mercredi 17 décembre 2008

Générosité extrême pour les enfants de la DPJ


Après un article publié dans le Journal de Montréal cette semaine, 115 000$ ont été amassés par la Fondation du Centre jeunesse de Montréal.

Rappelons que les enfants de la DPJ risquaient de ne pas avoir de cadeaux de Noël, parce que la crise économique frappe de plein fouet.
L'animateur Paul Arcand et le 98,5 FM ont aussi mis l'épaule à la roue en invitant les auditeurs à être généreux.
(source: Journal de Montréal)


Au moment ou on se parle, le montant a sans doute augmenté.

Joyeux Noël à tous ces enfants !

De tout coeur.

mardi 16 décembre 2008

les enfants oubliés


À quelques jours de Noël, la DPJ, qui est durement écorchée par la crise financière, devra sabrer dans les cadeaux offerts à des centaines d'enfants qu'elle héberge.

Cours de piano ou de danse, musique, jeux éducatifs, lunettes... Des présents sont offerts chaque année aux enfants pour les aider à traverser le temps des fêtes, un moment difficile à passer pour plusieurs.
«On a des demandes toutes les semaines. Ce sont des histoires qui brisent le coeur», affirme Josée Bissonnette, responsable des événements-bénéfice de la Fondation du Centre jeunesse de Montréal - Institut universitaire.
«Pour des enfants qui ont été maltraités ou abandonnés, ce n'est pas un luxe. Ils ont besoin de savoir qu'ils comptent pour quelqu'un», ajoute-t-elle.
60 000 $
Les soubresauts de l'économie ont fait mal cette année à la Fondation du Centre jeunesse de Montréal, qui se retrouve devant un manque à gagner de 60000 $.
Contrairement aux années passées, le gala annuel, qui permet d'amasser plusieurs dizaines de milliers de dollars, a dû être annulé à cause de la vente insuffisante de billets.
«Deux semaines avant l'événement, on n'avait pas 25% des billets vendus. On ne pouvait pas prendre le risque que ça nous coûte de l'argent», explique Mme Bissonnette.
Un baume sur la colère
Pour un certain nombre d'enfants qui ont subi les pires sévices, participer à une activité sportive, par exemple, évacue les énergies négatives. «Ça permet de canaliser l'agressivité et la tristesse, et de les canaliser dans quelque chose de plus positif», affirme Josée Bissonnette.
À moins de recevoir massivement de l'argent de généreux donateurs, les directions du Centre jeunesse de Montréal n'auront toutefois d'autre choix que de refuser des demandes d'enfants cette année. Plusieurs centaines de jeunes seront touchés.
La Fondation du Centre jeunesse de Montréal invite ceux et celles qui voudraient faire un don à téléphoner au 514 593-2676.

13 000 jeunes (0 à 18 ans) dans l'île de Montréal qui reçoivent chaque année des services du Centre jeunesse de Montréal-Institut universitaire
20% ont moins de 5 ans, plus de 33%, moins de 10 ans et près de 40%, de 11 à 18 ans.
Ce sont des jeunes négligés (40%) ou abandonnés (5%) par leurs parents, victimes de violence physique ou sexuelle (11%), aux prises avec des troubles graves de comportement (38%).
Malgré leur jeune âge, ils ont tous été confrontés à des problèmes majeurs : pauvreté (66%), parents séparés ou divorcés (70%), violence conjugale (50%), problèmes de santé mentale (40%), consommation de drogue.
Pour aider le Centre jeunesse de Montréal: (514) 593-2676

Voici des exemples de :DEMANDES D'ENFANTS
223 $ POUR DES LUNETTES Un garçonnet de cinq ans souhaite obtenir des lunettes. Sans verres, il risque de devenir aveugle. Les parents, qui ont peu d'argent, ont été négligents et n'ont pas vu à lui procurer des lunettes. Depuis un an, quatre demandes ont été faites auprès de divers organismes. Chaque fois, l'enfant, qui a de graves problèmes de comportement, est revenu avec des lunettes cassées. Cette fois, la Fondation veut lui payer des lunettes flexibles qu'il ne pourra briser.


