

À l'école on peut apprendre mais il faut aussi apprendre à apprendre, et celui qui veut devenir professeur devra même apprendre à apprendre à apprendre.[ Le chat a encore frappé (2005) ] Citations de Philippe Geluck

samedi 6 septembre 2008

Citer l'enseignement ( SEC. 5)

Citations sur l’enseignement…

Le professeur peut se transformer en passeur, plutôt que de se cantonner dans son rôle traditionnel de pasteur. Joël de Rosnay

On n’enseigne pas ce que l’on sait ou ce que l’on croit savoir : on enseigne et on ne peut enseigner que ce que l’on est. Jean jaurès

L’homme honorable commençe par appliquer ce qu’il veut par enseigner, ensuite, il enseigne. Confucius

C’est le rôle essentiel du professeur d’éveiller la joie de travailler et de connaître.
Albert Einstein

Écoles : établissements où l’on apprend à des enfants ce qu’il leur est indispensable de savoir pour devenir des professeurs. Sacha Guitry

Tendre la main S.O.S. Politesse ( SEC.1,2-5)




Une bonne poignée de main se donne avec entrain,avec vigueur, les mains molles, ou trop raides, oubliez-cela, c'est pas très invitant.

Dans l’Antiquité, saviez-vous que les Grecs utilisaient la poignée de main comme signe de désarmement, pour mettre fin à une guerre. Depuis 1858, l’on reconnaît officiellement et pour la toute première fois le geste de tendre la main en guise de salutation.

De nos jours, cet acte cordial, sert de rapprochement entre les individus. Dans certains pays, la poignée de main diffère quelque peu mais demeure importante. La poignée de main, attitude d’accueil et de politesse, est l'idéale pour entrer en relation avec les gens. En société, il convient de tendre la main lors des présentations, pour recevoir des félicitations, à l’arrivée et au départ de quelqu’un et finalement pour offrir nos condoléances.

Ce premier contact est révélateur de notre personnalité alors essayons de faire bonne impression en offrant une main franche. Une main molle dénote un manque d’énergie, des doigts à moitié présentés laisse percevoir de l’indifférence ou de la timidité, une main trop ferme broie les phalanges, un bras qui ne cesse de secouer dévoile de la nervosité et, enfin, celle qui retient manque de courtoisie et rend l’autre mal à l’aise.

Voici les caractéristiques d’une bonne poignée de main. Nous pouvons en compter une dizaine et elles se réalisent en moins de cinq secondes : Lever le pouce et rapprocher les quatre doigts (main ouverte) Regarder rapidement la main qui vous est présentée Enfoncer votre main au complet dans la sienne Presser sans broyer Regarder la personne et lui sourire Garder le bras près du corps Plier le coude à angle de 90° Se tenir debout Se déganter Saluer par un Bonjour ou un Bonsoir, Madame ou Monsieur. Éviter les secousses interminables Attention à la nouvelle tendance: la poignée de main de style «rappeur», qui ressemble plus à une poignée de pouce que de main ou encore frapper dans la main de l’autre en élevant le bras. Cette manière de saluer ou de féliciter est fréquemment utilisée dans les disciplines sportives. En dehors des sports, des compétitions ou des tournois aucune raison ne nous permet cette manière d’agir en société. Nombreuses sont les activités qui nous fournissent l’occasion de donner une poignée de main. Entre adolescents, entre adultes, tendons la main amicalement dès qu’une occasion se présente. Si nous rencontrons une personne plus âgée ou une personnalité, nous devons attendre que cette dernière pose le geste. Devant ce rite international, n’hésitons pas à tendre une main franche et renseignons-nous sur les habitudes de vie des différents pays que nous visiterons. Nous manifesterons ainsi plus d’assurance dans nos relations sociales ou d’affaires.

Se nommer en dernier S.O.S. Politesse (1,2-5)


S.O.S. Politesse

Tiré du site Petit Monde.com

Chroniques S.O.S. politesse 2006-06-06

Édith Bouchard


Se nommer en dernier fait partie à la fois d’une règle de grammaire et de courtoisie.

Peu importe la circonstance vécue ou l’événement raconté, nous devons toujours nommer les autres avant nous, c’est-à-dire en premier, puisque c’est eux qui ont priorité. Regardons ensemble ce que nous entendons le plus souvent : «Hier, moi et mes parents… » «Présentement, moi, Nicolas et Julie…» «Moi, ma soeur et mon frère…» «Nous et vous…» Si nous voulons nous exprimer correctement et accorder une certaine importance aux autres, voici ce que nous devrions dire: «Hier, mes parents et moi sommes allés…» «Présentement, Nicolas, Julie et moi mangeons…» «Ma sœur, mon frère et moi irons…» «Vous et nous allons…» Cette façon de nommer le nom des personnes qui nous accompagnent avant de prononcer le nôtre, exige peu d’effort et montre un certain respect et une dose de délicatesse, d’attention à nos proches. Profitons de cette règle pour nous rappeler qu’il est excellent de saisir les occasions de faire passer à certains moments, notre ego au deuxième rang.

