Ce texte est un chef-d'oeuvre absolu d'humanité, de fraternité, de paix et d'amour.
Je veux vous le faire connaître. Il sera toujours vrai, actuel.
Je reparlerai de Luther-King, qui est un espèce de Barack Obama de son époque.
Qui a préparé la voie à Obama, en fait.
Bonne lecture.
Merci Karl de m'avoir brassé, un peu.
J'AI FAIT UN RÊVE
Date: 1963 8 28 Ce discours du pasteur africain-américain Martin Luther King, intitulé «J'ai fait un rêve», fut prononcé à Washington devant le Lincoln Memorial, pendant la Marche vers Washington pour le travail et la liberté. Plus qu'aucun autre, il incarne les idéaux qui animent la lutte des Noirs américains pour l'égalité.
(EXTRAITS )
(..)Il est temps de quitter la vallée sombre et désolée de la ségrégation pour prendre le chemin ensoleillé de la justice raciale.
Il est temps de tirer notre nation des sables mouvants de l'injustice raciale jusqu'au rocher solide de la fraternité.
(...) L'Amérique ne connaîtra ni repos ni tranquillité tant que les Noirs ne jouissent pas pleinement de leurs droit civiques.
(...)Nous ne pouvons pas marcher seuls. Et quand nous marchons, nous devons jurer d'aller toujours de l'avant. Nous ne pouvons pas faire demi-tour. Il y en a qui demandent aux fervents des droits civiques, "Quand serez-vous satisfaits ?"
Nous ne saurons être satisfaits tant que nous ne pouvons pas laisser nos corps fatigués se reposer dans les motels des routes ni les hôtels des villes. Nous ne saurons être satisfaits tant que les Noirs ne peuvent bouger que d'un petit ghetto à un ghetto plus grand. Nous ne saurons être satisfaits tant qu'un Noir du Mississippi n'a pas le droit de voter. (...)
Non, non, nous ne sommes pas satisfaits, et nous ne serons satisfaits que le jour où la justice se déchaînera comme les eaux (...)
Ne nous complaisons pas dans la vallée de la désespoir. Je vous dis aujourd'hui, mes amis, que malgré les difficultés et les frustrations du moment, j'ai quand même fais un rêve.
C'est un rêve profondément enracinée dans le rêve américain.
J'ai fait un rève, qu'un jour, cette nation se lèvera et vivra la vrai signification de sa croyance :
"Nous tenons ces vérités comme allant de soi, que les hommes naissent égaux."
J'ai fait un rève, qu'un jour, sur les collines de terre rouge de la Géorgie, les fils des anciens esclaves et les fils des anciens propriétaires d'esclaves pourront s'asseoir ensemble à la table de la fraternité.
J'ai fait un rève, qu'un jour même l'état de Mississippi, un désert étouffant d'injustice et d'oppression, sera transformé en un oasis de liberté et de justice.
J'ai fait un rève, que mes quatre enfants habiteront un jour une nation où ils seront jugés non pas par la couleur de leur peau, mais par le contenu de leur caractère.
J'ai fait un rêve aujourd'hui .
J'ai fait un rève, qu'un jour, en un endroit, (...) des petits enfants noires pourront prendre la main des petits enfants blancs et marcher ensemble comme frères et soeurs.
J'ai fait un rêve aujourd'hui. J'ai fait un rêve, qu'un jour, chaque vallée sera levée, chaque colline et montagne sera nivelée, les endroits rugueux seront lissés et les endroits tortueux seront faits droits, et la gloire du Seigneur sera révélée, et tous les hommes la verront ensemble.
Ceci est notre espoir. Avec cette foi, nous pourrons travailler ensemble, prier ensemble, lutter ensemble, être emprisonnés ensemble, nous révoltons pour la liberté ensemble, en sachant qu'un jour nous serons libres.
Quand ce jour arrivera, tous les enfants de Dieu pourront chanter avec un sens nouveau cette chanson patriotique, "Mon pays, c'est de toi, douce patrie de la liberté, c'est de toi que je chante. Terre où reposent mes aïeux, fierté des pèlerins, de chaque montagne, que la liberté retentisse." Et si l'Amérique veut être une grande nation, ceci doit se faire. (...)Que la liberté retentisse! Quand nous laisserons retentir la liberté, quand nous la laisserons retentir de chaque village et de chaque lieu-dit, de chaque état et de chaque ville, nous ferons approcher ce jour quand tous les enfants de Dieu, Noirs et Blancs, Juifs et Gentils, Catholiques et Protestants, pourront se prendre par la main et chanter les paroles du vieux spiritual noir,
"Enfin libres! Enfin libres!
Dieu Tout-Puissant, merci, nous sommes enfin libres!"