100 $ POUR DES PATINS À GLACE Victime de négligence depuis sa tendre enfance, une fillette de 10 ans possède peu d'effets personnels. Durant la période des fêtes l'an dernier, la jeune fan du Canadien a multiplié les lettres au père Noël pour obtenir des patins.


100 $ POUR DES LOGICIELS ÉDUCATIFS Un jeune garçon de 10 ans gravement violenté pendant les trois premières années de sa vie traîne des séquelles importantes sur les plans psychologique, affectif et social. Il a été abandonné par sa famille et n'a plus aucun contact avec elle. Il a accumulé un retard scolaire important. Un ordinateur lui a été offert grâce à la Loi d'indemnisation des victimes d'actes criminels. Toutefois, il lui manque des logiciels éducatifs.
320 $ POUR UN COURS D'ÉTÉ En raison d'une dépression qui l'a menée à l'hôpital, une adolescente de 15 ans a manqué plusieurs jours d'école cette année. La jeune fille, qui n'avait auparavant accusé aucun retard, a besoin de cours d'été en mathématiques pour poursuivre son 5e secondaire. Son père est décédé et sa mère l'a abandonnée.


130 $ POUR UNE INSCRIPTION Une jeune fille de 16 ans, qui vit en centre de réadaptation depuis 2005, est sans ressources. Elle se retrouve limitée dans les projets qui peuvent l'amener à s'intégrer à la société. Ayant participé à l'activité de percussions l'année dernière, elle a manifesté son désir de poursuivre cette activité. Elle voit dans cette opportunité la possibilité de s'impliquer en dehors du centre jeunesse, d'avoir une activité juste pour elle, de s'exprimer à l'aide d'un médium et, si l'occasion se présente, de se faire des amis.


jeudi 11 décembre 2008

Beauté et image corporelle dans les médias


Les médias nous bombardent constamment d'images du corps féminin. Celui-ci sert à vendre n'importe quoi : des yogourts, des voitures, des films... Dans cette abondance d'images, on remarque cependant peu de diversité. Les visages et les corps sont jeunes, très minces, la peau est généralement blanche et sans défaut. Les images des magazines féminins et de la publicité nous présentent des femmes « parfaites » et irréelles, clonées les unes sur les autres.

Comment se fait-il que cet idéal de beauté unique s'impose, à une époque où plusieurs auteurs font l'éloge des femmes mûres ou des femmes rondes - L'obsession des médias pour la minceur et la jeunesse aurait, selon certains spécialistes, des racines économiques. En présentant un idéal difficile à atteindre et à maintenir, on assure la croissance et la rentabilité de l'industrie des produits amincissants et des cures de jouvence.

Les femmes inquiètes de leur apparence sont plus susceptibles d'acheter des produits de beauté, de nouveaux vêtements et des produits de régime. Ces derniers à eux seuls rapporteraient 160 milliards de dollars par année.
D'ailleurs ce n'est pas un hasard si la jeunesse s'impose de plus en plus comme critère de beauté, aux côtés de la minceur : « Une foule de produits nous sont proposés pour nous permettre de nous rapprocher du modèle idéal. Les signes du vieillissement sont perçus comme une calamité que l'on doit corriger. C'est certainement payant car si nous n'avons pas toutes du poids à perdre, toutes nous vieillissons », souligne le Réseau québécois d'action pour la santé des femmes dans un rapport intitulé Changements sociaux en faveur de la diversité des images corporelles, paru en 2001.
Le flot de messages sur la minceur, les régimes et la beauté ne cessent de répéter aux femmes que leur corps est un objet imparfait qui nécessite un important investissement ainsi qu'un travail constant.