Devenir un parfait délinquant (1,2 et 5)


Voici les douze petites règles à suivre pour devenir une personne imparfaite ! :

Messages aux parents et/ou futur-parent

1. Dès l'enfance, donnez-lui tout ce qu'il désire, il grandira en pensant que le monde entier lui doit tout


2. S'il dit des grossièretés, riez; il se croira malin.


3. Ne lui donnez aucune formation spirituelle. Quand il aura 18 ans, il choisira lui-même.


4. Ne lui dites jamais "c'est mal", il pourrait faire un complexe de culpabilité. Et, plus tard, lorsqu'il sera arrêté pour vol d'autos, il sera persuadé que la Société le persécute.


5. Ramassez ce qu'il laisse traîner, ainsi il sera sûr que ce sont toujours les autres qui sont responsables.


6. Laissez-le tout lire, stérilisez sa vaisselle, mais laissez son esprit se nourrir d'ordures.


7. Disputez-vous toujours devant, quand votre ménage craquera, il ne sera pas choqué.


8. Donnez-lui tout l'argent qu'il réclame, qu'il n'ait pas à le gagner, quand vous n'en aurez plus, il n'aura qu'à le voler.


9. Prenez toujours son parti, les professeurs, la police lui en veulent à ce pauvre petit.


10. Que tous ses désirs soient satisfaits : nourriture, boisson, confort, sinon il sera frustré.


11. Quand il sera devenu un vaurien, proclamez vite que vous n'avez jamais pu rien faire.


12. Préparez-vous à cette vie de douleurs car vous l'aurez. Et cette vie de douleurs ne sera pas seulement la vie des parents mais aussi celle des enfants.

Un bon prof, c'est un prof cool.






Un bon prof est un prof cool
Louise Leduc
La Presse

Le samedi 06 septembre 2008


Un bon prof, c'est un prof cool. Quand le sondeur Segma Recherche a demandé aux jeunes du secondaire ce qu'était pour eux un bon enseignant, ils ont répondu à 39,6% qu'ils aimaient un enseignant cool, cool étant défini ici comme «gentil, sympathique et drôle».
Arrive au deuxième rang le fait d'être «à l'écoute, de porter attention aux élèves», qui a récolté 13,1% de réponses.Très clairement, ce sont les qualités humaines des enseignants plutôt que leur compétence (9,1%), la clarté de leurs explications (10,1%) ou leur passion (9%) qui sont les plus appréciées des jeunes.«Cool, je suis sûr que ça ne veut pas nécessairement dire jeune, dit Joe Cacchione, directeur de l'École secondaire d'Anjou. Chez nous, à la collation des grades, on avait un prof qui, jusqu'à sa retraite, recevait chaque année une ovation des élèves. Il enseignait la religion et l'enseignement moral, ce qui était loin d'être la matière préférée des jeunes. Et s'il était aimé, ce n'est pas parce qu'il n'avait pas de colonne vertébrale ( hyper cool et pas sévère ), au contraire. C'était, année après année, parce que les jeunes le trouvaient intègre, droit.»


Les élèves à qui nous avons parlé et qui fréquentent diverses écoles du Québec ne donnent pas tort à M. Cacchione.Même si Alexandra déteste l'école et qu'elle n'y obtient pas de bons résultats, elle dit détester «quand ça niaise et que ça fait du bruit en classe». «Un bon prof sait s'imposer tout en étant le fun en enseignant», croit-elle.«Si un professeur n'a pas le contrôle de sa classe et qu'il n'est pas capable de se faire respecter, il est tout le temps en train de jouer à la police et c'est vraiment emmerdant», dit Julien, qui fréquente une école publique de la Montérégie.«J'aime les profs qui ne font pas de drame avec des niaiseries, dit Juan. Est-ce que c'est vraiment la fin du monde si dans un cours, quelqu'un, à un moment donné, lance une petite boule de papier à un autre?»

