jeudi 2 avril 2009

Décrochage scolaire - La cour des parents


Cela revêt toutes les allures d'un constat d'échec: lorsque l'État a déployé en vain ce qu'il croit être toutes ses ressources, et que le tiers des jeunes désertent toujours l'école, que fait-il? Il cherche un coupable. Le fautif à la mode, c'est le parent. Le parent décrocheur. Celui qui a baissé les bras, ne croit pas à la réussite scolaire, exige de l'école qu'elle lui modèle un parfait petit écolier sans histoire, demande que l'on ne fasse pas de lui un associé qui poursuit à la maison ce qui est entrepris en classe.


Voilà ce que l'on décode du message livré la semaine dernière par le premier ministre Jean Charest, alors qu'il dévoilait la Stratégie d'action jeunesse 2009-2014. Québec ajoute, bien sûr, 5 millions aux 900 qu'il dépense déjà dans l'espoir de cramponner des jeunes à l'école. Tant et aussi longtemps que les méthodes actuelles de lutte contre le décrochage n'auront pas été sainement évaluées, ce financement à l'aveugle semblera bien vain. M. Charest insiste en outre sur l'importance de faire de la réussite l'affaire de tout le monde.


On ne peut lui reprocher cet élan du coeur. Le succès fulgurant de l'expérience saguenéenne, où d'inquiétants taux d'abandon scolaire ont décliné, repose justement sur une prise en charge collective. Il y avait toutefois dans son appel à la responsabilité une pointe accusatrice déplorable. Rappelons-le: les parents ne sont pas tous issus de la même... école. Les «parents performants», dont le club ne cesse de grandir, méritent peut-être quelque blâme pour n'avoir pas compris que l'école ne peut jouer les rôles de gardienne, d'éducatrice et de psychologue à la fois tout en retenant tous ses protégés. Mais à côté de cette cour, un groupe de parents fantômes cause des torts irréparables, et ce, bien malgré lui!


Ce sont les décrochés de la réussite, eux-mêmes anciens déserteurs de l'école. Ceux-là abhorrent le terrain scolaire, qui les renvoie à de sombres souvenirs. Dans les milieux défavorisés, où les taux d'absentéisme sont affolants, ces parents excusent tout bonnement l'école buissonnière de leur enfant, se moquant de l'importance de l'école. Or, les études le confirment: la défavorisation et la sous-scolarité des parents sont d'excellents indicateurs du décrochage. On ne gagnera rien à sermonner ces ex-décrocheurs, qui ne participent pas aux réunions d'école, boudent les bulletins et n'associent l'enseignant qu'à un oiseau de malheur distribuant les mauvaises notes. L'école communique encore bien mal avec les parents en général, et avec ceux-là, indifférents à ses efforts, encore moins bien.


C'est pourtant sur eux qu'elle devrait peut-être jeter son dévolu -- et une partie de ses ressources! L'école ramera toujours à contre-courant si ses miracles accomplis en classe sont anéantis à la maison par l'indifférence parentale. Le Rapport Ménard, qui a récemment présenté sa recette antidécrochage, vante des expériences inspirantes, à Chicago ou Minneapolis. Là-bas, on multiplie les visites à domicile et les activités d'encadrement des parents plutôt que de distribuer les griefs.


Le Québec souffre, il est vrai, d'un grave problème de valorisation de la réussite en général, de l'école en particulier. Ce mépris -- et la désaffection qui en découle -- doit être combattu à sa source, dans le giron familial, où l'élève puise ses raisons de motivation ou d'apathie. Il s'agit là d'un immense défi, qui demande que l'État voie la famille comme un partenaire plutôt que de se répandre en réprimandes contre elle.


machouinard@ledevoir.com

10 commentaires:

Anonyme a dit…

Les parents comme les professeurs se demande pourquoi les élèves décrochent l'école, ou sèchent leurs cours. C'est peu être parce que les enseignants ne se donnent pas la peine de faire leurs travaillent comme il le faut, peut être qu'ils sont séverts et que leurs cours sont super plates, peut être qu'ils font un horaire et que tout le long du cours c'est se programme qu'il faut faire en silence bien entendu. ( M.LAVOIE SE MESSAGE NE S'ADRESSE PAS A VOUS !). Il y a des professeurs comme M.Lavoie qui prennent la peine de faire un cours amusants pour que les élèves embarquent dans le sujet. Pourquoi pas faire un débat à main levé à la place d'une rédaction sur ce qu'on aime et ce qu'on aime pas d'un sujet ? Après les professeurs et les parents se demandent pourquoi leurs enfants ne veulent pas se levé le matin ou sèchent leurs cours...

Mélissa David Gr.124

Anonyme a dit…

M. Lavoie

Moi je suis contre le décrochage scolaire, car premièrement les gens qui lâche l'école son le plus souvent en secondaire 4 ou en secondaire 5. Cela leurs sert a rien car ils sont si près de finir l'école, ils leurs reste environ un ans ou deux d'école alors c'est complétement inutile. Deuxièment, ils vont le regreter plus tard d'avoir lâcher l'école car si ils veulent faire un travail et qu'ils ont besoins de leurs secondaire 5 ils vont être obliger de le refaire ou de trouver un travail que tu n'as pas besoin de ton secondaire 5. Alors d'après moi c'est complétement inutile de lâcher l'école quand tu es si près du but et de pouvoir faire un travail qui va te plaire plus tard.