En 2003, le magazine américain Teen rapportait que 35 % des jeunes filles de 6 à 12 ans avaient déjà suivi au moins une régime et que 50 à 70 %d'entre elles croyaient souffrir d'embonpoint alors que leur poids était tout à fait normal. En tentant d'atteindre un idéal de beauté inaccessible, les femmes mettent bien plus que leur budget en péril : leur santé physique et psychologique inquiète plusieurs spécialistes. Des études montrent que des femmes et des filles constamment exposées à des images de corps féminins d'une impossible minceur risquent de développer des dépressions, une mauvaise estime de soi et de mauvaises habitudes alimentaires.





Une étude de l'Institut canadien de la recherche sur la condition physique et le mode de vie mentionne que maigrir est perçu par plusieurs filles comme le moyen d'améliorer leur estime de soi. Selon l'Institut, les fillettes tentent de contrôler leur poids dès l'âge de neuf ans!!!

Les ados et la politique


Les adolescents manifestent un profond désintérêt pour la politique traditionnelle mais restent très attachés à l'idéal démocratique. Si la politique nationale les ennuie, ils se montrent en revanche très sensibles aux grandes injustices du monde. (...)
Tels sont les principaux enseignements d'une étude réalisée par Ipsos auprès des 13-17 ans pour les Clés de l'Actualité.
nicolas sarkozy
(...) 80% des adolescents de cette catégorie d'âge déclarent ne pas s'intéresser à la politique en général et 78% avouent ne parler jamais ou rarement de politique dans leurs conversations quotidiennes, avec leurs amis ou en famille. Seuls 30% des adolescents acceptent de se placer sur l'axe gauche-droite (19% à gauche, 11% à droite), 43% se plaçant ni à gauche, ni à droite, et 27% n'expriment pas d'opinion.

pauline Marois

Certes l'intérêt pour la politique croît avec l'âge (il est de 39% pour les adolescents âgés de 17 ans contre 6% chez ceux de 13 ans) mais il reste toutefois toujours minoritaire. Ce désintérêt s'explique principalement par la mauvaise image dont jouit la politique auprès de cette génération. Pour ces adolescents, la politique est inaudible (71% des adolescents déclarent ne pas bien comprendre ce que disent les hommes politiques), éloignée de leur réalité (82% considèrent que les responsables politiques ne sont pas à l'écoute des jeunes) et au final sans beaucoup de sens (59% estiment que les responsables politiques disent tous la même chose).

mario dumont

Cette indifférence à un champ politique conventionnel qui leur paraît complètement étranger ne signifie pas pour autant que les adolescents délaissent le terrain politique au sens large du terme. Ils restent d'abord très attachés à l'idéal démocratique : ils sont ainsi près des trois quarts à juger que les hommes politiques sont nécessaires pour permettre un bon fonctionnement de la démocratie, qu'ils peuvent engager des changements utiles à société et que voter est un acte utile.



Interrogés ce qui les préoccupe personnellement, ils citent d'abord le sida (88%), la misère des sans-abris (86%), la pauvreté et la faim dans le monde (85%), la violence, l'insécurité (85%), la drogue (81%), le chômage (79%), la préservation de l'environnement (75%) ou encore la montée du racisme (74%) et la guerre dans le monde (70%).

jean charest

Ce que reproche fondamentalement cette génération, dépolitisée mais toujours en quête d'idéal, aux politiques, c'est bien peut-être d'abord une forme de résignation et de fatalisme face aux fractures du monde.
Samuel Jequier Etienne Mercier etienne.mercier@ipsos.com

ET TOI ?

mercredi 10 décembre 2008

J'ai fait un rêve



Ce texte est un chef-d'oeuvre absolu d'humanité, de fraternité, de paix et d'amour.
Je veux vous le faire connaître. Il sera toujours vrai, actuel.
Je reparlerai de Luther-King, qui est un espèce de Barack Obama de son époque.
Qui a préparé la voie à Obama, en fait.
Bonne lecture.
Merci Karl de m'avoir brassé, un peu.
J'AI FAIT UN RÊVE
Date: 1963 8 28

Ce discours du pasteur africain-américain Martin Luther King, intitulé «J'ai fait un rêve», fut prononcé à Washington devant le Lincoln Memorial, pendant la Marche vers Washington pour le travail et la liberté. Plus qu'aucun autre, il incarne les idéaux qui animent la lutte des Noirs américains pour l'égalité.