Le manque de liberté dérange aussi Ariane. «Les professeurs capotent si on parle en classe. Il me semble que ce n'est pas si grave de chuchoter un petit peu une fois que t'as fini ton travail.» Cela dit, Ariane insiste pour dire que ce qu'elle apprécie chez un enseignant, c'est qu'il respecte les élèves. «Il m'est arrivé de bavarder en classe et d'entendre le prof me dire: «Il me semble que toi, plus que quiconque, aurais intérêt à te concentrer.» Je trouve ça chien, parce que le prof, devant tout le monde, insinue que j'ai de mauvaises notes. Si le prof a quelque chose à me dire, il devrait me le dire en privé, après le cours.»


Selon notre sondage, la moitié des élèves n'ont aucune préférence quant au sexe de leur professeur. Cependant, près de quatre filles sur dix préfèrent avoir une femme comme professeur, alors que chez les garçons, 28% préfèrent vraiment un professeur masculin.


Qu'aimes-tu le plus de tes professeurs?
0,9%: Qu'ils soient exigeants

9,1%: Qu'ils soient compétents

10,1%: Que leurs explications soient claires
3,2%: Qu'ils ne donnent pas trop de devoirs

39,6%: Qu'ils soient cool (gentils, sympathiques, drôles)

9%: Qu'ils aient la passion de leur matière

8%: Qu'ils soient compréhensif

13,1%: Qu'ils soient à l'écoute, qu'ils portent attention aux élèves

1,5%: Qu'ils soient dynamiques

5%: Autres

0,5%: Ne sait pas / ne répond pas


Généralement, préfères-tu avoir un professeur...?
22,5%: Masculin / homme

26,9%: Feminin / femme

50,1%: Aucune préférence / ne voit pas de différence

0,6%: Ne sait pas / ne répond pas

L'uniforme obtient (presque) la note de passage




L'uniforme obtient (presque) la note de passage
Louise Leduc
La Presse

Le samedi 6 septembre 2008


Pour ou contre l'uniforme obligatoire? Parmi ceux qui le portent, il décroche presque la note de passage: 59,1% n'aimeraient pas que leur école l'abandonne. Ceux qui peuvent s'habiller comme ils le veulent, à l'école, souhaitent au contraire que les choses restent comme ça. Quoique les filles... Oui, les filles sont plus partagées. Celles qui ne portent pas l'uniforme disent à 29% qu'elles aimeraient bien en porter un, alors que seulement 5% des garçons qui ne se voient pas imposer d'uniforme aimeraient en avoir un.Autrefois l'apanage de l'école privée, l'uniforme est imposé dans davantage d'écoles publiques. (...)


«Moi, je pense que les histoires d'uniforme, c'est juste une invention de directeurs qui veulent que leur école paraisse bien», dit Michael, qui est passé cette année du public au privé et qui s'en voit imposer un pour la première fois.«Heureusement qu'on ne m'impose pas d'uniforme, enchaîne Kevin, qui fréquente une école publique à l'ouest de Montréal. Si t'as un uniforme, comment tu fais pour afficher ton style? Comment est-ce que les autres font pour savoir qui t'es?»


Bien sûr, l'uniforme, ça égalise. Ça évite l'obsession du polo Lacoste ou du pantalon de skate dernier cri. Seulement, ça ne sert pas qu'à ça. À la polyvalente montréalaise que fréquente Alexandra, où seul le t-shirt (portant le nom de l'école) est imposé, ce minicode vestimentaire «sert juste à identifier tout de suite les intrus dans l'école. Comme ça, quand les chums et les blondes des uns et des autres rentrent dans l'école - ou d'autres intrus - ça se voit tout de suite.»


«Je porte un uniforme du lundi au vendredi, mais ça ne me fait pas du tout économiser! lance pour sa part Justine, qui fréquente une école privée de Montréal. J'adore magasiner, je fais les boutiques au moins aux deux semaines, et je suis sûre que ma garde-robe est aussi remplie que celles d'autres jeunes qui peuvent s'habiller comme ils veulent à l'école!»Pourtant, aussi bien Justine que sa camarade Ariane ne seraient pas aux oiseaux si leur école privée leur permettait demain matin de ne plus porter l'uniforme obligatoire. «C'est vraiment moins compliqué comme ça, le matin. Et en plus, il y a quand même une petite fierté à afficher qu'on va dans une bonne école», dit Ariane.


À ton école, est-ce que tu dois porter un uniforme obligatoire?
35,3%: Oui

64,7%: Non
Personnellement, préférerais-tu que ton école abandonne l'uniforme obligatoire?
39,8%: Oui

59,1%: Non

1%: Ne sait pas / ne répond pas


Personnellement, préférerais-tu que ton école adopte l'uniforme obligatoire?
16,3%: Oui

82,9%:Non

0,8%: Ne sait pas / ne répond pas