Audrey Dubois gr:124

Anonyme a dit…

C'est vrai qui a plus de décrochage, mais si nous y pensons avant les enfants n'allaient pas à l'école. Les filles restaient à la maison pour aider leur mère et les garçons travaillaient sur les champs avec leur père. Maintenant, nous avont le droit à l'éducation. On dit que c'est gratuit!! Mais si nous regardons cela, l'école se n,est pas gratuit. À chaque début d'année on doit payer un montant pour les livres et maintenant nous ont à les polos qui ne sont pas donnés. Si une famille n'a pas les moyens de payer tout cela que font-ils?Le décrochage est plus couramment en 3-4-5 les élèves vont à l'écoles des adultes ou font un DEC. Mais le jeune doit être motivé à venir à l'école. S'il n'a pas de motivation cela sert à rien. Il va rien faire dans ces cours et au bout de la ligne il va avoir un échec. il va décrocher un jour. Si à la maison l'univers n'est pas excellente, que rien ne fonctionne et qui se chicane toujours avec les membres de sa famille cela va apparaitre sur les résultats et il va se décourager et un jour décrocher. Un élève doit être pousser ;a quelque part, être encourager et recevoir des félicitations de sa famille, pour qui se sente en confiance. Je ne met pas la faute sur les professeurs mais parfois lorsqu'un professeur ne veut pas t'expliquer un excercise tu te décourage. Que l'enseignant est toujours sur ton dos et qui te dénigre en pleine classe tu vas vouloir décrocher ce qui est arrivée à ma soeur.Un enseignant est la pour montrer à ses élèves pas pour les rabaisser. Si il n'aime pas son emploi, qui décroche lui.
Le décrochage est peut-être dans les écoles mais il y a plusieurs raison pourquoi un étudiant décroche.

Marie-Pier Séguin gr:124

Ted-Samuel a dit…

Moi je pense également que le décrochage scolaire est si le parnet n,est pas intérresser par les résultat scolaire de son enfant. Moi mon père est toujours intéresser par mes résultat scolaire, il arrive parfois qu'il sois deçu de ces résultat mais au contraire ça me motives pour la prochaine étape. Il y a des parents qui ne trouve pas que l'école est important et si s'est le cas ben le jeune sera comme ses parents et lachera l'école en croyant que l'école n'est pas important. Moi je suis meme très content d'avoir des parents qui me poussent et qui sont parfois un peu sévere avec moi pour que je réussie parce que je sais qu'il ne veulent que je réussisse dans la vie apres tout.

DE:Ted-Samuel
GR:124

Anonyme a dit…

C'est pas bon le décrochage scolaire, ceux qui font ça c'est parce qu'ils sont trop paresseux. Si le jeune a de la misère et des mauvaises notes il peut souvent se poser des questions et se dire est-ce que je devrais décrocher ou continuer. Souvent ceux qui ont ce problème là se dise qu'il devrait finalement lâcher l'école. Si le jeune aurait plus d'aide de l'école et des parents cela l'encouragerait plus a finir ses études. Si le jeune décroche ça va déranger sa vie d'adulte parce qu'il ne pourra pas avoir d'emploi payant ou bien il va se retrouver sur le bien-être social et se faire vivre par la société.

Francis Dubois groupe: 101

Anonyme a dit…

moi je pensse que si il y a autant de décrochage c'est parce que les jeunes n'ont pas intérêt à école, bien sur ils savent que ils doivent y aller pour avoir de éducation et un métier mais les parents nous obligent également à aller à école. En plus, les professeur certain ne font pas leur travail comme il le faut et c'est pour sa que le jeune sa y tante moins de venir. Les professeur doivent être plus enjouer dans leur travail nous montrer que aller à école sa peut être le fun mais également que dans les cours c'est amusant tout en apprenant.

sandra jarnet
ecr:506

olivier dupuis gr.103 a dit…

Moi je crois qu`il y a autent de décrochage scolaire c`est car les jeunes ne réalisent pas qu`ils ont vraiment besoin d`aller à `école pour réussir dans la vie et des fois les parent son pas asser sévaire sur se fait ou ses car les cours son trop plate et les professeur ne font pas asser d`esfort pour rendre leurs cours plus interressent.

Anonyme a dit…

Je trouve que le décrochage scolaire ce n'est pas la solution car il va falloire que tu fasse tes années qu'il te manque tôt ou tard pour avoir un travail convenable.Je trouve que parfois c'est un peu de la faute au parent s'y ils décrocent car leurs parents ne les encadre pas assez ou pas dutout.C'est aussi acause des jeunes car ses eux qu'ils décide de décrocher.



Jérémie gr:202

vince a dit…

le decrochage sco0laire est une chose totalement absurde.c'est bien le fun penddant 2 ou 3 ans mais penez a lavenir que va t-il sadvenir de vous vous allé etre sur le BS vous risquez de tomber dans la drogue ou pire.le mieu c'est de coontinuer l'école pour avoir une vie active et valorisante.les parents sont quand meme a blamé dans cette histoire ils voi le enfant échouer et font come si ren nétaitil faut croire en vos enfant et les aidé du mieu que vous pouver

Anonyme a dit…

Bonjour, M. Lavoie

Je pense que le décrochage scolaire peut dépendre, soit des parents décrocheurs, de l'étudiant ou de ses amis. Ses parents peuvent être indifférents aux notes qu'il a ou peuvent l'encourager dans ses travaux scolaires ce qui lui donnera le goût de réussir. C'est la même chose pour ses amis.

Mathieu Drainville 107