(EXTRAITS )

(..)Il est temps de quitter la vallée sombre et désolée de la ségrégation pour prendre le chemin ensoleillé de la justice raciale.
Il est temps de tirer notre nation des sables mouvants de l'injustice raciale jusqu'au rocher solide de la fraternité.
(...) L'Amérique ne connaîtra ni repos ni tranquillité tant que les Noirs ne jouissent pas pleinement de leurs droit civiques.
(...)Nous ne pouvons pas marcher seuls. Et quand nous marchons, nous devons jurer d'aller toujours de l'avant. Nous ne pouvons pas faire demi-tour. Il y en a qui demandent aux fervents des droits civiques, "Quand serez-vous satisfaits ?"

Nous ne saurons être satisfaits tant que nous ne pouvons pas laisser nos corps fatigués se reposer dans les motels des routes ni les hôtels des villes. Nous ne saurons être satisfaits tant que les Noirs ne peuvent bouger que d'un petit ghetto à un ghetto plus grand. Nous ne saurons être satisfaits tant qu'un Noir du Mississippi n'a pas le droit de voter. (...)
Non, non, nous ne sommes pas satisfaits, et nous ne serons satisfaits que le jour où la justice se déchaînera comme les eaux (...)

Ne nous complaisons pas dans la vallée de la désespoir. Je vous dis aujourd'hui, mes amis, que malgré les difficultés et les frustrations du moment, j'ai quand même fais un rêve.

C'est un rêve profondément enracinée dans le rêve américain.
J'ai fait un rève, qu'un jour, cette nation se lèvera et vivra la vrai signification de sa croyance :
"Nous tenons ces vérités comme allant de soi, que les hommes naissent égaux."
J'ai fait un rève, qu'un jour, sur les collines de terre rouge de la Géorgie, les fils des anciens esclaves et les fils des anciens propriétaires d'esclaves pourront s'asseoir ensemble à la table de la fraternité.
J'ai fait un rève, qu'un jour même l'état de Mississippi, un désert étouffant d'injustice et d'oppression, sera transformé en un oasis de liberté et de justice.

J'ai fait un rève, que mes quatre enfants habiteront un jour une nation où ils seront jugés non pas par la couleur de leur peau, mais par le contenu de leur caractère.
J'ai fait un rêve aujourd'hui .
J'ai fait un rève, qu'un jour, en un endroit, (...) des petits enfants noires pourront prendre la main des petits enfants blancs et marcher ensemble comme frères et soeurs.
J'ai fait un rêve aujourd'hui. J'ai fait un rêve, qu'un jour, chaque vallée sera levée, chaque colline et montagne sera nivelée, les endroits rugueux seront lissés et les endroits tortueux seront faits droits, et la gloire du Seigneur sera révélée, et tous les hommes la verront ensemble.
Ceci est notre espoir. Avec cette foi, nous pourrons travailler ensemble, prier ensemble, lutter ensemble, être emprisonnés ensemble, nous révoltons pour la liberté ensemble, en sachant qu'un jour nous serons libres.
Justifier
Quand ce jour arrivera, tous les enfants de Dieu pourront chanter avec un sens nouveau cette chanson patriotique, "Mon pays, c'est de toi, douce patrie de la liberté, c'est de toi que je chante. Terre où reposent mes aïeux, fierté des pèlerins, de chaque montagne, que la liberté retentisse." Et si l'Amérique veut être une grande nation, ceci doit se faire.

(...)Que la liberté retentisse! Quand nous laisserons retentir la liberté, quand nous la laisserons retentir de chaque village et de chaque lieu-dit, de chaque état et de chaque ville, nous ferons approcher ce jour quand tous les enfants de Dieu, Noirs et Blancs, Juifs et Gentils, Catholiques et Protestants, pourront se prendre par la main et chanter les paroles du vieux spiritual noir,
"Enfin libres! Enfin libres!
Dieu Tout-Puissant, merci, nous sommes enfin libres!"